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On a la nausée en sortant de ce film (il est plein de scènes horribles, horreurs en action ou résultats d'horreurs à imaginer). Mais on n'a pas eu peur. Du moins en apparence... Il y a pourtant de quoi avoir peur : dans ce film, celle des personnages est créée par la propagation incontrôlée (insoupçonnée même) d'un mal, un mal précis, celui d'origine diabolique, donc du Mal en personne (bien que non personnifié puisqu'il vaque et se ...
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C'est un film comme on n'a pas l'habitude d'en voir. Il se balade sur le fil du rasoir. On rit, puis l'instant d'après, non (pourtant on est dans la même scène). On riait d'un handicapé, c'est la raison. Puis le film bascule : on passe à l'émotion. Et il se termine dans la grande émotion... Il y a donc quelque chose de super convaincant, presque de magique, de se retrouver avec ces gens qui ont "un p'tit truc en plus".
"Se retrouver"... ...
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Ce nouvel opus de la Planète des Singes nous emmène vers une nouvelle série de films, c'est sûr (la fin de cet opus est quasiment le démarrage d'un suivant). Il nous ramène aussi et surtout sur un banc d'école : on a en effet besoin d'être déstabilisé dans nos croyances et nos ambitions (c'est le cas de ce jeune singe qui a sa religion, ses craintes, ses rituels). Ainsi, ce film n'est pas une grande surprise sous cet angle : on connaît ...
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Western moderne et pas tant que ça (un western peut-il être moderne ?). C'est pourtant ce qui interpelle au départ car on ne fait plus de western (John Ford est mort depuis longtemps, Sergio Leone aussi, Clint Eastwood c'est tout comme). Après, ces westerns, c'est une mine inépuisable de sujets et de paysages. Et Viggo Mortesen nous en extrait là quelques pépites.
Pour ne pas spoiler, on se prive de raconter le plus intéressant du film, ...
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Ça commence (et ça finit) très bien. L'intro (comme le final) explose avec "I Was Made for Lovin' You", chanson de Kiss (1979). Après, ça se traîne, on s'ennuie, et la musique aussi, une bonne heure. Cette première heure non pardonnable se fait pardonner par la deuxième : là, on sait où l'on est, où l'on va, et l'on oublie que tout le film est tourné comme une mauvaise série télé. Le fait de le voir en VF n'arrange sûrement rien, ...
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Le film (back to black) aurait pu s'appeler Broyer du noir. On est entre 2006 et 2011.
Le film est plein de Sarah Vaughan (comme Embraceable you) et des Shangri-las (Leader of the pack) -1965 quand même. Et de Amy Winehouse évidemment, "une nana rétro dans le monde d'aujourd'hui ". C'est dire qu'il est définitivement jazz et pas rock. Il faut aimer, musicalement parlant. Et l'on aime surtout "Song for Amy" la chanson du générique de fin de ...
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Comment critiquer un film somme toute gentillet ? Mais un film qui ne vous a ni touché, ni fait rire, ni intéressé...
L'idée de départ est pourtant bonne. Un noir tiré à quatre épingles qui aime la France et un blanc qui aime le Sénégal où il vit. Mais c'est une double idée. Plus l'idée d'en faire des cousins. Ça devrait être un feu d'artifice. Mais c'était trop d'idées apparemment. Et on a fait deux nunuches de ces deux ...
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L'auteur a pris le parti de nous parachuter dans une guerre civile. On n'a aucune idée de pourquoi ni comment tout a commencé. C'est une nouvelle guerre de sécession. Peut-on imaginer un film catastrophe qui démarre en son milieu (de Titanic à 2012 en passant par l'Exorciste ou Alien) ? Le parti de l'auteur n'est donc pas de nous raconter une histoire...
Que ceux qui s'interrogent encore sur le vers d'Apollinaire "Ah Dieu ! que la guerre ...
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Désolant ce film, il y a tellement mieux dans ce registre. En sortant de la salle, on se souvient plus de celui de 1976 (dont il est le prequel) que de celui-ci (dont il fait très bien surgir le souvenir à la fin). C'est ainsi : il est des films plutôt ratés qui ne devraient pas l'être du tout (on était très intéressé par savoir comment surgit ce Damien en 1976) ; c'est aussi ainsi qu'on est entre colère et tristesse en sortant !
