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Dora M.
48 abonnés
479 critiques
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3,5
Publiée le 16 novembre 2020
Jack Beauregard (Henry Fonda) est un vieux cowboy réputé, il fait la connaissance d’un autre cowboy qui se présente en tant que “Personne” (Terence Hill). Ce dernier l’admire énormément et souhaite que Jack Beauregard rentre dans la légende en affrontant la Horde sauvage, composée de 150 hommes. La première scène met de suite dans l’ambiance et présente aussi en quelques minutes les facettes du personnage de Jack Beauregard lorsqu’il se rend chez le barbier : prévoyant, observateur, zen, malin et très adroit. L’histoire générale est assez décousue mais je n’ai pas trouvé ça si gênant. J’ai eu plus l’impression d’assister à un enchaînement de petites saynètes avec principalement des affrontements entre cowboys, la plupart du temps très humoristiques. Le personnage de Personne se fait passer pour un comique sans attache, mais il n’est pas si lisse, et cela se traduit par son admiration pour Jack Beauregard depuis son plus jeune âge. C’est assez touchant. Ces deux personnages sont pourtant à l’opposé et c’est ce qui est intéressant dans ce film : s’opposent donc Personne le comique joueur et Jack le vieux cowboy sérieux traditionnel. Pour terminer, ce qui participe à l’ambiance particulière du film, c’est évidemment la musique d’Ennio Morricone.
Un western qui parle d'une homme dont personne ne connais le,nom et qui pourtant essaye d'accomplir des chose en restant sans l'ombre mais un jour il rencontre un vieux cowboy du nom de beauregard que personne pousse à affronter des ennemie plus fort et plus nombreux que lui avec un but bien précis rentrer dans la légende. Un film dont Terence hill et Henry Fonda interprète de bon personnage sympathique mais également fort et courageux , de action des scène de tir et de face à face plutôt bon quelque passage vous fera rire et une music entraînant et qui reste dans la tête. mais en revanche la fin aurai toi être de meilleur en effet à plusieurs reprise le film a l'occasion de terminer de façon de qualité et pourtant la fin est presque bâcler est de faible qualité ce qui est très dommage marque un point négatif .
Encore un western spaghetti pour Sergio Leone et encore une réussite. Comme d'habitude, on retrouve aux côtés du réalisateur des acteurs de talent (il se paye même le luxe de débaucher Henry Fonda) et l'éternel Morricone et ses compositions légendaires. "Mon nom est Personne" se différencie toutefois des précédents western de Leone par une touche d'humour trés appuyée. Culte !!!!
C'est toujours un plaisir de découvrir un western avec des gueules prestigieuses comme celles d'Henry Fonda ou Terence Hill, et d'autant plus lorsque Leone & Morricone sont de la partie. "Mon nom est Personne" développe un scénario plutôt original, celui d'un fan cherchant à faire de sa vedette, une vraie légende. Divertissant et frais, ce western, s'en avoir l'étoffe d'un grand dans cette catégorie, ne s'en tire pourtant pas trop mal.
A la fin de l'âge d'or de Leone et du western italien, le cinéaste produit un nouveau film du genre en créeant la rencontre entre deux icônes : Fonda et Hill ; l'un est le symbole d'un Hollywood révolu et vieilli, l'autre est une star en devenir. Ils se disputent le trône de la nouvelle idole de l'Ouest, le maître et le disciple se confrontent : comme pour Valerii le réalisateur et Leone le producteur, la transmission du savoir se fait. Hill apporte une touche burlesque et rock et Fonda garde une dégaîne à la John Wayne, obligé de porter des lunettes pour tirer quand Hill tire sur des verres au vol tout en étant ivre. Le film est surtout une remise en cause des nouveaux et anciens modes du western, comme Hill entarte un négrier, référence au racisme dans les films d'antan. Valerii ne fait que rapporter les louanges de son maître, reprenant les longues poses du duel, la première séquence silencieuse ; il surmixe d'ailleurs les sons ( dents qui grincent, rasage de barbe ... ) comme pour souligner une violence cachée. Il sait aussi adapter à l'image les paysages magnifiques du western et engager à son côté Morricone, qui mélange classiscisme et modernité en orchestrant une nouvelle version de la Chevauchée des Walkyries. Regrettons que la fin soit un peu bâclée, facile, mais qu'elle mette un terme entre la rivalité d'un vieil Hollywood et d'une nouvelle génération dans un genre en perte de gloire.
Western de transition entre l'époque spaghetti et celle des western parodiques, Mon nom est Personne arrive parfaitement à marier le genre alors agonisant à celui de la comédie, pari pourtant franchement risqué pour moi qui avait par exemple parfois du mal avec les ruptures de ton de la trilogie du dollar et préférait nettement la solennité d'Il était une fois dans l'Ouest. N'empêche, ici les dérives potaches sont si assumées qu'elles habillent définitivement Mon nom est Personne d'une veine parodique, et évitent toute gratuité. La présence de Terrence Hill, figure majeure du western au troisième degré, sonnait déjà comme une signature, face à un Henry Fonda plus classe que jamais dans son rôle de porte-parole du western d'antan (et cette vaste appellation va plus loin que l'époque Leone et de Peckinpah, mais peut remonter jusqu'à Ford, notamment par les valeurs défendues par le personnage de Fonda, généralement absentes du western spaghetti). L'épilogue, qui laisse la maîtrise du colt aux seules mains d'un chien fou incontrôlable, recèle malgré tout l'idée d'une transmission, que les western à suivre, engoncés dans le divertissement bas de gamme, seront comme attendu incapables d'assumer. Mais, s'ils sont conscients de la mort d'un genre dont le western spaghetti était déjà le baroud d'honneur, Leone et Valerii marquent sa disparition dans un sourire. Leur geste est, à l'image de la lettre d'adieu de Jack Beauregard, celui de qui n'aura pas d'héritier direct, mais appelle quand même à poursuivre sa voie d'une manière peut-être détournée, mais toujours, à défaut d'avoir le colt à la ceinture, au moins la main sur le cœur.
