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Un visiteur
3,5
Publiée le 14 décembre 2017
J’entends le propriétaire de mon cinéma d’enfance annoncer le film de la semaine suivante : « LES VIKINGS! » et le cri de trois cents gamins en liesse qui s’en suivait. Le film semble avoir été réalisé expressément pour cette clientèle du samedi après-midi à une époque où le mot ordinateur faisait encore partie de la science-fiction. Les personnages méchants sont caricaturés pour être conspués, les scènes de baisers tournées pour être sifflées, etc. Et cela fonctionne à souhait. Kirk Douglas est à son apogée à la fin des années 50, il s’amuse d’un plateau à l’autre et cela transpire plus que jamais dans la peau d’un Viking balafré. Il en va de même pour Ernest Borgnine qui joue le sadisme la pédale au fond. Heureusement, Tony Curtis, qui est également sur une lancée prolifique comme acteur, incarne le héros avec plus de retenue. Sa conjointe Janeth Leigh est toujours aussi juste et ravissante. Une des grandes réussites du film réside dans les décors notamment ceux où ont été tournées les séquences navales impliquant des reproductions de drakkars. La photographie de Jack Cardiff, qui travaille aussi comme réalisateur en 1958, ajoute beaucoup de crédibilité à la production. En plus des paysages majestueux du fjord de Lim en Croatie et du château de Fort-la-Latte en France, la lumière dans les scènes d’intérieur est impeccable. Si on sait conserver sa naïveté d’enfant comme cinéphile, on se laissera avoir comme il se doit par la terreur des Vikings et les amours princiers… et on sera impatient d’entendre l’annonce du prochain film au programme.
Fabuleux travail d'équipe avec Fleischer à la réalisation, Douglas à la production, Jack Cardiff comme chef opérateur et la musique très inspirée de Mario Nascimbene ! Nous avons là une leçon de cinéma, l'intrigue n'est pas très fufute et possède son lot d'extravagances et de clichés, mais tout est dans la réalisation et la direction d'acteurs (malgré Borgnine qui ne peut s'empêcher de cabotiner) qui rend le film passionnant et attachant. Et puis il y a cette scène étonnante ou Douglas s'amuse à sauter de rame en rame. L'assaut du château anglais est extrêmement bien filmé. Le final (les obsèques de Kirk Douglas) est grandiose. Et n'oublions pas Janet Leigh, resplendissante de beauté (ah cette scène où elle se fait déchirer le dos de sa robe). (Au fait avez-vous remarqué que Kirk Douglas mourrait dans quasiment tous ses films ?)
C'est le film d'aventure par excellence, qui témoigne encore de cette perfection et de cet aspect réaliste des productions hollywoodiennes soignées des années 50. En effet, les historiens contesteront sans doute quelques détails, mais le film conserve une apparente vérité parce que le spectateur a vraiment l'impression d'être plongé dans ce Xème siècle sauvage et barbare, avec ces hommes farouches venus du Nord. Richard Fleischer restitue avec panache cet univers plein de bruit et de fureur, tandis que Kirk Douglas et Ernest Borgnine sont parfaitement crédibles dans leurs rôles ; d'ailleurs Douglas, producteur du film, a souvent dit que c'était son préféré, celui dont il était le plus fier. L'entrée du drakkar dans le fjord sur les sons de corne de brume est superbe, le générique en forme de tapisserie de Bayeux sur les chants guerriers composés par Mario Nascimbene, est très réussi, et le grand morceau de bravoure reste l'attaque du château du roi Aella, figuré par le Fort La Latte en Bretagne, prouvant ainsi que Hollywood a toujours été à l'affût de décors insolites. Lorsqu'on visite aujourd'hui ce château, on se demande comment Fleischer a pu placer ses caméras pour tourner la scène de duel final entre Douglas et Curtis au sommet du donjon, dans un espace aussi réduit ; ceci constitue un exploit aussi bien technique que visuel. En tout cas, une petite salle de Fort La Latte fait perdurer ce souvenir de tournage par de nombreuses photos exposées. Tourné dans les fjords de Norvège magnifiquement photographiés par Jack Cardiff, en Grande Bretagne et en France, le film ne dédaigne pas la violence et l'imagerie bestiale (les moeurs vikings et les scènes de ripailles), le masochisme (l'oeil crevé de Douglas, et son côté suicidaire), et reste un des modèles de ces grands films d'aventure à l'ancienne. Un pur joyau par Odin !
Cette superproduction prenant pour cadre les guerres que menèrent les Vikings contre les Anglais dans l'Europe du Xème siècle s'appuie sur un scénario digne d'un épisode de la mythologie grecque et des séquences de combats spectaculaires. Kirk Douglas, qui est également producteur du film, est surprenant dans son rôle d'anti-héros rustre et brutal. S'il est un peu long par moment, le long-métrage se laisse suivre avec plaisir.