On ...
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Il y a une pesanteur dans ce film, résultat d'une ambiance de souffrance, qui va crescendo et qui ne retombe jamais. Qu'on chante, qu'on mange et boive, qu'on fasse une partie de pelote ou de jambes en l'air, tout est lourd et empreint d'une odeur de peur et de mort, absolument tout. Puisqu'en effet, tout le monde (tout le film) est dans la crainte permanente d'un fou qui a tous les pouvoirs. Un fou qui est en train de pourrir sur pied, des ...
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Sacrée pièce de théâtre (puisque c'est bien de théâtre qu'il s'agit). On est "quelque part en terre creuse", mais bien sur la planète Terre, même si l'on surgit et piétine Rio, l'Antarctique, les Pyramides. Il y a donc une unité de lieu. Il y a aussi une unité d'action, puisqu'aussi bien Godzilla que Kong ou tous les titans en constituent l'âme et le cœur. La règle des trois unités de Boileau est respectée. L'unité de temps, bof, ...
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Pendant un très long moment, on tend à se dire que ce film n'est pas à la hauteur de son ambition, qu'il est même dangereux d'avoir voulu traiter un sujet aussi sérieux que la bipolarité avec autant de légèreté. On finit par le trouver invraisemblable, au-delà des drames qui s'enchaînent et qui nous touchent.
Mais c'était sans se douter que c'était voulu et que la vérité (s'il en est une) allait surgir, au milieu des prises de ...
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Le film nous emporte avec plaisir dans un monde d'il y a un siècle, du côté des vieilles voitures et vieilles dentelles, un monde feutré (malgré la coupure de la guerre de 14) où tout le monde semblait évoluer dans le satin et parler comme Proust - à ce sujet les dialogues sont peut-être un peu trop léchés...
Et bien sûr, le film est un festival de musique (classique, mais aussi populaire).
Raphaël Personnaz campe à merveille Ravel. ...
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Ce film est peint à l'huile comme une toile peut être peinte à l'huile. L'esthétique visuelle qui en résulte occupe tout l'espace des sensations. Presque tout, car il y a le fond musical qui lui-même occupe de l'espace. Finalement, il ne reste que peu d'espace à l'histoire proprement dite. Qui pourtant est tragique. Il faut donc une sensibilité particulière pour aimer ce film. Ce genre de film. Puisque c'est un véritable genre, qui ...
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Ce film émeut autant que le deuil d'un être cher. C'est un deuil à l'envers. Anthony Hopkins y est pour beaucoup évidemment. Mais ce n'est pas le plus important. D'ailleurs, cette émotion n'occupe que la fin, et ça pourrait être un autre film.
En effet, le message qu'on reçoit en pleine figure dès le début, c'est le "je dois le faire" (sauver ces enfants), sans explication. Forcément, il n'y a pas d'explication, le bonhomme était ...
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Entre les taupes envahissantes, la postière assoiffée, une mère venant de jadis et sa passion pour la cornemuse, le portrait de l'homme est brossé en quelques coups de pinceaux et en quelques minutes. C'est déjà remarquable pour l'auteur, d'autant qu'on sait que c'est son premier long-métrage.
Ce personnage fait penser à Grenouille (roman Le Parfum), peut-être pour un don caché. Il fait aussi penser à Michel Simon, c'est évidemment ...
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Ce film est terrifiant. Très intéressant, très bien joué, mais terrifiant.
Non pas parce que l'histoire a quelque chose d'universel et d'intemporel sur l'existence humaine (ce qui est le cas, et qu'on pourrait développer). Mais parce qu'elle est ancrée dans la réalité actuelle, sans en sortir. La terreur qui naît de ce film vient de son extrême actualité, et pas d'autre chose. Ça n'aurait même pas pu se passer il y a dix ans.
On ...
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C'est hyper bien joué. Bourdon et Clavier en premier bien sûr, mais les deux futures belles-mères aussi. Le scénario s'est voulu simple, c'était bienvenu ; et les dialogues sont désopilants (les mimiques en font partie).
On rit du début à la fin du film. Ça fait le plus grand bien après avoir pensé, vibré, pleuré, avec une demi-douzaine de films (excellents d'ailleurs) sortis en 2024. Sans surprise, la révélation des ADN permet de ...
