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    Morgan
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     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Cette comédie britannique démarre trop lentement pour pouvoir susciter un grand intérêt, mais devient heureusement de plus en plus folle. Avec une métaphore animale bien vue, des rêves délirants et un acteur principal attachant aux mimiques aussi étranges que drôles, le film finit par devenir tout à fait agréable. "Morgan" prend aussi des libertés narratives parfois audacieuses et jubilatoires, même si elles ont le désavantage de procurer un rythme décousu. Une comédie non sans défauts, mais plaisante grâce à son originalité et à son interprétation.
    Plume231
    Plume231

    3 481 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    De Karel Reisz jusqu'ici, j'avoue ne pas avoir vu grand-chose (même pas "La Maîtresse du lieutenant français", honte sur moi !!!) si ce n'est "Isadora", biopic sur la danseuse anticonformiste Isadora Duncan en manque sérieux de rythme mais la performance hallucinante dans le rôle-titre de Vanessa Redgrave fait que l'oeuvre mérite incontestablement le détour, et l'excellent "Samedi soir, dimanche matin", portrait d'un ouvrier qui ne se soumet que la rage au ventre au conformisme. Du peu que j'ai vu du réalisateur, je peux en déduire qu'il aimait l'anticonformisme et qu'il dirigeait admirablement Vanessa Redgrave.Deux points confirmés ici par "Morgan, fou à lier" auquel on peut malheureusement ajouter un autre point commun avec "Isadora" à savoir le manque sérieux de rythme, ou du moins un rythme pour le moins cahoteux résultant certainement en grande partie d'un scénario qui l'est volontiers. En ressort une oeuvre inégale par moment réussie, par moment inintéressante. J'aurais bien voulu être plus emballé.Reste un fond à base de critique du conformisme qui se portait très bien à l'époque malgré les apparences folles du "Swinging London" et des désillusions qu'a apportées le Communisme. Mais je m'attendais, surtout après la réussite de "Samedi soir, dimanche matin" à un résultat bien meilleur.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Bien que né en Tchécoslovaquie en 1926 et ne comptant que neuf films à son actif, Karel Reisz est encore aujourd’hui considéré comme un réalisateur important du cinéma britannique. Une réputation largement justifiée tant sa courte filmographie est passionnante. C’est en 1960 en tant qu’initiateur du « Free cinema » (moins renommé et prétentieux que la Nouvelle Vague française mais largement aussi passionnant) aux côtés de Tony Richardson, John Schlesinger et Lindsay Anderson qu’il se fait connaître avec « « Samedi soir, dimanche matin » où se révèle Albert Finney. Film d’un réalisme frontal sur la vie tout à la fois rude et monotone du prolétariat anglais. Après un remake réussi mais passé inaperçu de « La force des ténèbres » de Richard Thorpe (1937), il aborde la comédie loufoque sur fond de confrontation sociale avec « Morgan, fou à lier » qui est pour beaucoup, considéré comme son chef d’œuvre. David Warner encore débutant incarne avec bonheur l’un de ces personnages complétement en décalage ou en rébellion face à leur environnement qui peupleront la filmographie de Reisz. Morgan Delft, fils de prolétaires entièrement convaincus par l’émancipation à venir grâce au communisme, est un peintre plutôt doué qui a su séduire Leonie (Vanessa Redgrave), une très riche héritière, grâce à son particularisme fait tout à la fois d’excentricité comportementale et de créativité artistique. Mais la jeune femme a fini par se lasser de ce qui pour ses parents comme pour le voisinage ressemble à un dérèglement psychiatrique relevant d’un traitement à suivre d’urgence. Le divorce est donc facilement prononcé en faveur de Leonie qui envisage d’aussitôt se remarier avec un homme (Robert Stephens) plus en rapport avec ce qu’exigent les mœurs inhérentes à sa condition sociale. Le jeune homme que Reisz nous a présenté au zoo en observation d’un gorille va alors se déchaîner pour tenter de séduire à nouveau Leonie en décuplant de manière outrancière