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    Douglas Fairbanks Jr.
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    • Plume231
      Morning Glory (1933) de Lowell Sherman [img]http://upload.wikimedia.org/wi...[/img] Synopsis : Eva Lovelace quitte son Vermont natal et part à la conquête de Broadway. Tandis qu'elle patiente dans la salle d'attente d'un important producteur, Louis Easton, elle se jette à la tête d'un acteur, Robert Harley Hedges, qu'elle supplie de lui apprendre à imiter la diction anglaise. Pendant ce temps, Louis Easton et l'écrivain Joseph Sheridan discutent de leur prochaine production, une comédie, «Blue Sky», dont la star maison, Rita Vernon, sera la vedette. Rita est d'accord, à condition qu'elle puisse choisir son partenaire. L'entretien d'Eva se passe plutôt mal. Sheridan lui trouve du piquant, mais Easton ne lui voit aucun talent. Eva repart bredouille... [img]http://www.classicfilmguide.co...[/img] Critique : Katharine Hepburn a reçu un Oscar pour son rôle dans ce film qui n'est que le troisième de sa carrière ; c'est cool maintenant je sais très bien qui mettre avec Grace Kelly, Gwyneth Paltrow et Cher parmi les actrices à avoir remporté les Oscars de la Meilleure Actrice les moins mérités de tous les temps. Le jeu de la comédienne est absolument atroce, affecté à outrance et trouvant son point culminant niveau nullité dans la dernière séquence qui pousse beaucoup plus (involontairement !!!) au rire qu'à l'émotion (je tiens à préciser que j'admire pourtant beaucoup cette actrice, trouvant même que son jeu dans "L'Impossible Monsieur Bébé" donne lieu à la plus grande performance comique de tous les temps pour une actrice !!!). Le film en lui-même n'est pas terrible non plus. Il a la prétention de nous présenter le milieu du théâtre. On est à des années-lumière du cynisme ravageur, des faux-semblants et des coups bas d'"Eve", l'immense chef d'oeuvre de Joseph L. Mankiewicz qui évoque aussi le même thème. Ici tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil à part une ou deux stars féminines capricieuses mais ça c'est pour le folklore. Bref, inutile d'indiquer que le scénario est très naïf. Et du fait qu'on saute souvent dans le temps avec parfois des ellipses de plusieurs mois, les personnages ne sont pas creusés du tout ; Douglas Fairbanks Jr. donne juste l'impression de se promener dans le film. Seuls Adolphe Menjou et C. Aubrey Smith font ce qu'ils peuvent et arrivent ainsi à sauver quelques courts instants. A voir pour les fans de Katharine Hepburn, pour qu'ils puissent que parfois elle jouait mal ; les autres, un conseil allez plutôt découvrir ou redécouvrir "Eve". Note : 5,5/20 (*) [img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
    • Plume231
      Sindbad le marin (1947) de Richard Wallace [img]http://www.horreur.net/img/aff...[/img] Synopsis : Sinbad entame son huitième voyage. A bord d'un bateau dont l'équipage a été empoisonné, il découvre la carte de l'île de Deryabar, où serait enfoui le trésor d'Alexandre. Le célèbre marin fait bientôt la connaissance de Shireen, une mystérieuse jeune femme au service de l'émir de Daibul, un homme impitoyable qui convoite également le fabuleux trésor, mais il n'est pas le seul : un magicien est aussi sur la piste. Empoisonné, ce dernier sera éliminé de la course. Sinbad, toujours en vie, amoureux de Shireen, devra faire face à de nombreux adversaires avant de trouver le trésor qu'il recherche, et qui n'est pas forcément constitué d'argent... [img]http://www.vodkaster.com/var/v...[/img] Critique : Un film d'aventures adapté des "Mille et Une Nuits" qui utilise beaucoup les possibilités du Technicolor mais qui par contre se montre très mou du genou. On ne peut pas dire que soit transporté par un souffle épique ou merveilleux, la météo aurait même tendance à être trop clémente, qui fait de ce film un bon du genre. En fait, on suit cela d'un oeil distrait et ceci est en rien réhaussé par son duo principal. Douglas Fairbanks Jr. a la sourire Colgate, Maureen O'Hara se contente d'être belle et n'est pas très exotique (bon comme excuse ils ont certainement utilisé la seule bouteille de fond de teint du studio sur Jane Greer !!!). Heureusement que Walter Slezak en méchant de service ambigu et Anthony Quinn en méchant pas du tout ambigu parce qu'il est vraiment juste méchant relèvent un peu le niveau. Le "Sésame, ouvre toi !" ne donne pas forcément lieu à l'ouverture sur un trésor, ou du moins sur un trésor du Septière Art, et ce film en est une preuve. Note : 8/20 (**) [img]http://upload.wikimedia.org/wi...[/img]
    • Plume231
      La Dame au manteau d'hermine (1948) d'Ernst Lubitsch [img]http://www.filmovore.com/base/...[/img] Synopsis : Francesca, mariée de fraîche date, voit l'armée hongroise envahir son château. Tandis que son époux s'enfuit, la jeune femme se retrouve avec ses gens, face à l'occupant. C'est alors qu'un tableau représentant son arrière grand-mère s'anime. Cette dernière revient à la vie, le temps de conseiller Francesca sur la façon de résister à l'ennemi. Il lui faut feindre de tomber amoureuse du colonel Ladislas, pour mieux le tuer. Elle obtempère et s'applique à séduire le chef hongrois, soucieuse d'endormir sa méfiance. Mais le jeu devient bientôt réalité. Francesca tombe véritablement sous le charme du beau Ladislas... [img]http://anotherfilmblog.files.w...[/img] Critique : Ernst Lubitsch nous quittait sur ce film qui n'avait même pas eu le temps d'achever lui-même. Comme le préfigurait déjà son oeuvre précédente "La Folle Ingénue", le réalisateur se tournait de plus en plus vers un comique totalement loufoque. Et avec succès comme le montrait déjà merveilleusement "La Folle Ingénue" et tout aussi merveilleusement ce film délicieusement délirant. Ici le fantastique est un prétexte ingénieux pour pouvoir se permettre toutes les extravagances sans pour autant que l'histoire perde un seul instant sa cohérence. Hitchcock disait qu'il fallait filmer une scène de meurtre comme une scène d'amour et inversement, Lubitsch répond à la première partie de cette maxime de la façon la plus hilarante qui soit dans une séquence qui mériterait d'être d'anthologie. Betty Grable est aussi pétillante qu'elle a de superbes jambes, et ses jambes sont vraiment vraiment superbes. Douglas Fairbanks Jr. est totalement à l'aise dans le registre comique. Et les seconds rôles, les décors et la photo font le reste. Ernst Lubitsch est mort à seulement 55 ans. J'ignore qui c'est qui tient les comptes là-haut, Jesus, Allah, Bouddah, Bob l'éponge... Mais en tous les cas heureusement qu'il a eu l'idée de faire vivre beaucoup plus longtemps Billy Wilder sinon je portais plainte contre X pour vol de réalisateurs les plus agréablement et intelligemment divertissants au monde. Et ce n'est pas cette "Dame au manteau d'hermine" qui fera changer d'avis pour qualifier ce cinéaste de génie, au contraire. Note : 17/20 (****) [img]http://27.media.tumblr.com/tum...[/img]
    • Plume231
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