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    La Double vie de Véronique
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    3,7
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    56 critiques spectateurs

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    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2012
    L'image du double est une idée qui a obsédé de nombreux écrivains, d'Edgar Poe à Dostoïevski.
    Kieslowski reprend cette idée et part d'un personnage déjà ébauché dans Le Décalogue 9 : une musicienne souffrant d'une fragilité cardiaque.
    Il y a Weronika, il y a Véronique. L'une est Polonaise, l'autre Française. Elles n'ont strictement rien en commun, à un détail près : elles sont totalement identiques. Elles arrivent à communiquer entre elles inconsciemment, et quand Weronika meurt brutalement, Véronique le ressent au plus profond d'elle-même. La mort de Weronika, que l'on avait suivi dans la première partie du film, constitue le pivot de l'action, et on passe de Weronika à Véronique dont les pensées et les actions sont des échos à celles de Weronika. Marionnettes, jumelles, fées ? Que sont-elles ? Kieslowski les suit dans leurs villes respectives avec toute la virtuosité de sa caméra, et des filtres de couleur caressantes. Sa mise en scène valse dans la ville, et l'on suit avec douceur les pas des Véroniques. Irène Jacob incarne les deux avec un talent inoubliable : impossible de détacher ses yeux de ses yeux à elle, de suivre son envoutante présence.
    Il s'agit certainement du film de Kieslowski le plus agréable à regarder, et la beauté d'Irène Jacob y est sans doute pour beaucoup. Mystique, rêveur et déroutant, La Double vie de Véronique se regarde avec passion et presque volupté.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2008
    Comme dans tous les films de Krzysztof Kieslowski, la musique de Zbigniew Preisner a une place plus qu’importante puisqu’elle est un élément majeur de ses films. La musique est d’ailleurs toujours magnifique et envoutante. Certains plans sont des plus intéressants comme le passage du concert dans la première partie. Je l’ai vu en noir et blanc ce qui donne une sensation qui doit être différente par rapport a la version couleur. Par exemple la séquence des marionnettes a un rendu certainement meilleur dans la version noir et blanc que dans la version couleur.
    La Double vie de Véronique est très bien filmé mais pour ce qui est de l’histoire j’ai plus été emballée par son décalogue ou sa trilogie avec notamment bleu et rouge.
    pierrre s.
    pierrre s.

