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    Silvia Pinal
    Commentaires
    • AMCHI
      [img]http://images.fan-de-cinema.co...[/img] Pas de pitié pour la larve humaine... heu je veux dire l'être humain Bunuel ne dresse pas un portrait très flatteur pour nous autres et il n'épargne même pas les miséreux. J'ai trouvé Viridiana passionnant jusqu'à la scène du suicide après l'histoire l'était tout autant mais le film manquait par moment de rythme en tout cas Viridiana est un film assez marquant qui fit scandale en son temps mais le problème de Viridiana c'est que de nos jours mise à part ses propos le film ne choque plus dans sa manière de représenter ce qu'il dénonce. La fin est dure, du cinéma intelligent que ne plaît pas forcément mais qui mérite d'être vu. 3.5 étoiles
    • Plume231
      Viridiana (1961) de Luis Buñuel [img]http://images.fan-de-cinema.co...[/img] Synopsis : Avant de prononcer ses voeux définitifs, Viridiana, jeune novice, se rend chez son oncle, Don Jaime. Celui-ci vit seul depuis la mort de son épouse, survenue le soir de leurs noces. Sa nièce ressemble étrangement à la défunte et éveille chez le vieil homme une folle passion. Il demande à la jeune femme de l'épouser, mais elle refuse. Une nuit, Don Jaime fait revêtir la robe de mariée de son épouse à Viridiana, lui fait absorber un somnifère, veut abuser d'elle mais se ravise au dernier moment. Le lendemain, au moment où la jeune femme veut repartir, Don Jaime se pend. Viridiana, qui se sent responsable de sa mort, renonce à ses voeux et décide de se consacrer aux mendiants. Elle installe une communauté sur le domaine de son oncle... [img]http://4.bp.blogspot.com/-ne0u...[/img] Critique : Un Buñuel qui ne serait pas subversif ne peut pas être un véritable Buñuel, et "Viridiana" est très loin d'être l'exception qui confirme la règle. C'est même une des oeuvres du cinéaste qui la confirme le plus tout court. Et comme le réalisateur a eu la possibilité de tourner dans l'Espagne franquiste, et comme l'Eglise n'a pas été la dernière à aider cette dictature a s'instaurer, il n'est pas difficile de deviner qui c'est qui va s'en prendre plein la gueule. Bon, ici ce n'est pas la religion en elle-même qui passe sous le scalpel féroce de Buñuel mais plutôt le fait qu'elle permet à certains de légitimer leur hypocrisie et de servir leur cupidité. Là ce sont des mendiants mais ça aurait pu aussi bien être des bourgeois, qui étaient loin d'être la dernière cible du réalisateur. Et s'il y a quelques personnes qui pratiquent sincérement la religion dans le but de servir son prochain, il le paye chèrement à l'instar du personnage don quichottesque féminin qui donne son prénom au film. On ne peut qu'accuser encore une fois Buñuel d'être lucide sur la nature humaine. Un grand cru du cinéaste. Note : 17/20 (****) [img]http://www.spainisculture.com/...[/img]
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