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Synopsis
A sa sortie de prison, Maurice Faugel apprend le meurtre de sa femme et, consumé par le désespoir, tue le receleur chez qui il logeait avant de lui voler ses bijoux. Puis, il prépare un casse avec son complice Rémy et demande l'aide de Silien pour le matériel. Ce dernier, appelé le doulos, est craint par tous car on le prend pour un indicateur de la police.
"Le Doulos" marque un tournant dans la filmographie de Melville, après le dispensable "Léon Morin, prêtre", dans la mesure où le cinéaste est en train de trouver la forme qui s'établira définitivement dans "Le deuxième souffle" et "Le Samouraï". Il est assez passionnant d'assister à la mutation d'une mise en scène en même temps qu'au parti pris d'orienter le récit vers la tragédie, un choix qui deviendra une constante par la suite. ...
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jimmyc
127 abonnés
135 critiques
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5,0
Publiée le 24 septembre 2013
Le film s’ouvre sur une phrase ... "Il faut choisir,mourir ou mentir..."Il ne se consacrera d 'ailleurs que à cela (mensonge et mort) La structure de l 'oeuvre réside entre deux mondes celui des voyous et celui des flics ...Nous avons l 'impression de comprendre très vite l 'intrigue, mais non ...elle est en réalité très complexe ..Jean-Pierre Melville offre à Jean-Paul Belmondo le rôle de Silien, tueur froid implacable sans foi ni loi ...
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Ryce753
15 abonnés
431 critiques
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4,5
Publiée le 14 avril 2013
Pas étonnant que le « Doulos » fait partie des films cultes de Tarantino. Ce métrage a vraiment de la gueule et possède tous les ingrédients du polar noir (ambiance jazzy, trognes dures, gangsters avec long imperméable et Borsalino sur la tête,…). Le réalisateur Jean-Pierre Melville domine chaque plan avec un style personnel et une technique dont lui seul a le secret. Le long traveling d’introduction, les scènes de nuit, les prises ...
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L'homme le plus classe du monde
283 abonnés
450 critiques
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4,0
Publiée le 6 juillet 2013
Le doulos est un film noir comme on en fait malheureusement plus. Si l'ambiance est une franche réussite, le film vaut surtout pour son scénario complexe, et riche en rebondissement, fausses pistes et suspens. Et ce jusqu'à la dernière minute. Il faut s'accrocher pour saisir le nom de tous les personnages (desservis par un casting d’exception), mais une fois fait, il ne reste plus qu'à se délecter de cet univers poisseux de truand, ...
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Un doulos en argot signifie "chapeau." Dans le langage de la police, c'est aussi un indicateur ou celui qui porte le chapeau.
Seconde collaboration
Jean-Pierre Melville retrouve ici Jean-Paul Belmondo son interprète de Leon Morin, prêtre. Les deux hommes collaboreront une nouvelle fois sur L' Ainé des ferchaux. Ils apparaissent tous les deux dans A bout de souffle de Jean-Luc Godard.
Jean Desailly
Jean-Pierre Melville revient sur l'interprétation de son comédien Jean Desailly: "Je voulais pour le rôle de Clain un fils de famille et qu'il ait ce fond de cynisme et de vulgarité que tous les policiers attrapent au bout d'un certain nombre d'années de fréquentation de la pègre. Je dois dire que Desailly a interprété son personnage d'une manière parfaite."
Melville était plongé dans la culture americaine, il possédait aussi ses propres studios, il était libre. Pour ceux qui aime le cinema independant et les films de gangsters des années 50-60, ce chef-d'œuvre est à regarder plusieurs fois... Voir aussi "Bob le flambeur" et "Le samouraï".