    351 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Irène Jacob est très bien dans son double rôle, mais le film devient vite ennuyant et rien ne s'y passe réellement.
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quel film merveilleux ! Une histoire d’amour, une histoire sur les trésors précieux de la vie, sur le destin ,la fatalité. Keslowski atteint le sublime avec « La double vie de Véronique ». Le cinéaste polonais nous fait pénétrer dans la « sphère intime » de Véronique / Weronika. « L’histoire d’une vie qui continue, quittant un être pour se perpétuer dans le corps et l’âme d’un autre être ». Kieslowski prend la main du spectateur et l’entraîne dans un univers charnel, troublant, remplis de désirs où l’être humain doit se fier aux signes et aux moindres détails de la vie. Hypnotique par sa sublime musique signée Zbigniew Preisner, « La double vie de Véronique » est construit autour des sensations, des impressions par une virtuosité et une pureté des images rarement atteinte au Cinéma. Comment ne pas tomber amoureux de la sublime Irène Jacob ? La jeune comédienne récompensée par le prix d'interprétation à Cannes en 1991 élève le film vers l'irrationnel et incarne la grâce et la fragilité à l'état pur. Radieuse, lumineuse, elle devient alors fantasme intouchable toujours auréolé d'une aura quasi-irréelle. Jamais les mystères de la vie n'auront été aussi troublants et on sort du cinéma bouleversé et convaincu qu'un être sur Terre nous ressemble physiquement et psychologiquement. Beaucoup de sentiments passent par le non-dit et l'atmosphère érotico-sensuelle qui nous font aimer le cinéma, qui nous font aimer la vie. Oeuvre sur les coïncidences, les intuitions, les connexions immatérielles et pourtant réelles, sur les sensations, sur la vie, sur la mort, sur le destin. Comment résumer la plus belle scène du film (et une des plus belles du cinéma) où Weronika rend son dernier souffle durant l'envolée lyrique du récital ? Où on sent de manière palpable une âme s'envolée vers un autre corps..."La Double vie de Véronique" est un film touché par la grâce, virtuose, une expérience unique, une ode à la vie, époustouflant, riche en symboles, sur la quête de soi. Chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2008
    sublime et virtuose
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2022
    C’est ici la question du double et de l’alter ego qui est abordée. Sommes-nous en correspondance secrète sans pour autant connaître l’existence cachée de cet autre nous-même ?
    Le film recoupe toutes les dimensions qui font la nature du cinéma de Kieślowski ; les trois dimensions politique, métaphysique et esthétique.
    En premier lieu, la piste politique. Une courte séquence met en scène Weronika à Varsovie durant une manifestation. Il n’y a aucune indication visant à replacer le contexte, mais on peut penser qu’il s’agit d’une référence à l’agitation politique qui secoue l’Europe de l’est entre 1989 et 1991. C’est à ce moment précis que Weronika croise son double occidental. Le thème de la rencontre des deux Europes, séparées depuis plusieurs décennies par le Rideau de Fer, sera repris par la suite dans Trois Couleurs : Blanc en 1994.
    Ensuite, la piste métaphysique au travers des questions de hasard, de destin. La mort n’est rien d’autre que l’apogée du hasard, et elle parcourt l'œuvre du réalisateur. L’omniprésence de la couleur verte, qui colore de façon irréelle l’ensemble du film, renvoie à cette dimension. Le vert c’est “la couleur du hasard, du jeu, du destin, du sort, de la chance” (Le petit livre des couleurs de Michel Pastoureau et Dominique Simonnet). Mais c’est aussi une couleur ambivalente ; elle tend aussi à la malchance, spoiler: ici la mort de Weronika
    . La question du double et du destin est également sensible dans la relation entre Véronique et le marionnettiste. On peut se demander si cet homme ne serait pas le double du réalisateur lui-même. C’est ce que suggère une des dernières séquences du film au cours de laquelle le personnage confectionne deux marionnettes à l’image de Véronique (et Weronika ?).
    Enfin, la piste esthétique : en 1912, Marc Chagall peint Golgotha dont les deux couleurs principales sont le rouge et le vert (deux couleurs très présentes dans le film). L’évocation du peintre par le père de Véronique permet de se replonger dans la tradition chrétienne qui veut que Sainte Véronique, lors de la montée au Golgotha, propose au Christ portant la croix, son voile pour qu’il s’essuie le front. Sur ce tissu, le visage du Christ s’imprime miraculeusement. Il s’agit d’un double dont l’iconographie chrétienne multipliera les exemples ; c’est le Saint-Suaire.
    A noter l’importance de la bande son, en particulier dans la scène de l’écoute de la mini-cassette où l’on entend les bruitages liés aux scènes suivantes, ce qui donne une intensité très particulière.
    xavierch
    xavierch

    44 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Encore un film pseudi-intellectuel, parfait pour les critiques de cinéma. Moi, j'ai tenu 1h, et à force d'être embrouillé par le réalisateur sans avoir une réponse, et bien, j'ai décroché et fini par arrêter. Je ne comprends décidément pas ce genre de films, comme par exemple souvent les films avec Juliette Binoche, qui joue d'ailleurs dans Bleu, un autre film de Kieslowski, qui s'amuse à embrouiller le scénario, sans que l'on puisse s'y retrouver un temps soit peu, et essayer de s'accrocher... je n'ai pas trouvé non plus exceptionnelle Irène Jacob, car l'on voit parfaitement qu'elle ne chante pas.
    1ppy
    1ppy

