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Synopsis
Le commissaire Mattei, de la brigade criminelle, est chargé de convoyer le détenu Vogel dans le train de nuit reliant Marseille à Paris. Malgré toutes les précautions prises, ce dernier parvient à s’évader en pleine campagne. Au même moment, un homme nommé Corey sort de prison après cinq années de détention. Il décide de se rendre à Paris car l’un des gardiens lui a parlé d’un coup à faire dans une bijouterie place Vendôme. Alors que Corey fait une halte dans un restaurant, Vogel trouve refuge dans le coffre de sa voiture. Le conducteur le repère et les deux hommes font connaissance. Ensemble, ils vont œuvrer sur le casse, bientôt rejoints par Jansen, un ancien flic devenu criminel...
J'avais surtout entendu parler du Cercle rouge car c'était l'avant-dernier film du regretté André Bourvil. Et puis je me suis décidé à le voir à la vue de sa réputation et de celle de son réalisateur, Melville. Ayant vu l'Armée des ombres, je suis un petit peu familier à la mise en scène du bonhomme, et ce film s'inscrit directement comme un vrai Melville : c'est lent, très lent, les mouvements de caméra sont délicats, Melville ...
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Tulio
14 abonnés
23 critiques
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4,0
Publiée le 8 juillet 2013
Avant-dernier film dans lequel apparaît Bourvil, Le Cercle Rouge est un excellent film policier, qui nous tient en haleine durant toute sa durée (140 minutes !). Avec une mise en scène unique en son genre et hors du commun (la séquence du casse dure 25 minutes et ne bénéficie d'aucun dialogue), ce film est le seul où Bourvil incarne un personnage sérieux, voir torturé. La fin est également très tragique car l'on s'attache facilement ...
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Roy Batty
119 abonnés
215 critiques
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5,0
Publiée le 24 septembre 2014
"Le Cercle rouge" est un grand film policier, réalisé par un des réalisateurs de La Nouvelle Vague, Jean-Pierre Melville, qui signe sans doute là son plus grand film. Le scénario est impeccable, tout comme la mise en scène, mais ce que l’on retient de ce film en premier, c’est le jeu des acteurs. Je commencerai par un acteur plus habitué aux rôles comiques et légers : Bourvil. Dans ce film, il prouve à tout le monde qu’il est ...
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Cécile HARISTOY
16 abonnés
117 critiques
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4,0
Publiée le 8 juillet 2013
Bon, c'est pas tout jeune, c'est sûr, et ça a pas mal vieilli. Après, deux façons de juger le film : soit avec les yeux du cinéphile esthète, appréciant justement la mise en scène d'époque, l'action lente et l'économie de dialogues qui sont la marque du "Cercle rouge" ; soit avec les yeux du cinéphile 100 % ancré dans son temps, imperméable au côté vintage, amateur d'action percutante et de dialogues coups de poing. Affaire de ...
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Jean-Pierre Melville avait initialement prévu un autre casting pour Le Cercle rouge : Lino Ventura dans le rôle de Mattéi, Paul Meurisse pour Jansen et Jean-Paul Belmondo pour de Vogel.
Une citation de Krishna
Jean-Pierre Melville cite dans son film une phrase de Krishna qui explique le titre du Cercle rouge : Quand des hommes même s'ils s'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge."
Rôle dramatique pour Bourvil
Bourvil interprète l'un de ses rares rôles dramatiques après Le Miroir a deux faces (1958) et L'Arbre de Noël (1969). Pour la première fois de sa carrière, il est crédité au générique avec son nom et son prénom : André Bourvil. Il décédera peu de temps après le tournage.
Un Chef D'oeuvre du polar Français tout simplement . Bourvil est grandiose dans ce rôle sèrieux ... Les autres sont tous énormes également ... 5/5 !!!
willycopresto
Avant-dernier film de Bourvil avant qu'il ne s'éteigne à l'âge de 53 ans : il se savait condamné mais tournait encore malgré ses souffrances. D'ailleurs, il n'a pas la même façon de jouer que d'habitude et on se demande s'il était à l'aise dans ce film où il a un rôle sérieux. Il mourra sans avoir vu le succès de ce film : 4,3 MM de spectateurs Si Delon et Montand remplissent leur contrat, je n'ai pas aimé le jeu de Volonte... Dommage que le casting inirtial qui devait réunir Ventura, Meurisse et Belmondo n'ait pu voir le jour. Il y a beaucoup de petites invraisemblances, et quand Delon agite le volant de sa voiture, elle ne bouge pas d'un iota, mais ce très long polar offre un bon moment de suspense.
spider1990
4/5 vu au cinéma je le marque dans ma liste verte des très bons films (quelques problèmes mineurs dans le montage, peut être à cause de la copie).
Ozzmovies
Un trio de gangster (incarné par Alain Delon, Gian Maria Volonte et Yves Montant, excusez du peu !) au profil différent mais ultra professionnel, pour un hold-up de haute voltige où l'on ne rate pas une miette.4/5Où quand le cinéma français n'a rien à envier au cinéma outre-atlantique.Seul défauts que je trouve au film : - la scène de poursuite du début : soit la battue s'est très vite organisée, soit l'évadé est terriblement lent.- pas convaincu par la prestation de Bourvil. J'aurais préféré un Ventura.
Bruce Wayne
Un chef d'oeuvre où des monstres du cinéma s'affrontent: Delon, Montand et Bourvil ! Un classique de Melville et du genre.
yolandegilbertplanchenault
voir revoir excellent melville
dino Velvet.
un classique......même si il est un peu lent.....Un Montand impérial.....
CHAMFORT
"Le Cercle Rouge" est un film qui se regarde et se re-regarde comme le titre semble nous y convier ; maintes fois vu et revu du fait de ses nombreux passages à la télé mais dont, paradoxalement, le suspense reste entier.
Cette histoire du truands et de flics dans la veine du cinéma français des années 60/70 se hisse toutefois au niveau d´une oeuvre d´art ; on y trouve, en effet, un equilibre permanent entre le récit et l´exigence esthétique du réalisateur ; que l´on songe à cette lumière bleutée, crépusculaire, présente du début à la fin, ainsi qu´au masque tragique que portent les principaux personnages, à leurs comportements codifiés, à la sobriété des dialogues...
De temps en temps apparaissent des lumières plus vives (la table de billlard vue de haut ; la scène pétillante du cabaret), notes de couleurs dans cet univers nocturne.
Le "Cercle rouge" nous parle de la fatalité, c´est à dire, ce à quoi on ne peut échapper.
Et le spectateur tente malgrès tout de croire que l´on peut inverser le cours de l´histoire !