Derniers Avis : Be Happy - Page 22

Voilà une comédie sympathique (qui aurait mérité un meilleur titre en français) entièrement portée par Sally Hawkins, dans le rôle d'une célibataire attachante, drôle et aussi agaçante. Quant à Alexis Zergerman, elle tient un rôle classique mais néanmoins réussi de la colocataire fidèle et à l'écoute. La séquence avec le professeur de flamenco est tout bonnement hilarante. C'est aussi l'ensemble des scènes avec Eddie Marsan qui apporte de l'épaisseur à l'ensemble. Plaisant.

LA daube de l'année !
Non franchement, les critiques presse sont vraiment aveugles !
J'ai eu la "chance" de la voir en avant-première. J'étais accompagné d'1 super fan du réalisateur et on a passé un moment interminable !
Au bout de 30 minutes, on a décroché : agacés par la débilité de Poppy ! Elle n'est ni naïve, ni sympathique, elle est juste casse-bonbons !
Le scénario est inexistant, digne d'un "Martine passe son permis de conduire". La réalisation est très approximative et plein de plans qui ne servent à rien, c'est long, poussif, pas drôle et même ridicule...
Parfait pour les Bobos qui trouveront Poppy attachante et géniale.

BE HAPPY est une ôde à la bonne humeur. Poppy, personnage décalé, intelligent et atypique, incarne l'optimisme, la générosité, l'enthousiasme et la joie de vivre rien que par son smiley permanent et au bonheur communicatif. Sans jamais se prendre au sérieux mais tout en respectant une ligne conductrice (sans mauvais jeu de mots) moraliste sur le regard de la société terne et en berne de bonheur (l'individualisme, l'excès de modernisme, le conformisme, les idées reçues…) le film se veut seulement drôle et positif. Une comédie hyper humaniste qui en cette fin d'été apporte encore un peu de soleil dans les coeurs!

Happy-go-lucky (on préfère le titre original à la plate « traduction » française) consacre la supériorité du cinéma anglais sur les films indie américains, souvent boursouflés d’inanité (« Once », « Juno »…). Cette ode à la positive attitude nous entraîne à la suite de Poppy, jeune institutrice atteinte d’une incurable bonne humeur, cependant non dupe des choses de la vie. A cet égard, l’ultime scène avec son double inversé témoigne d’une réelle profondeur jusque là cachée par le burlesque des évènements. La tragédie n’est pas loin mais Mike Leigh la revêt de fantaisie ailée. Un amour de petit film par un grand poète.

Une Merveille, du rire, du rire, du rire, du rire, du rire, c'est touchant, drôle, merveilleux .

J'ai surtout aimé le jeu de l'actrice. Elle est rigolote, de bonne humeur, toujours le sourire au visage. J'aimerai être un peu plus comme ça aussi. Un personnage complètement déjanté et loufoque. Elle peut énerver certaine personne avec ce surtrop de bonne humeur, mais moi j'ai bien aimé. En ce qui concerne le film en lui même, c'est un plat dans certaines scènes, c'est dommage.

Une actrice radieuse pour un film radieux qui donne la pêche.

En aucun cas déçue, mais étonnée d'une telle bonne humeur permanente. Poppy est une fille adorable, un brin loufoque, kitsch et ... heureuse, tout simplement. Avec ses répliques bien placées, sa banane omniprésente, et un look déjanté elle a de quoi aller loin. Elle ne demande rien à personne, profite de ce qui lui est donné et essaie de rendre les gens heureux ou au moins souriant l'espace d'un instant.
Ceux qui la compare à Amélie Poulain, c'est non, et ceux qui la trouve exaspérante, je trouve cela bizarre. J'aimerai beaucoup rencontré une personne tel qu'elle. A voir =).

Enfin un film qui met la patate !!! N'hésitez pas à aller voir ce film si vous avez un coup de cafard: Poppy et sa "positive attitude" vont vous redonner goût au bonheur !
Un grand bravo à Mike Leigh qui nous prouve qu'il est également capable de faire des comédies.

"Be Happy", avant tout, est un film véritablement surprenant. Un film que l'on peut typiquement nommer de 'tranche de vie' , tant le développement du scénario ne tient pas sur un évènement-clé, mais sur l'enfilade d'un point quelconque à autre point quelconque. Il y a bien une évolution dans l'humeur de Poppy, mais la force du film vient justement de sa mise en place venue de nulle part. Elle permet d'ancrer le film pour que notre imagination fasse le travail du passé et du futur, avec toujours le sensation de se dire que la vie est si passionnante que l'on ne peut en décrire qu'un moment. "Be Happy", c'est aussi le retour d'un cinéaste que l'on pourrait reprocher d'être à côté de ses pompes s'il n'avait pas derrière lui une filmographie de l'Angleterre sociale, radiographie des tortures de l'âme et de la sinuosité des destinées. Cette obscurité tout d'un coup évaporée, comme si tout n'était que trompe-l'oeil (car "Be Happy" s'éloigne sûrement plus de la réalité que les précédents films de Mike Leigh, et pourtant il paraît plus vrai encore), cet éclarci somptueux, beau parce que d'une naïveté originale qui cache pourtant beaucoup de choses - dont les notions d'apparences artistiques - a une force assez singulière, puisée dans une représentation de l'Angleterre à l'image de son héroïne, kitsch, chaleureuse et tonique. Mais qu'on se le dise tout de suite, Mike Leigh ne cherche en aucun cas de s'approcher le plus possible de la réalité. Ces morceaux au hasard, formant peu à peu un mode de vie, une culture, forgeant une humanité au personnage, ne sont juste qu'une métaphore du possible, une rampe d'espoir céleste dans laquelle le cinéaste britannique trouve la grâce en un plan sur un jeune enfant dessinant, en tout cas sûrement beaucoup plus que la recherche par le biais de l'application et du constat d'un épanouissement universel dans "Entre les murs". Ceci dit, ce rayon de soleil, cette potion magique redonnant le sourire et le confort ne serait rien sans la ravissant