    11 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2008
    Je suis passé complètement à côté
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2021
    L'histoire de deux femmes identiques nées aux deux extrémités de l'Europe et reliées uniquement par un lien spirituel ténu dont aucune n'a pleinement conscience pose la question suivante sommes-nous vraiment seuls au monde. Le réalisateur Krzysztof Kieslowski n'apporte pas beaucoup plus qu'une réponse affirmative et le concept lui-même est limité car les deux Véroniques ne sont jamais autorisées à se rencontrer car si elles le faisaient l'ensemble ne serait qu'un autre épisode de la Quatrième Dimension. C'est assurément un film très vague principalement axée sur la poursuite d'un marionnettiste énigmatique par la Véronique française. Le long du chemin on trouve quelques suggestions intrigantes et aguicheuses de plusieurs similitudes plus que fortuites entre les deux femmes mais l'effet n'est pas différent de celui d'un film où il manque une scène sur trois et parce que le fardeau de la signification est placé entièrement sur le spectateur il risque d'exaspérer quiconque s'attend à une histoire plus cohérente et logique comme moi...
    Ti Nou
    Ti Nou

    407 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    Certes "La double vie de Véronique" est, formellement, très joli. Kieslowski a l’art de créer de belles images. Elles sont, de plus, associées à une très jolie BO de Preisner. Dommage que le récit de ces deux vies croisées manque de force et d’impact.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    Sur un récit imaginaire, proche du surnaturel ( deux êtres identiques dans deux pays différents ) Kieslowski déroule un procédé cinématographique d’une extrême sensibilité, dans l’esthétique raffinée d’une mise en scène quasi abstraite. La solitude de Véronika à Cracovie confrontée à ce double possible quelques part dans le monde. Elle croit l’apercevoir dans un car de touristes quittant précipitamment la place du marché où une manifestation va être dispersée par la police. Où l’amertume d’une histoire écourtée par la maladie s’efface devant la sérénité d’un avenir plus rayonnant. Véronique en France donne le meilleur d’elle-même dans une quête amoureuse qu’elle ne mène jamais à son terme. Car en a-t-elle le droit, elle, à la santé tout aussi fragile que son alter-ego, cet ailleurs qui la taraude ? Qui la fait vivre dans l’ombre de la mort… Il y a 30 ans Krzysztof Kieslowski interrogeait à sa façon le monde. Parti peu après, il nous laisse avec les mêmes interrogations. Elles sont toujours d’actualité, son film aussi .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 novembre 2006
    Irène Jacob a une beauté simple, pure et en même temps terriblement envoûtante. Le film intrigant, distille par petites touches son charme et son mystère doit néanmoins beaucoup à sa très belle et lancinante musique qui imprime votre mémoire. Le film s'achève et laisse le spectateur troublé. Et ravi. A voir et à revoir.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2019
    Évidemment, une telle utilisation de la lumière, de la musique, des émotions, du mystère, cela ne peut laisser indifférent. Aimer ? Détester ? Ce film inégal, parfois ennuyeux, parfois magique, m'aura plutôt convaincu.
    Alasky
    Alasky

    286 abonnés 3 082 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Je n'ai pas été captivée du tout par l'histoire j'en suis presque désolée, tant les critiques à l'égard de ce film sont élogieuses. Mais l'actrice principale est excellente, et la photo de ce film est juste sublime.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2020
    Krzysztof Kieślowski est un grand réalisateur, c’est incontestable. Toutefois, ses films ne sont pas pour autant toujours très passionnants à suivre. La Double Vie de Véronique en est l’exemple type. D’un point de vue purement cinématographique, le film est excellent : la photographie est magnifique, la musique est sublime et les acteurs sont très bons (à commencer une Irène Jacob au summum de sa beauté). Hélas, l’histoire ne possède rien de véritablement intéressant (surtout dans sa partie française qui occupe les deux tiers du film). La Double Vie de Véronique est donc un film éblouissant d’un point de vue formel mais qui peut rapidement ennuyer son spectateur. Dommage !
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