et parfois pathétique ce qui avait pu le séduire lors de leur rencontre. L’effort est parfois récompensé de succès, Leonie continuant d’être séduite par l’extravagance de Morgan qui carbure à fond, permettant à Karel Reisz d’utiliser fort à propos les recettes du « slapstick » tant l’énergie du grand dégingandé qu’est David Warner est étourdissante. N’arrivant pas à se stabiliser intellectuellement et émotionnellement, Morgan est médusé par le comportement animal qui ne s’embarrasse d’aucune retenue de représentation. Une attitude qu’il entend faire sienne de manière un peu enfantine et chabraque qui n’est pas de tout repos pour ceux qui passe à sa proximité. En particulier Leonie et son nouveau fiancé. Karel Reisz complétement en phase avec ses deux acteurs (Prix d’interprétation à Cannes pour Vanessa Redgrave en 1966) ose tout, à la manière de Morgan, en faisant preuve d’une inventivité de très bonne facture comme ce parallèle avec la scène finale de « King Kong » (Robert Schoedsak et Merian Cooper en 1931) quand Morgan entreprend de récupérer sa belle en escaladant le mur de l’hôtel où elle fête son remariage. Des trouvailles de ce type « Morgan, fou à lier » en fourmille sans aucune faute de goût mais est aussi empreint de poésie comme souvent chez Reisz notamment lors des scènes touchantes où tel l’enfant qu’il est resté, Morgan se réfugie chez sa mère, interprétée par une formidable Irene Handl. Karel Reisz était un grand réalisateur. Qu’on se le dise ! Bien que né en Tchécoslovaquie en 1926 et ne comptant que neuf films à son actif, Karel Reisz est encore aujourd’hui considéré comme un réalisateur important du cinéma britannique. Une réputation largement justifiée tant sa courte filmographie est passionnante. C’est en 1960 en tant qu’initiateur du « Free cinema » (moins renommé et prétentieux que la Nouvelle Vague française mais largement aussi passionnant) aux côtés de Tony Richardson, John Schlesinger et Lindsay Anderson qu’il se fait connaître avec « « Samedi soir, dimanche matin » où se révèle Albert Finney. Film d’un réalisme frontal sur la vie tout à la fois rude et monotone du prolétariat anglais. Après un remake réussi mais passé inaperçu de « La force des ténèbres » de Richard Thorpe (1937), il aborde la comédie loufoque sur fond de confrontation sociale avec « Morgan » qui est pour beaucoup, considéré comme son chef d’œuvre.
    David Warner encore débutant incarne avec bonheur l’un de ces personnages complètement en décalage ou en rébellion face à leur environnement qui peupleront la filmographie de Reisz. Morgan Delft, fils de prolétaires entièrement convaincus par l’émancipation à venir grâce au communisme, est un peintre plutôt doué qui a su séduire Leonie (Vanessa Redgrave), une très riche héritière, grâce à son particularisme fait tout à la fois d’excentricité comportementale et de créativité artistique. Mais la jeune femme a fini par se lasser de ce qui pour ses parents comme pour le voisinage ressemble à un dérèglement psychiatrique relevant d’un traitement à suivre d’urgence. Le divorce est donc facilement prononcé en faveur de Leonie qui envisage d’aussitôt se remarier avec un homme (Robert Stephens) plus en rapport avec ce qu’exigent les mœurs inhérentes à sa condition sociale.
    Le jeune homme que Reisz nous a présenté au zoo en observation d’un gorille va alors se déchaîner pour tenter de séduire à nouveau Leonie en décuplant de manière outrancière et parfois pathétique ce qui avait pu la séduire lors de leur rencontre. L’effort est parfois récompensé de succès, Leonie continuant d’être charmée par l’extravagance de Morgan qui carbure à fond, permettant à Karel Reisz d’utiliser fort à propos les recettes du « slapstick » tant l’énergie du grand dégingandé qu’est David Warner est étourdissante. N’arrivant pas à se stabiliser intellectuellement et émotionnellement, Morgan est médusé par le comportement animal qui ne s’embarrasse d’aucune retenue de représentation. Une attitude qu’il entend faire sienne de manière un peu enfantine et chabraque qui n’est pas de tout repos pour ceux qui passe à sa proximité. En particulier Leonie et son nouveau fiancé.