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Chaque fois qu'on retourne dans cette période, qui n'a pas son pareil en matière de noirceur et d'inconscience dans l'histoire humaine, on n'a qu'un ressenti, l'envie de vomir. D'ailleurs le commandant d'Auschwitz est lui-même étonné de vomir après une réunion somme toute classique et ordinaire. Comme si un neurone de conscience veillait encore (un flash forward semble ensuite nous dire ce qu'il a vu sans comprendre).
C'est ainsi que le ...
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Film lucide, étrange et beau.
On ne sait pas trop, en sortant de la salle de ciné, si l'on a vu du réel ou si l'on a vu que des fantômes. Il est vraisemblable que même les scènes les plus réalistes étaient rêvées ! Un peu comme lorsque vous vous réveillez brusquement au milieu d'un rêve. Mais, on aura assisté avec ce film, voire participé, à un rêve auquel on ne s'attendait pas. Assisté et pleuré.
C'est en effet rare, très ...
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C'est un film qui finit par faire monter une larme quand on finit par comprendre que l'auteur n'a pas cessé de vous parler. Quant à l'étiquette de thriller qu'on donne à ce film, bof.
On voit "La Reproduction Interdite" de Magritte (1937) dès la première seconde du film, ainsi qu'à la dernière. Il est clair que ce peintre faussement naïf aura inspiré l'auteur du film, et qu'il nous aura conditionné, quasi-inconsciemment. - Ça aurait ...
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Quand on lit le synopsis du film, ça dit tout et rien ! Tout est dit, en effet, le séjour du jeune couple vire au cauchemar. Et rien n'est dit, parce que le lecteur n'a aucune idée de ce à quoi s'attendre. Et c'est pareil pour le spectateur, pendant un bon moment - ce qui est le signe d'un bon film dans le genre horreur / épouvante. Tout vient d'une réalisation soignée dans ce sens.
Car on sent bien que cette maison et sa situation ...
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C'est original, intéressant, beau, drôle et utile. Il y a même du suspense. Tout ça. On voyage d'un Londres victorien à un Paris des années folles, en passant par une Alexandrie décatie, une croisière en méditerranée, Lisbonne - où une scène est particulièrement remarquable et mémorable dans ce déballage rétrofuturiste (une danse portugaise). Le tout avec des décors comme irréels. Même la musique est singulière, étudiée pour ...
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Quand on va voir ce film, juste après un synopsis réduit, pour voir ce que devient Zac Efron, alors qu'on n'est pas attiré par le catch, on est d'abord sur le point de partir. Zac Efron ressemble à Hulk, tous ses frères ont la même coiffure au carré, le muscle gonflé, un père obsédé, une mère qui se réfugie en Dieu...
Mais on déchante (dans le bon sens). C'est une véritable histoire de famille, qui fait peur ou pitié (selon le ...
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Nicolas Cage se retrouve dans un pétrin pas possible, et l'on y croit du début à la fin (ou presque). C'est pas mal fait, c'est très bien joué.
On retrouve avec ce film le Nicolas Cage de 'The Wicker Man' de 2006, celui de 'Prédictions' de 2009, entre autres. Personnage des plus ordinaires confronté à une situation des plus extraordinaires. Il sait incarner cela. Il a un goût et un talent certain pour faire le bête, l'inquiet, ...
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Quand on n'est pas sûr d'avoir tout compris en sortant d'un cinéma, on se dit que le film a des défauts (en général, on n'est pas enclin à reconnaître qu'on peut être soi-même la cause du problème). Le film serait donc mal ficelé, et c'est forcément la faute au réalisateur, qui a compliqué les choses...
C'est un fait, c'est un film complexe. Dans sa forme, et dans son contenu, à la fois. Complexe comme l'est d'ailleurs l'être ...
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Fable, poésie, poème philosophique ? Chacun décidera —à moins qu’il ne s’ennuie.
On est en difficulté pour évoquer ce film, un peu comme on serait mis en difficulté si un étranger vous demandait de lui expliquer pourquoi des Français mangent des escargots, ou pire, de lui traduire un mot français intraduisible genre emberlificoter ou affriolant. Car c’est un film étrange ! Quand le spectateur est adepte de la contemplation, ...
