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ANDRÉ T.
68 abonnés
482 critiques
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3,5
Publiée le 26 janvier 2021
De belles images tournées en France(Cap Fréhel, Fort Lalatte, 22) et en Norvège ? Une photo somptueuse, de belles scènes d’action. Des comédiens qui s'amusent, Kirk Douglas au sommet..... Une ténébreuse histoire de deux « faux frères ». Le « monde civilisé » opposé aux Vikings, venus du Nord Un beau film d'aventures......
Grand film d'aventure et tragédie familiale comme le cinéma Américain et Richard Fleischer savaient nous en offrir. Des décors aux costumes, autour d'un cinémascope généreux, vikings et anglais se livrent bataille pour le pouvoir ou pour le cœur de la belle Janet Leigth. Des scènes mémorables, des batailles aux issues incertaines, et un Kirk Douglas habité dans un rôle de viking borgne et souffrant, offre un grand spectacle
De beaux paysage (dont le Fort la Latte en Bretagne), des acteurs charismatiques, de l'humour et un vrai souffle épique : bien que l'histoire soit cousue de fil blanc, il est difficile d'en demander plus à un film d'aventure. Une réussite qui a étonnamment bien vieilli.
Film à grand spectacle à l'époque.. Et encore aujourd'hui ! Magnifiques paysages, une petite histoire à l'eau de rose, il manque de la tension car on devine vite la fin mais c'est sympa ! 3,4/5
Ce film d'aventures résiste très bien à l'usure du temps. Scénario, dialogues, tempo, jeux des acteurs, authenticité des décors : un sans faute. Il est temps de réévaluer les films des Richard Fleisher. L'intrigue (combat de deux demi-frères, amours contrariés, conspirations royales) et quelques détails (main coupée, crémation du tyran avec son casque, batailles à l'épée,...) m'ont étrangement fait penser à Star Wars ! Détail scientifique : ce n'est pas avec une météorite aimantée forgée que se dirigeaient les Vikings dans le brouillard. Mais avec un minéral, la bradorite polie. Sa particularité est de polariser la lumière, même en absence de Soleil. Elle permettait ainsi de se diriger par rapport au soleil, et non avec le pole nord magnétique.
Film culte, des acteurs charismatiques, un scénario intéressant, une musique éternelle, Fort-Lalatte... Rien à dire. Des invraisemblances, oui certainement, mais ce n'est ni un film actuel avec une armée d'historiens conseils, ni un documentaire historique, ce n'est l'objet du film. Juste du romantisme, des combats, une histoire d'amour, bref à regarder sans se poser de question.
Un classique de chez classique, qui vaut par la reconstitution des décors, et par la scène de bataille finale. Pour le reste, l'histoire se suit avec plaisir, même si l'ensemble manque parfois d'intensité dramatique et de moments épiques. De plus, les vikings sont un peu caricaturés, même si j'imagine qu'ils n'étaient pas le peuple le plus fin de l'époque médiévale. Dommage, j'attendais un peu mieux d'un film qui constitue l'une des références sur ce thème.
Un grand film historique. De belles images, des décors naturels somptueux, une reconstitution historique magistrale, de très bons acteurs et une mise en scènes remarquable. Tout le savoir-faire des techniciens du Hollywood des années 50 est là. Reste un scénario romantique un peu trop hollywoodien ... (la belle princesse Morgana est trop starlette pour être crédible ... cela dit elle a un jolie dos). C'est avant tout un grand spectacle et on ne s'ennuie pas.
Ce film montre l'excellence de la réalisation hollywoodienne. Fort d'action de couleur et d'imagination, les "Vikings" présente la lutte à mort de deux frères animés d'une rage dévastatrice cherchant à conquérir une femme.
J’entends le propriétaire de mon cinéma d’enfance annoncer le film de la semaine suivante : « LES VIKINGS! » et le cri de trois cents gamins en liesse qui s’en suivait. Le film semble avoir été réalisé expressément pour cette clientèle du samedi après-midi à une époque où le mot ordinateur faisait encore partie de la science-fiction. Les personnages méchants sont caricaturés pour être conspués, les scènes de baisers tournées pour être sifflées, etc. Et cela fonctionne à souhait. Kirk Douglas est à son apogée à la fin des années 50, il s’amuse d’un plateau à l’autre et cela transpire plus que jamais dans la peau d’un Viking balafré. Il en va de même pour Ernest Borgnine qui joue le sadisme la pédale au fond. Heureusement, Tony Curtis, qui est également sur une lancée prolifique comme acteur, incarne le héros avec plus de retenue. Sa conjointe Janeth Leigh est toujours aussi juste et ravissante. Une des grandes réussites du film réside dans les décors notamment ceux où ont été tournées les séquences navales impliquant des reproductions de drakkars. La photographie de Jack Cardiff, qui travaille aussi comme réalisateur en 1958, ajoute beaucoup de crédibilité à la production. En plus des paysages majestueux du fjord de Lim en Croatie et du château de Fort-la-Latte en France, la lumière dans les scènes d’intérieur est impeccable. Si on sait conserver sa naïveté d’enfant comme cinéphile, on se laissera avoir comme il se doit par la terreur des Vikings et les amours princiers… et on sera impatient d’entendre l’annonce du prochain film au programme.