    Karel Reisz complètement en phase avec ses deux acteurs (Prix d’interprétation à Cannes pour Vanessa Redgrave en 1966) ose tout, à la manière de Morgan, en faisant preuve d’une inventivité de très bonne facture comme ce parallèle avec la scène finale de « King Kong » (Robert Schoedsak et Merian Cooper en 1931) quand Morgan entreprend de récupérer sa belle en escaladant le mur de l’hôtel où elle fête son remariage. Des trouvailles de ce type « Morgan » en fourmille sans aucune faute de goût mais est aussi empreint de poésie comme souvent chez Karel Reisz notamment lors des scènes touchantes où tel l’enfant qu’il est resté, Morgan se réfugie chez sa mère, interprétée par une formidable Irene Handl. Karel Reisz était un grand réalisateur. Qu’on se le dise !
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    Morgan semblerait en 2011 un fantôme des doux dingues circulant à cette époque-là, imprégnés des stars produites par "Le Swinging London", manière de s'habiller, de se comporter, de penser... A l'environnement ingrat, industriel, répondent le design, la photo, la mode, la musique : une vie d'artiste. Aujourd'hui, qui sait, on mettrait Morgan en prison ?... Sorte de Grand Duduche imbibé de King-Kong, de Tarzan et Jane, il est l'amoureux qui se rabat sur le communisme, effondré que sa belle lui préfère un bourgeois afin de reprendre une identité plutôt houspillée... Plane la grande pulsion des sixties, cette formidable zone de liberté d'après-guerre qui gommait les différences de milieux. Une embellie économique évidente, un bond en avant des moeurs et pourtant l'envie de révolution typique des étudiants avides de paix sur terre attisée par les grands penseurs. Un noir et blanc foutraque aux images qui parfois s'accélèrent comme dans Benny Hill... Des moments lancinants, de "glandouille" et d'autres, magiques, le policeman qui compose avec la modernité, l'accent cockney dans le café maternel, le feu au dos du gorille... L'occasion aussi de retrouver Vanessa Redgrave, un modèle de pionnières des années soixante avec coupe de cheveux et silhouette très petite fille, mine de rien déterminée malgré un brin d'hésitation dans ses choix intimes.
    velocio
    velocio

    1 166 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Le film que j'emporterais sur une île déserte ! Je l'ai pourtant déjà vu 8 fois en salle. Un film d'amour fou, un film qui annonce 68, David Werner et Vanessa Redgrave extraordinaires. A noter que, le 4 juin 2013, ce film est sorti en DVD, VOST. A ne pas manquer !
    Pascal
    Pascal

    118 abonnés 1 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    Dans un classement effectué par la revue positif pour célébrer son 50em anniversaire dédié aux préférences cinématographiques de ses collaborateurs, une d'entre elles, l'éminente Françoise Aude, cite "Morgan". Bien qu'amateur des premiers films de la nouvelle vague Britannique, je reconnais que "Morgan" m'a laissé sur ma faim. Présenté sous une forme humoristique qui s'apparente à celle des films de jacques Tati ou à ceux de Marco Ferreri, "Morgan" nous présente un personnage élevé dans une ambiance familiale communiste et qui est marié à une jolie femme de la bourgeoisie anglaise. Son comportement pour le moins étrange, conduit son épouse à demander le divorce. Mais Morgan le refuse et cherche à reconquérir son ex épouse. Quel est le point de vue du réalisateur ? Sans doute, Karel Reisz s'intéresse t il à la place du communisme en angleterre, lui dont le pays d'origine, la Tchécoslovaquie est au moment du film ( 1966) sous l'influence de l'union soviétique. Rappelons que deux ans plus tard en 1968, l'insurrection de Prague sera réprimée. Le film est aussi peut-être, le portrait d'un homme atteint d'une maladie mentale, une sorte de doux dingue et les conséquences de sa pathologie dans ses rapports sociaux. Le film permis a Vanessa Redgrave d'obtenir le prix d'interprétation à Cannes. Je dois reconnaître que le film ne m'a pas vraiment séduit. C'est à mes yeux un film plutôt raté d'un réalisateur excellent. Rappelons que si Karel Reisz ne mis en scène que 9 longs métrages de fiction dans sa carrière, parmi eux se trouvent "samedi soir, dimanche matin" et " la maîtresse du lieutenant français " ( cf mon compte) qui sont des sommets de l'art cinématographique. Je ne rejoindrai pas Francoise Aude dans son choix. Cette dernière avait certainement vu quelque chose dans ce film qui m 'a échappé.
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2010
    un film très drôle et décalé, c'est parfoid du grand n'importe quoi, et avec la toujours très belle Vanessa Redgrave
    Les meilleurs films de tous les temps
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