Hollywood qui s'occupe des Vikings, ça fait craindre le pire surtout à cette époque délirante des grandes épopées peplums qui duraient 4 heures. Heureusement, les Vikings ne durent que deux heures, alors embarquons, bon gré mal gré.
Je l'ai vu de nombreuses fois et je sais enfin pourquoi j'en gardais un bon souvenir : la musique ! cette bande originale triomphante et grandiloquente, pleine de majesté signée Mario Nascimbene. Quelle réussite, quelle grandeur... c'est beau.
Puis Kirk Douglas dans le rôle du mauvais garçon au caractère de cochon, Ernest Borgnine en taré du Nord plus vrai que nature : ces deux-là sauvent assurément le film de la noyade.
Le film n'a par ailleurs pas trop mal vieilli, il utilise très peu de carton et un maximum d'extérieurs et de figurants ; la mise en scène de Richard Fleischer est solide.
Mais il faut avouer que cette histoire qui se veut "épique" et "héroïque" déborde également de trous, de raccourcis, d'incongruités et d'invraisemblances : c'est tout Hollywood ça, toujours à en faire des mégatonnes. On a par exemple au 9ème siècle de notre ère un Noir chez les Vikings, carrément ! et toujours à se marrer comme des baleines ces barbus, cette carte postale barbouillée de clichés !
Miss Janet Leigh promène ses obus et son air effarouché de petite princesse bien coiffée alors que Tony Curtis se la joue "sérieux"; lui l'habitué des comédies plus connes les unes que les autres, on y croit pas : il reste de ce fait un bellâtre et un bien piètre acteur.
En résumé, les Vikings sont ballots, les Anglais sont fourbes (et collabos !... parce que le Roi est très méchant, quel pragmatisme...) et le scénario part à l'eau... mais on ne s'ennuie jamais, ce qui pour un film à grand spectacle de cette époque, restera gravé dans les mémoires... avec bien entendu sa musique tonitruante.
Casting mal dirigé, musique ronronnante, combats trop brouillons, des scènes trop théâtrales, manque de souffle épique... le drakkar s'est renversé dans la Mer du Nord avant même que la vague ne le submerge. En dépit de superbes atouts (j'y reviendrai plus bas), le film que proposait hier soir Arte pour les 100 ans de Kirk Douglas constituait il y a 59 ans le meilleur film d'aventures jamais réalisé ! Pourtant, les six décennies qui séparent "Les vikings" à aujourd'hui me font dire qu'il s'agit d'un film vieillot et démodé. Certes, l'on est embarqué dans l'histoire et la mise en scène de Fleisher, mais c'est un trop long et ennuyeux spectacle qui s'est offert à mes yeux. Pourquoi 1 étoile sur 4 allez vous me dire ? Parce qu'il y a un casting d'enfer (Borgnine, Tony Curtis, Janet Leigh, James Donald : voir leur filmographie respective pour s'en donner une opinion positive) dominé par la gu**le charismatique de Kirk Douglas ; la photographie, les paysages et les formidables scènes d'intérieur proposés en Techicolor sont à tomber !; et le nom de Richard Fleisher ("L'étrangleur de Boston", "Conan le destructeur") en tant que réalisateur et son sens de la démesure pour nous raconter une histoire d'enlèvement, d'esclavage et de vikings mérite l'indulgence à l'image d'un duel (Curtis-Douglas) final au sommet. "Les vikings" est entré dans la légende en 1958 grâce à l'artisan Richard Fleisher et au balafré Kirk. Culte et incontournable. Pour les fans douglassiens, incontestablement. Dommage...
Il faut un peu de temps avant que le film ne démarre vraiment, jusqu'au moment où Einar (Kirk Douglas) apparaît pour la première fois. Le film pose alors clairement ses enjeux et instaure une rivalité savoureuse entre les deux prétendants à la main de Morgana (Janet Leigh), qui vont devoir tantôt s'unir tantôt se séparer dans cette aventure aux rebondissements faibles mais primordiales. Car "Les Vikings" est plutôt classique dans son genre, que ce soit dans son écriture, sa gestion du rythme ou sa mise en scène : peu de coups d'éclats dans ce divertissement mais un réel savoir-faire qui s'en dégage, notamment dans la capacité à s'approprier des éléments mythologiques sans pour autant les prendre trop au sérieux. Le film bascule certes d'un humour bon enfant à un premier degré lié à la progression logique de la tension dramatique, mais tient toujours à éviter une tonalité trop sérieuse. Aucune vraie surprise n'émerge de ce film d'aventures, qui reste toutefois savoureux et habilement conté, valant essentiellement pour l'opposition entre Kirk Douglas et Tony Curtis.
