Un studio de tournage personnel
Depuis 1967, Joseph Morder filme en S8, 16 mm, vidéo, 35 mm, les évènements, petits ou grands, qui se sont passés dans l’appartement familial. Il y est arrivé à douze ans, y a vécu avec sa mère et son frère dans l’attente du retour d’Amérique Latine d’un père qui n’y fit qu’un bref passage. Au moment de le quitter, il a voulu rendre un dernier hommage à ce lieu resté, des années durant, au centre de sa vie et de son cinéma puisqu’il était devenu
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L’homme aux 1000 films
A 6 ans Joseph Morder écrit sa biographie, ça s’appelle : Ma vie. Parce que tout est déjà à peu près à sa place : la chambre des parents, le transistor, le salon où faire du théâtre, le balcon où observer les voisins. C’est l’appartement en Equateur. Quand 50 ans plus tard Joseph Morder y retournera, il verra que tout est là, encore, que tout existe, et il dira : « Ce que j’essaie de recréer à Paris existe ici ». Parce qu’on passe son temps à rec
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Diariste, et passionné de Douglas Sirk
Joseph Morder a toujours aimé les mélodrames au cinéma – ceux de Douglas Sirk ou de Vincente Minnelli en particulier – parce qu’ils racontent des histoires de famille souvent liées à des lieux, à une maison familiale. C’est pour ça peut être que les lieux d’habitation, les appartements et les maisons le fascinent. Ce sont les lieux clos des familles, celui de l’intimité, ce qu’il appelle les lieux du mélodrame... L’appartement du film « Le Lieu d
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