Une fresque épique dont ils avaient le secret à l'époque. Il est rare de trouver semblable souffle, y compris à notre époque où on perd bien trop de temps en expositions inutiles (heureusement ce n'est qu'une généralité largement soumise à exceptions). Difficile de rivaliser avec la puissance d'un scénario qui allie la tragédie classique à son aventure avec une simplicité désarmante. La réalité historique, ici est complètement absente, et c'est bien la preuve qu'en domaine de fiction, ce n'est vraiment pas important.
Basé sur des événements (dont une nouvelle) suscitant beaucoup de débats sur leur véracité, Les Vikings est un cas typique des grosses productions hollywoodiennes des années 1950's charmant par leur sens du spectacle et leur portée romanesque. Richard Fleischer restitue tout le grandiose et l'ampleur qu'on est en droit d'attendre d'un film historique nous transportant à l'époque des luttes de pouvoir se gagnant par le sang versé. La constance de l'oeuvre tient dans cet équilibre stupéfiant entre le rationalisme des faits politiques et les disjonctions narratives, certes minimes, mais affirmant le statut de fiction revendiqué par Fleischer qui n'essaie pas de relier son film à l'Histoire. Le réalisateur a la bonne idée d'unifier les signes providentiels (liés avant tout à l'esclave joué par Tony Curtis) et la reconstitution des assauts menés par les Vikings sur l'Angleterre. Le récit est libre, mettant en avant l'écart culturel entre les deux puissances, leurs conceptions différentes des divinités et leurs contradictions sur la notion de sauvagerie, chaque camp se montrant aussi barbare que l'autre. Des sujets bien réfléchis faisant la force du guerrier nordique interprété par un Kirk Douglas animal et habité, ni héros ni ennemi. Un quasi-sans-faute pour Fleischer.
Un grand film d'aventures ! Il est déjà rare d'avoir des films sur les Vikings, quelle que soit l'époque, mais en plus quel film ! Le scénario est riche et n'a rien à envier aux productions actuelles. On a l'impresison de partager toute une tranche d'histoire. Kirk Douglas crève l'écran dans son rôle de viking impitoyable et sans moralité. Une magnifique fresque à voir au moins une fois.
Cette superproduction prenant pour cadre les guerres que menèrent les Vikings contre les Anglais dans l'Europe du Xème siècle s'appuie sur un scénario digne d'un épisode de la mythologie grecque et des séquences de combats spectaculaires. Kirk Douglas, qui est également producteur du film, est surprenant dans son rôle d'anti-héros rustre et brutal. S'il est un peu long par moment, le long-métrage se laisse suivre avec plaisir.
Hollywood qui s'occupe des Vikings, ça fait craindre le pire surtout à cette époque délirante des grandes épopées peplums qui duraient 4 heures. Heureusement, les Vikings ne durent que deux heures, alors embarquons, bon gré mal gré.
Je l'ai vu de nombreuses fois et je sais enfin pourquoi j'en gardais un bon souvenir : la musique ! cette bande originale triomphante et grandiloquente, pleine de majesté signée Mario Nascimbene. Quelle réussite, quelle grandeur... c'est beau.
Puis Kirk Douglas dans le rôle du mauvais garçon au caractère de cochon, Ernest Borgnine en taré du Nord plus vrai que nature : ces deux-là sauvent assurément le film de la noyade.
Le film n'a par ailleurs pas trop mal vieilli, il utilise très peu de carton et un maximum d'extérieurs et de figurants ; la mise en scène de Richard Fleischer est solide.
Mais il faut avouer que cette histoire qui se veut "épique" et "héroïque" déborde également de trous, de raccourcis, d'incongruités et d'invraisemblances : c'est tout Hollywood ça, toujours à en faire des mégatonnes. On a par exemple au 9ème siècle de notre ère un Noir chez les Vikings, carrément ! et toujours à se marrer comme des baleines ces barbus, cette carte postale barbouillée de clichés !
Miss Janet Leigh promène ses obus et son air effarouché de petite princesse bien coiffée alors que Tony Curtis se la joue "sérieux"; lui l'habitué des comédies plus connes les unes que les autres, on y croit pas : il reste de ce fait un bellâtre et un bien piètre acteur.
En résumé, les Vikings sont ballots, les Anglais sont fourbes (et collabos !... parce que le Roi est très méchant, quel pragmatisme...) et le scénario part à l'eau... mais on ne s'ennuie jamais, ce qui pour un film à grand spectacle de cette époque, restera gravé dans les mémoires... avec bien entendu sa musique tonitruante.