Merveilleux classique des années 50, "Les Vikings" incarnent la perfection des productions hollywoodiennes de l'époque. Une distribution importante, des décors magnifiques, des costumes assez réalistes pour l'époque, des figurants, de la reconstitution historique de grande envergure, de l'action et de l'aventure. Un classique, mythique, culte, qui mérite aujourd'hui sont statut de chef-d'oeuvre. Une mise en scène classique, propre et soignée qui nous permet de profiter de l'un des plus grande scène d'attaque d'un château de l'histoire du cinéma. Caméra bien placée, pas de plans serrés, ni trop courts, ni de caméra qui gigote, ni de ralentis débiles ou d’accélérations stupides, du grand spectacle, filmé proprement, comme on savait encore le faire à une l'époque où un film coûtait si cher que l'on ne confiait pas une caméra au premier zozo qui passe. Reconstitution assez fidèle d’après les connaissances socio-historiques et archéologiques de l'époque, Un magnifique générique animant la tapisserie de Bayeux. Seules quelques scènes de romances facultatives viennent niaiser le récit, mais cela fait aussi partie des standards de l'époque.
Un classique de chez classique, qui vaut par la reconstitution des décors, et par la scène de bataille finale. Pour le reste, l'histoire se suit avec plaisir, même si l'ensemble manque parfois d'intensité dramatique et de moments épiques. De plus, les vikings sont un peu caricaturés, même si j'imagine qu'ils n'étaient pas le peuple le plus fin de l'époque médiévale. Dommage, j'attendais un peu mieux d'un film qui constitue l'une des références sur ce thème.
De belles images tournées en France(Cap Fréhel, Fort Lalatte, 22) et en Norvège ? Une photo somptueuse, de belles scènes d’action. Des comédiens qui s'amusent, Kirk Douglas au sommet..... Une ténébreuse histoire de deux « faux frères ». Le « monde civilisé » opposé aux Vikings, venus du Nord Un beau film d'aventures......
Ce film d'aventures résiste très bien à l'usure du temps. Scénario, dialogues, tempo, jeux des acteurs, authenticité des décors : un sans faute. Il est temps de réévaluer les films des Richard Fleisher. L'intrigue (combat de deux demi-frères, amours contrariés, conspirations royales) et quelques détails (main coupée, crémation du tyran avec son casque, batailles à l'épée,...) m'ont étrangement fait penser à Star Wars ! Détail scientifique : ce n'est pas avec une météorite aimantée forgée que se dirigeaient les Vikings dans le brouillard. Mais avec un minéral, la bradorite polie. Sa particularité est de polariser la lumière, même en absence de Soleil. Elle permettait ainsi de se diriger par rapport au soleil, et non avec le pole nord magnétique.
Lorsque j'ai vu ce film tout jeune, j'avoue avoir été impressionné par la scène de la mort de Ragnar avec les loups. C'est une scène dont je me rappelais parfaitement et aujourd'hui elle a toujours cette force et l'histoire, captivante, est une aventure passionnante et vibrante. Et quel casting incroyable.
Extraordinaire ! L'un des plus grands films vikings de tous les temps ! J'aimerai que certaines traditions et certains jeux soient repris dans la série du même nom. Il y a les traditions vikings, les appels à Odin, le jeu avec les rames, des personnages connus, l'attaque d'un château, des lancés de hâches... Magnifique et pas ennuyeux, à voir pour les fans de vikings !
Un excellent film de la grande époque Hollywoodienne. Une épopée formidable et très intérèssante d'un point de vue historique, car on a bien peu de document sur ces vikings. Les paysages naturels sont grandioses, tourné dans de vrais fjords finlandais. La reconstitution de la vie de ces Vikings est passionnante. Le duo Douglas et Curtis fonctionne à merveille . Des scènes d'antologie , par la réalisation et l'écriture : Le sacrifice du chef Viking dans la fosse aux loups , qui supplie pour avoir son épée est très émouvante et pleine de dignité. La scène finale de l'attaque du chateau fort anglais ( tourné en Bretagne ) est excellente , l'attaque est bien décrite avec toute sa lenteur et sa préparation. Et le combat à l'épée finale en haut du donjon est un must absolu. Du cinéma au naturel, authentique comme on aimerait en voir plus souvent et qui nous change de films à effets spéciaux qui perdent de leur authenticité.
Un classique du film d’aventures, avec ses somptueux paysages de fjord de Norvège, ses batailles et scènes spectaculaires de pillage, et son excellent casting (Kirk Douglas terrifiant en brute viking et la sublime Janet Leigh).