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    Boulevard du crépuscule
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    Redzing
    Redzing

    937 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Un scénariste fauché atterrit par hasard chez une star déchue du cinéma muet, et va tomber sous son emprise. "Sunset Boulevard" est connu comme un grand classique du film noir, ayant inspiré beaucoup de réalisateurs, mais comporte également des éléments de drame, voire par moments de film d'horreur. Ce mélange constitue un portrait au vitriol du système hollywoodien, assez osé par le fond et la forme (le film est narré par un cadavre). Entre deux caméos qui appuient la crédibilité de la peinture d'Hollywood (Buster Keaton, Cecil B. DeMille, etc.), on remarque un trio d'acteurs excellent. William Holden en protagoniste ambigu, Erich von Stroheim en mystérieux valet, et l'imposante Gloria Swanson, elle-même ancienne star du muet, impressionnante en gloire oubliée et obsédée par son passé. Par ailleurs, les dialogues sont inspirés, et la mise en scène de Billy Wilder, utilisant des effets d'ombre proches de l'expressionnisme, et des décors inquiétants, renvoie une image toxique de la machine à rêves hollywoodienne. Certaines séquences sont par ailleurs devenues emblématiques du film noir (le plan dans la piscine, la scène finale, etc.). "Sunset Boulevard" est ainsi un film qui a peu vieilli de par ses propos, et qui demeure impressionnant sur la forme.
    ferdinand75
    ferdinand75

    459 abonnés 3 655 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Un chef d’œuvre du cinéma qui n’a pas prit une ride. Car le thème de la déchéance, le thème de la chute, de la mode qui passe, des stars déchues n’a jamais été aussi actuel. Probablement même que la dureté du monde s’est accentué. Et que l’on pourrait retrouver ce personnage de Norma Desmond, chez beaucoup de stars contemporaines. Le film est réalisé avec grand style, une image noir et blanc au sommet de cet art. Bien sûr Gloria Swanson est exceptionnelle ; elle qui fut une de ces stars du passé, qui sait jouer comme au temps du muet ( en surjouant un peu ) , mais tout en s’adaptant , en live, à la modernité du cinéma parlant. Billy Wilder nous donne une leçon de cinéma avec des plans époustoufflants, et donnant une profondeur noire et dramatique au récit . William Holden est excellent, dans ce personnage léger, futile, ambitieux mais déstabilisé, qui s’ accroche à cette dernière opportunité. Il est intègre voudrait le rester, mais doit survivre dans ce monde de requins. Il y a aussi tous ces clins d’œil à l’âge d’or du cinéma muet , avec les apparitions de Eric von Stroheim ou Buster Keaton, c’est très émouvant, très dur aussi, de les voir venir faire ces petites participations. Un film profond, sur le temps qui passe, sur l’oubli, sur l’irrégularité de la vie, les hauts et les bas. Beaucoup de thèmes sont abordés intemporels : la compromission, la mégalomanie, la mode, l’amitié ; la dévotion, Le final est une apothéose complète, avec la mise en abime du cinéma et d’Hollywwod, avec ce « faux » tournage d’un film, dans le film, comme une remise en question de tout ce que l’on voit. Tout cela n’est bien qu’une image, qu’une fiction. Magistral.
    Ti Nou
    Ti Nou

    414 abonnés 3 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Plus qu'un grand film noir, "Boulevard du crépuscule" s'avère être un récit émouvant sur la solitude et la célébrité. Gloria Swanson parvient à rendre attachant un personnage narcissique obnubilé par une gloire perdue.
    Hotinhere
    Hotinhere

    427 abonnés 4 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2014
    Chef d’œuvre de Billy Wilder. Une star du muet déchue, un écrivain gigolo, un maître d’hôtel surprotecteur et l’univers impitoyable d’Hollywood. Un film noir, dur et cynique, drame de la folie, à travers lequel Wilder livre un portrait au vitriol de la jungle Hollywoodienne (la plus belle illustration étant sans doute la visite de Norma à Cecil e aux studios Paramount). Inoubliable composition de Gloria Swanson, émouvante dans son délire qui culmine dans la dernière scène grandiose quand elle fond sur un caméraman d’actualités lors de son arrestation et se dit prête pour son gros plan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2013
    Hollywood et ses coulisses, où comment les tentacules de la gloire peuvent conduire à la folie et l'irréparable. Une histoire simple dont l'universalité du propos et la puissance des enjeux trouve plus que jamais un écho aujourd'hui, dans un monde ravagé par le "star system" et le culte de l'image. À cette époque-là, ils avaient bel et bien tout compris, et en plus ils savaient parfaitement et terriblement bien le raconter. Chef d’œuvre, classique, indispensable, c'est au choix. Un grand film pour et sur le cinéma.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Boulevard du crépuscule, ou Sunset boulevard dans sa version originale, fait partie des plus grands films de Billy Wilder et probablement l’un des plus connu et reconnu tant de la critique que du grand public. Ce constat est pleinement justifié par les qualités intrinsèques du film : un scénario solide divulgué à travers une narration sans faille maîtrisée de bout en bout, une belle qualité d’interprétation fournie par un casting très homogène, une mise en scène certes sans éclat particulier mais là encore parfaitement maîtrisée et équilibrée. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#BC
    dagrey1
    dagrey1

