Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
La jeune Viridiana souhaite entrer au couvent, mais la mère supérieure exige avant tout que la jeune femme aille rendre visite à son vieil oncle et bienfaiteur Don Jaime. Celui-ci, troublé par la ressemblance de sa nièce et de sa femme décédée, tente d'abuser sexuellement de la jeune femme. Choquée, Viridiana s'enfuit mais apprend que son oncle s'est suicidé. Se sentant coupable la jeune femme décide de revenir au domaine et de dédier sa vie à aider les gens pauvres. Elle héberge donc les mendiants du village dans la maison de son oncle dont elle a hérité à sa mort...
Suivre son activité
49 abonnés
Lire ses 689 critiques
4,5
Publiée le 26 août 2011
Lorsque la douceur simple et la primitivité obsène se rencontrent, le résultat est incroyablement violent et marquant. Un coup de maître de Bunuel qui surprend son spectateur.
Estonius
Suivre son activité
808 abonnés
Lire ses 3 887 critiques
5,0
Publiée le 21 juin 2013
Une descente en flamme iconoclaste et particulièrement féroce du mysticisme et de la charité chrétienne. Mais la peinture qu'il fait de la société "d'en bas" est sans doute encore plus féroce, les pauvres sont l'objet de compassion de la part de Viridiana, qui les recueilles mais les fait travailler, mais ceux-ci rejettent celui qui est encore plus mal loti qu'eux (le lépreux, lequel se révélera particulièrement abject) et à la ...
Lire plus
Un visiteur
4,0
Publiée le 18 mars 2019
Un homme autour de la soixantaine plutôt fortuné demande en mariage sa nièce qui est sur le point de prononcer ses vœux. Pour lui enlever toute chance de se donner à Dieu, il lui fait ingérer un somnifère afin de pouvoir la violer dans son sommeil. Luis Buñuel est un activiste de la pellicule. Il s’attaque aux tabous et confronte le public, mais toujours avec doigté et intelligence. Il réussit ici à teinter d’un peu de beauté et ...
Lire plus
-marc-
Suivre son activité
12 abonnés
Lire ses 233 critiques
4,0
Publiée le 30 mai 2012
Aide le vilain; il te chie dans la main. Décidemment rien ne change que ce soit l'hypocrisie de la charité chrétienne ou celle encore plus grande qui se prétend laïque et ne cherche qu'à se donner une bonne conscience.
C'est un télégramme de Gabriel Figueroa lui proposant de mettre en scène "je ne sais quelle histoire de jungle", qui fut à l'origine du projet Viridiana. Refusant l'idée originale, Luis Buñuel a obtenu du producteur Gustavo Alatriste une entière liberté d'écriture. Aidé de son ami Julio Alejandro, il a ainsi décidé de développer une ancienne rêverie érotique, dans laquelle il abusait de la reine d'Espagne grâce à un narcotique puis y a...
Lire plus
Lieu de tournage controversé
Lorsque le producteur Gustavo Alatriste a proposé à Luis Buñuel de tourner en Espagne, ce dernier n'a accepté qu'à la condition de travailler avec la société de production du cinéaste Juan Antonio Bardem, connue pour son esprit d'opposition au régime franquiste de l'époque. Malgré les vives protestations au Mexique des émigrés républicains, le film fut tourné durant huit semaines, en studio à Madrid, puis dans une propriété hors de la ville. Le c...
Lire plus
Souvenirs d'une existence madrilène
Présente sur le tournage de Viridiana, la soeur de Buñuel raconte les conditions d'existence de son frère, qui dormait fenêtres ouvertes, à même le sol, malgré les quatre lits de l'appartement de la Torre de Madrid. Quittant sa table de travail pour admirer le paysage près de la Casa Compo et du Palais Royal, le cinéaste aimait regarder le soleil se lever sur la ville. D'une patience d'ange, Luis Buñuel avait l'habitude de changer les données de...
Lire plus
La jeune Viridiana souhaite entrer au couvent, mais la mère supérieure exige avant tout que la jeune femme aille rendre visite à son vieil oncle et bienfaiteur Don Jaime. Celui-ci, troublé par la ressemblance de sa nièce et de sa femme décédée, tente d'abuser sexuellement de la jeune femme. Choquée, Viridiana s'enfuit mais apprend que son oncle s'est suicidé. Se sentant coupable la jeune femme décide de revenir au domaine et de dédier sa vie à aider les gens pauvres. Elle héberge donc les mendiants du village dans la maison de son oncle dont elle a hérité à sa mort...Ce film n'est pas mauvais, mais il ne mérite pas non plus les éloges qu'on lui réserve en général.: Bunuel attaque simplement la religion (chrétienne) avec de très gros sabots bien inutiles puisqu'il était sensé s'adresser à un public cultivé et fin. Même moi ,qui suis pourtant totalement agnostique j'ai trouvé ces attaques antireligieuses vulgaires voir frisant le ridicule : la célèbre scène du repas ou tous les freaks duc coin refont la cène me semble lourde et maladroite. Ensuite on a aussi droit à toutes sortes de perversions sexuelles plus ou moins bien amenés . C'est pourquoi les réprimés de l'Espagne de Franco y ont vu une occasion d'exprimer leur haine de tout ce qui pouvait être lié à la religion (chrétienne) à laquelle ils avaient été hypocritement ou réellement soumis pendant si longtemps et ont applaudi à ce conglomérat de déviances sexuelles , de sadomasochiste et d'autodestruction. Ce côté cruel, morbide et cynique, est plus valorisé en Espagne que le film lui-même.Bunuel fait dans l'antireligieux et dans la dénonciation des perversités. Il était en réalité un père la morale détestable. Un des grands cinéastes que j'aime détester.