Marrante au début, l'exubérante Poppy devient à la longue tellement exaspérante que si par hasard Scott, son moniteur d'auto-école à tendance psychopathe, en venait à la trucider, là, par simple agacement, on lui trouverait quelques circonstances atténuantes. Moins drôle et bien plus grave que ne l'annonçait le buzz, Be Happy est aussi moins réussi qu'attendu. A noter que Eddie Marsan tire également très bien son épingle du jeu.
une étoile pour l'actrice et pour le moniteur d'auto école. à part ça, si vous avez lu les Martine quand vous étiez petit, et bien voilà ce qu'elle aurait pu devenir : une suite de sketchs sans aucun interêt, de Martine va en boite de nuit Martine picole, Martine apprend à conduire,Martine amoureuse, Martine travaille, Martine en famille...c'est d'une niaiserie incommensurable, on baille tant et tant qu'on prie pour que ça s'arrête tellement c'est ininterressant. naturellement, la critique a trouvé ça génial, c'est du Mike leigh vous comprenez ? je dois être trop bête, ou alors trop précoce puisque j'ai assimilé les histoires de Martine depuis longtemps.
Un film original, mais qui lasse vite. L'histoire de cette fille toujours heureuse devient vite ennuyante, tellement le personnage manque de profondeur.
D'une platitude exaspérante, tout autant que l'actrice principale... De ce fade bouillon on ne retiendra rien, mis à part peut être l'interprétation du moniteur d'auto-école. La BO est à la hauteur de la niaiserie du scénario, transparente et insipide. Ou le réalisateur veut-il en venir? Après 2h de film on se le demande encore...A fuir!
Be Happy, un film qui fait du bien, qui donne envie de changer pour être mieux avec sois-même et avec les autres. Un film qui donne envie de changer notre vision du monde, de partager le bonheur et de rendre les autres heureux. Un film qui motive a être plus heureux et toujours garder le smile! J'ai découvert Sally Hawkins dans "Blue Jasmine" et dans ce film je suis tomber sous son charme. Je trouve qu'elle incarne la femme parfaite dans son rôle de "Poppy", si j'avais quelqu'un comme ça dans mon entourage je serais bien plus heureux encore. C'est un film qui doit être vu car il donne de l'énergie positive.
Une horreur... Plus le film avance, plus l'héroïne nous crée un sentiment de haine. Son rire constant accompagné de répliques toujours plus vives et débiles fait de ce film une nullité sans nom. Alors faut-il chercher un sens existentiel voire philosophique à sa crédulité quotidienne ? Je ne sais pas ou je ne l'ai pas trouvé. J'ai juste eu un sentiment de colère intense qui, même après la fin du film, a continué à s'animer en moi.
Be happy de Mike Leigh est un concentré de bonheur, une pilule extatique qui fait du bien dans notre vieux monde cynique et cruel (vraiment). Poppy, son héroïne parait même un peu niaise tant on a perdu l'habitude de voir des personnages aussi positifs et rayonnants, au cinéma ou...dans la ville réelle. Ne pas croire pour autant que Leigh fasse preuve d'angélisme : le manque d'amour, la violence, la folie sont aussi présents dans ce splendide hymne à la joie et au partage. Drôle, le film l'est de bout en bout avec quelques scènes d'anthologie burlesques, tendres et acides à la fois. Le bonheur est contagieux, on l'attrape facilement en regardant Be happy. Courez-y !
Circulez, il n'y a rien à voir. Après 6 jours il me reste 2 scènes à signaler: la prof de flamenco, hilarante et hystérique, et le prof de conduite vraiment flippant (très bon comédien d'ailleurs). Pour le reste: rien! Ce "be happy" m'a fait une sale impression. Le bonheur de la miss? il me fait froid dans le dos tellement il est virtuel et creux!
Un petit film léger de Mike Leigh, une sorte de film mosaique aux multiples scénettes qui nous montre l'héroine qui vit sa vie comme une aventure et se laisse porter au gré du vent. . Elle prend ses petits cours de flamenco, elle a une petite vie bien réglée, jusqu' à elle se décide à prendre des cours de conduite. Son prof d'auto école, un bougon acariatre va lui boulverser sa vie. Le tout est un peu déjanté, et la mise en scène un peu molle.
Une semi-bab qui travaille au sein de l'éducation Nationale Anglaise et qui fait plouf plouf dans un film ou il ne se passe rien . Don't Worry be Happy.
Je suis très partagé au moment d'écrire sur Happy Go Lucky car j'ai beaucoup de tendresse pour l'objectif de l'auteur (réaliser un feel good movie basé sur un personnage à l'optimisme inébranlable) et certains aspects du résultat, j'ai notamment aimé le rythme particulier et le fait d'avoir choisi des actrices assez éloignées des canons de beauté standards. Mais la création de Mike Leigh a aussi pas mal de défauts. Ce que je reproche le plus au film c'est la faiblesse de son scénario. Il n'y a pas vraiment de rebondissement et le dénouement est prévisible. Certaines scènes ne fonctionnent pas (la discussion "alcolisée" d'après nightclub ou la scène nuptiale trop longue) et d'autres n'apporte pas grand chose (la visite chez l'osthéo, le SDF). Le film se suit sans déplaisir mais ne m'a jamais captivé ou vraiment fait rire. Même s'il est difficile d'avouer, sous peine d'être taxé de pisse aigre, que Sally est insupportable, ses gloussements incessants et la réalisation obsédée (il n'y a pas une scène sans Sally et le plus souvent son visage en gros plan) peuvent agacer. Il est vraiment étrange qu'un personnage qui irradie la bonne humeur puisse insupporter, c'est tellement antinomique ! D'autant que la performance de Sally Hawkins est réussie. Pourtant j'ai trouvé étrange de voir quelqu'un rire de tout, tout le temps, qu'elle soit avec ses amis, son amoureux ou au travail. Elle semble ne rien prendre au sérieux ce qui la rend, elle-même difficile à considérer. Pire, son sourire imperturbable rend difficile l'identification à une personne qui réagit comme un robot, un automate imperturbablement heureux mais dont le coté systématique est finalement plutôt inquiétant. Un dialogue assez balourd conclut un Happy Go Lucky rafraîchissant mais léger, porté par une Poppy que l'on aimerait toutefois croiser plus souvent dans la rue. Une scène : le Flamenco