    87 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2017
    Joe Gillis, scénariste raté écrit un scénario consacré à Salomé pour une ancienne star du cinéma muet, Norma Desmond, qui a sombré dans l'oubli et qui vit dans la solitude de sa grande maison avec son majordome.

    "Boulevard du crépuscule"(Sunset Boulevard) est un classique de Billy Wilder que je n'avais jamais vu. Cette lacune est désormais comblée. Il s'agit d'une grande comédie dramatique qui flirte avec le film noir et dont le titre est particulièrement bien choisi.

    "Boulevard du crépuscule" est d'abord un témoignage sur un changement d'époque, le passage du muet au parlant, les évocations de Norma Desmond de sa splendeur passée rappelant combien la technique d'expression des comédiens a changé avec l'abandon du muet. A cet égard, "Boulevard du crépuscule" rassemble dans le film un casting brillant dont d'anciennes stars du muets (figures de cire) comme Buster Keaton. Billy Wilder avait vécu à Los Angeles à partir des années 40 et avait cotoyé nombre des vedettes du cinéma muet qui vivaient, comme son personnage principal, coupés du monde et de leur gloire passée.

    Le script du film est particulièrement ingénieux. Je considère qu'il s'agit davantage d'une comédie dramatique que d'un film noir, l'essentiel du film consistant à montrer comment ce scénariste en perte de vitesse cherche à sortir de la prison dorée dans laquelle Norma Desmond l'a progressivement emprisonné, lui faisant perdre tout lien avec la réalité. La grande demeure aux contours gothiques dans laquelle vit l'actrice et le coté désuet de son majordome accentuent encore ce coté décalé et hors du temps.

    Si le ton du film est grave, il n'est pas non plus en reste en matière d'humour.

    Le film est cruel, cynique et assez juste sur l'industrie du cinéma. Il démontre le coté "kleenex" des acteurs tout en dénonçant le coté "enfants gâtés" de certains notamment Norma Desmond.

    Le casting du film est excellent: Gloria Swanson excelle dans son rôle d'actrice sur le retour capricieuse, schizophrène et néanmoins touchante (tout particulièrement dans sa dernière "descente des marches"), Erich Von Stroheim est très bon dans le rôle de son fidèle majordome (et ex premier mari!) et William Holden interprète avec beaucoup de justesse le scénariste raté qui a voulu être dans la lumière et qui finira par se brûler les ailes. La justesse du film réside dans sa capacité à peindre des caractères qui ne sont pas manichéens et dont les ressorts psychologiques sont logiques même s'ils vivent dans le "microcosme" d'Hollywood.
    Figurent également au générique et dans leurs propres rôles la journaliste Hedda Tooper et le metteur en scène Cecil B de Mille.

    Nominés 11 fois au oscars, "Boulevard du crépuscule" en a obtenu 3.
    boscopax
    boscopax