Un western à prendre vraiment à la légère. Un contraste saisissant entre Henry Fonda qui est extrêmement sérieux et Terrence Hill qui est un vrai pitre (qui joue le pitre). Quelques très bon moment d'humour et comme toujours une musique culte de Ennio Morricone.
Ce film rejoint la trilogie des "il était une fois" et "le bon la brute et le truand" dans le panthéon des films mythiques de Sergio Leone. Bande son une fois de plus fabuleuse d'ennio moriconne. Le meilleur film avec Terence Hill aussi, dont la filmographie est certes sympathique mais très moyenne.
"Mon nom est Personne" tente de s'imposer dans un autre style par rapport à ce qu'avait fait Leone. Car ci ce dernier avait recours à certaine pointe d'humour qu'on pourrait dire "du far-west", on esty confronté ici à une vraie farce qui serait plutôt issue de la Commedia dell arte. Malgré les pitreries de Terrence Hill, il faut reconnaître que le film est un peu laborieux par moments. En fait la première et la dernière demi-heure me semble les plus intéressantes, mais étant donné qu'il n'y a pas vraiment de scénario, on a tendance à s'assoupir. "Mon nom est Personne" reste quand même amusant et original.
A mi chemin entre le western spagetthi pur jus et la parodie, le film de Valerri réunissant ni plus ni moins que Léone à la production, Moriconne à la musique et un duo principal composé de Terence Hill et Henri Fonda est une belle réussite tranchant clairement avec les productions de l'époque étant également l'un des derniers succès du wester italien.
Surfant sur le charisme de Terence Hill, Mon nom est personne n'en est pas moins un film un peu plus évolué qu'une simple farce notamment via son propos sur le passage de flambeau et l'apport historique des faits d'armes de ses pistoleros dont l'action se déroule à l'aube du 20ème siècle en 1899.
L'action et l'humour peuvent cependant parfois prendre le pas sur l'histoire semblant à certains moments en retrait mais on ne boude jamais son plaisir devant ce classique du western.
Un film énorme ! Il y a l'intelligence du scénario, construit sur les rapports maître-élève et le passage de relais entre deux générations. Il y a l'humour omniprésent et qui (comme Hill et Fonda avec leurs colts) fait toujours mouche. Il y a l'hommage aux grands anciens du western (Peckinpah et sa Horde Sauvage en tête). Il y a la qualité d'une mise en scène qui parvient à réconcilier le pastiche et le spectaculaire. Il y a la musique d'Ennio Morricone, géniale. Et il y a deux acteurs qui portent le film : Terence Hill, pour une fois bien employé et dirigé, et Henry Fonda... évident, tout simplement. Un grand film, qui marque aussi comme la fin de l'époque des grands westerns. Mais comme le dit Personne, "c'est une fin qui a du style" !
Parfois considéré à tort comme un film de Sergio Leone, " mon nom est personne " s'il reçut à sa sortie un accueil enthousiaste du grand public, ne connu pas le même engouement de la part de la critique professionnelle, beaucoup plus réservée à son endroit.
Certes, le nom de Leone apparut lors de la promotion du film " leone présente..." et le spectateur peu attentif tomba parfois dans le panneau commercial. Non, Leone ne réalisa pas " mon nom...".
Leone se brouilla d'ailleurs avec le réalisateur Tonino Valerii pour ce manque de loyauté et ne reconnut jamais sa paternité sur le film.
Il est vrai que Leone participa au scénario et tourna même deux scènes selon la documentation.
Si la première partie est une agréable surprise et tient la route, ce n'est plus le cas de la seconde beaucoup moins réussie et finalement un peu décevante.
Certaines scènes sont même totalement ratées ( je pense à celle qui se déroule dans une "maison de la mort " attraction foraine avec les glaces dédoublées.)
Au plan de la distribution Henri Fonda surclasse Terence Hill, sur tous les plans, bien que l'acteur italien ne démérite jamais.
A titre personnel, je trouve que le côté comique et facétieux et systématique du personnage de Hill, voisin de celui de Trinita incarnés par ce dernier, n'est pas toujours du meilleur goût.
Ceci dit " mon nom est personne " s'il est largement supérieur à beaucoup de "westerns spaghetti" ne peut pas se comparer avec les westerns de Leone.
Toutefois, même si ce n'est aucunement un chef-d'oeuvre, ni même un très bon film, il vaut sans aucun doute la peine d'être vu, ne serait-ce que pour sa première partie et pour, en creux, constater la différence entre un immense cinéaste (Leone) et un metteur en scène poussif et de second ordre ( Valerii)
En 1973, Tonino Valerii épaulé par son maître Sergio Leone signe une parodie de western italien. Henry Fonda dans un personnage traditionnel qui fait figure de légende et Terence Hill en trublion irrespectueux venant briser les codes forment un duo de choc. Leur confrontation avec une bande de mercenaires est simplement prétexte à un mélange des genres, où l’humour burlesque fait une apparition étonnante. Le dénouement très émouvant constitue une belle ouverture sur le temps qui passe et le passage de relais entre générations. Bref, une œuvre dont la nostalgie prégnante marque la fin de la grande période du western spaghetti.