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Film éprouvant parce qu'on est en apnée du début à la fin.
Ce couple souffre effectivement de la première à la dernière seconde. Dès la première seconde, on voit bien qu'il y a quelque chose de bancal. Ce quelque chose explosera dès la première difficulté, comme d'habitude chez les couples mal construits. C'est là qu'on se dit qu'il vaut mieux se perdre seul qu'à deux (dans les cas bancals).
Puis la souffrance est physique. Est-ce ...
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Film concocté par quelqu'un qui a fait Hostel (2006), mémorable film d'horreur. Quelqu'un qui fait des choses de qualité, et qui là s'amuse à rapprocher un très ancien rituel des plus louables aux spasmes exaspérants de notre société de consommation d'aujourd'hui.
Au début, on pense qu'on s'est trompé de salle, s'agissant d'un long reportage sur un Black Friday un peu vif. Puis ça se précise, on ne s'est pas trompé. Ambiance. On ...
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Voilà un film dont l'auteur est inconnu (du grand public). Dès les premières secondes, on sent qu'il s'agira d'un grand film. Ces premiers moments, on les sent, ou on ne les sent pas. Et ils orientent les ressentis jusqu'à la fin. Comme les saisons qui sont toutes belles dès qu'on en a aimé une. Comme les braises ou les bougies d'éclairage dès qu'on a aimé la lumière sur un jardin.
On n'a jamais vu un film de ce genre, ce genre ...
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On connaît l'histoire. Il n'y aura donc aucun suspense. On compte sur les images, les personnages et leur mise en relief ou leur mise en valeur, la "patte Ridley Scott ".
Ça commence très bien, avec Robespierre déclamant que "la terreur est une émanation de la vertu". On vient de couper la tête à Marie-Antoinette. Ridley Scott a soigné ce démarrage. Et l'on y pense longtemps après. Et avec émotion.
Après, le film continue d'être ...
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"C'est ce qu'on aime le plus qui vous détruit", phrase qui est martelée dans ce film, et qui à elle seule est un atout du film (on a forcément envie de savoir pourquoi).
Film qui a de multiples atouts. Beauté des images, les catastrophiques comme les bucoliques. Beauté des chansons, un vrai plaisir avec la voix sensuelle et envoûtante de l'héroïne Rachel Zegler.
Comprendre aussi comment le president Snow (des épisodes précédents) a ...
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Ce film est servi par l'acteur Jim Caviezel (Cf. la série "Person of Interest") et par le fait qu'à la base il y a un personnage réel (Tim Ballard) et une crainte réelle (enfants enlevés pour esclavagisme sexuel). Ceci constitue de bonnes raisons pour s'intéresser au film. Caviezel est excellent dans son jeu, douloureux, et ses silences qu'il gère si bien. Pour ce qui est des bases réelles, elles sont bien incarnées, elles font peur, ...
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Les toutes dernières paroles du film sont "je t'aime", et ça ne s'adresse pas à un nombre complexe ou à une tuile de mah-jong. C'est magnifique comme se termine ce film, qui est pourtant un vrai drame.
Voilà en effet quelqu'un qui ne peut pas vivre sans les mathématiques (selon son aveu), qui plus est, une femme. Un être littéralement possédé par une passion (qui est sans doute un don de naissance). Une passion qui dépasse ...
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Comme on sait à quoi s'attendre côté scènes d'horreur, on n'est pas trop surpris. Et de toute façon, c'est difficile de faire pire que les premiers opus.
Il y a beaucoup de bruits de chaînes (ils ne viennent pas de fantômes), beaucoup de bruits de mécanismes, sur des musiques qui en amplifient le côté inquiétant. Des ambiances qui vous glacent. Et quand l'occasion ne se présente pas, le réalisateur les filme quand même, en en ...
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L'histoire est distillée lentement mais sûrement. Il faut être averti que le film prend son temps (il y a des gens qui aiment et il y a les impatients). Mais quand on aime ce genre de distillation, on ressort enchanté (ensorcelé ?).
De plus Martin Scorcese a quelques idées de mises en scène originales et parfois déroutantes. Ainsi la conclusion est racontée par une émission genre "faîtes entrer l'accusé" (du meilleur effet, d'autant ...
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