    73 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2013
    1950, du noir et blanc, l'âge d'or du cinéma Hollywoodien, lieu propice pour Wilder de critiquer de manière acerbe ce star-système qui encense avant d'anéantir. De part son récit à la manière des privés chers à cette époque, l'ensemble nous amène à l'acidité cruelle du métier d'acteur et de la condition de star, pour nous plonger dans la dépression de la descente, du crépuscule, tel un retour de shoot dont la descente est plus brutale que la montée. Inspirant nombre de réalisateurs, on peut penser également à The Artist, qui reprend le sujet, comme un hommage à cette leçon de cinéma...
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    Réunir dans un même film Gloria Swanson, Erich von Stroheim, Cecil B. DeMille et (dans un tout petit rôle), Buster Keaton, c’est déja assurer un hommage de haut niveau à l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Mais "Sunset Boulevard" est loin de se résumer à un hommage prestigieux. C’est aussi une démonstration de mise en scène, où Billy Wilder joue en virtuose des espaces offerts par cette grande maison vide au décor baroque et inquiétant, hanté par une actrice "has been" entourée de son seul majordome. C’est un scénario complexe, bien charpenté, parfois à la limite du surréalisme (l’enterrement du singe au début !), dont on se dit qu’il laisse parfois quelques filons inexploités (le fameux scénario écrit en secret par William Holden et Nancy Olson ne joue aucun rôle dans le final : dommage), mais dont les dialogues recèlent de nombreuses pépites ("Je ne suis pas devenue moins grande, ce sont les films qui sont devenus petits"). C’est surtout une démonstration de l’incroyable talent de Gloria Swanson, dont c’est le dernier rôle majeur à l’écran, longtemps après son éclipse due à l’événement du parlant – un rôle qui est quasiment le sien dans la vie, à ceci près qu’à la différence de Norma Desmond, elle avait pleinement accepté son retrait de Hollywood. Quel feu dans le regard ! Quelle puissance expressive dans chacune de ses poses et de ses mimiques ! Quel pur talent de comédienne (son imitation de Chaplin) ! On comprend aisément pourquoi elle fut une superstar du muet – et, accessoirement, on remet à leur juste place Jean Dujardin et Bérénice Béjo, acteurs estimables mais ô combien inférieurs dans le surestimé "The Artist", hommage moderne au muet qui est paradoxalement plus fidèle techniquement (car réellement muet), mais plus décalé dans l’esprit que "Sunset Boulevard". Peu importe, finalement, si William Holden n’est que correct, si Nancy Olson est mignonne mais fadasse – en un regard, Gloria nous vampirise tous.
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Certainement un des films qui m'a le plus marqué. Comment ne pas être imprésionné par le jeu de Gloria Swanson et de Erich Von S. qui sont vraiment éblouissant. Le tout servi par des dialogues soignés, une mise en scène efficace et une photo sublime. Un film qui fait la légende du cinéma.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    42 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2010
    Grand classique du cinéma, sur le cinéma, son évolution et notamment la révolution du parlant. Dans la poignante scène de fin, la réalité rejoint la fiction : Von Stroheim, ancien grand réalisateur du muet, reprend la caméra pour offrir une dernière gloire à l'actrice qu'il sert. La participation étonnante de De Mille montre bien à quel point Hollywood avait à cette époque une certaine nostalgie du muet. Dansons sous la pluie reprend un peu le thème, mais ses héros s'adaptent au changement. Norma Desmond est restée bloquée à l'époque de sas gloire, et le présent n'a que peu pitié d'elle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Le coucher du soleil à Hollywood Boulevard, annonce la fin d’une Star system élevée au biberon par le cinéma muet silencieux, la carrière étant terminée, la retraite approche, Cecil B. DeMille le producteur ralenti les investissements rien que pour cette diva star.
    Clap crépusculaire pour cette ère de transition vers la nouvelle forme d’expression moins impressive, le gestuel en un instant très grand, le film préféré du Pothus motus bouche cousue, l’adresse se trouve au numéro 1086 avenue de Beverly Hills fictive.

    Le code postal CEDEX est une boîte aux lettres de US Postal California Los Angeles, sa villa millionnaire avec piscine, multi-chambres et anti-chambres, cuisine entretien plus majordome famille, Rudolph Valentino dinosaure archéologique fossilisé dans de la chaux.
    Côtoyé chez la Star reclus dans son monde créé, attirant des types louches, scénariste émérite tente sa chance propulsée par cette folle née étoile célébrité, le début et la fin, enquête de voisinage célèbre show-business scoop hollywoodien, toute une mise en scène théâtrale, j’en conclus donc que c’est très bien ce scénario classique par ce metteur en scène dérivé.
    Richard L
    Richard L

    21 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2014
    Sunset Boulevard est un grand film qui nous entraîne par le talent de ses interprètes autant que par le thème universel qu'il évoque : le crépuscule parfois dramatique de la vie.
    JacksVDL
    JacksVDL

    16 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2020
    1/ Parce que 'Blvd du Crépuscule' dresse un portrait unique du Cinéma et de son industrie ;
    2/ Pour l'empathie malaisante que l'on porte au personnage principal et à sa trajectoire de vie ;
    3/ Pour ce plan frappant sur le visage d'un morne Buster Keaton ;
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2007
    Une photographie magnifiques, un scénario grouillant d'idées qui s'expriment de la manière la plus délicate, et tout ceci est réalisé sous la forme d'un divertissement. Du grand cinéma
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