Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale (1913/1914). L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles : le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans... D'étranges accidents surviennent et prennent peu à peu le caractère d'un rituel punitif. Qui se cache derrière tout cela ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Très bon film allemand, original et plutôt réussi dans les ambiances qu'il déploie. Pas de bande originale, de ce point de vue-là, quelqu'un juste avant moi a cité "No Country for Old Men" et je l'approuve.
Le film se déroule dans les années 1910, dans l'Allemagne monarchique, protestante, rurale et paysanne. A des moments, ça fait un peu western de part les paysages. En le revoyant, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à "Dogville" ...
Lire plus
scorsesejunior54
133 abonnés
694 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 1 novembre 2009
"Le Ruban Blanc", c'est une bonne claque dans la gueule de tous les avocats démagos de la modernité au cinéma, ces intermédiaires que l'on nomme critiques trop souvent enclins à faire le tapin pour une intelligentsia à la masse qui nous a vanté ces dernières années tout le bien que pouvaient apporter les techniques numériques au septième art contemporain. Résultat : en un laps de temps très court, les règles se sont figées, plus ...
Lire plus
soniadidierkmurgia
938 abonnés
4 005 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 18 janvier 2014
La palme d’or du Festival de Cannes 2009 a été contestée en raison des liens entre la Présidente du jury, Isabelle Huppert et Haneke. La vision de cet ouvrage du cinéaste autrichien ne plaide pas forcément en faveur du choix d’Huppert même si le film est loin d’être inintéressant. Il convient de revenir en premier lieu sur le message du film vu par beaucoup de critiques et selon les dires d’Haneke lui-même comme l’annonce des ...
Lire plus
chrischambers86
10 727 abonnés
11 923 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 25 janvier 2011
Avec son absence de musique et son magnifique noir et blanc, le film de Michael Haneke fait froid dans le dos et ne manque pas d'originalitè! Ici, le mal court sans que jamais la violence èclate! Même si la Palme d'or du festival de Cannes 2009 n'est peut-être pas le meilleur film de la sèlection ("Le prophète" de Jacques Audiard ètait un sèrieux client et pouvait ègalement prètendre à la Palme), force est de reconnaître que Haneke a ...
Lire plus
Le Ruban blanc a remporté la Palme d'Or au 62e Festival de Cannes. Le jury était présidé par Isabelle Huppert. Entre le réalisateur et la Croisette, c'est une longue histoire. Son premier long métrage, Le Septième continent, a été présenté à Cannes, non pas en Sélection officielle, mais à la Quinzaine des Réalisateurs, fameuse section parallèle. Grâce à Funny Games, il intègre la compétition en 1997. L'ascension continue avec La Pianiste, qui dé
Lire plus
"La Main droite de Dieu"
A Cannes, le réalisateur précisait ses intentions lors de la conférence de presse : "J'ai à l'esprit ce projet depuis plus d'une dizaine d'années. Je souhaitais évoquer un groupe d'enfants à qui l'on inculque des valeurs absolues et la façon dont ils intériorisaient cet absolutisme. Je tenais à en décliner les conséquences, à savoir un terrorisme de toutes sortes. Si l'on érige à l'absolu un principe, que ce soit un idéal politique ou religieux,
Lire plus
Haneke n'a pas perdu sa langue
Michael Haneke revient à la langue allemande après Funny Games U.S. et quatre films tournés en français : Code inconnu, La Pianiste (tourné en Autriche avec plusieurs acteurs germanophones pour les seconds rôles), Caché, Le Temps du loup. Son dernier film en allemand remonte à Funny Games en 1997.
Un film beau et violent à la fois, à la limite du supportable parfois et même détestable. Haneke n'épargne rien aux spectateurs, créant un gigantesque malaise.Une audace qui lui aura valu la Palme d'Or de l'année 2009.On ressort particulièrement oppressé de ce film froid, voir glaçant et dont le noir et blanc renforce le climat oppressant, le tout à l'image d'un protestantisme des plus fondamentalistes... d'où ne peut naître qu'une vision terroriste du monde ?Un long métrage qui explore les origines de la barbarie en général. A chacun de se faire un avis.
AbsoluteRH
J'ai beaucoup aimé Le ruban blanc. Sorte de chronique froide et perverse d'un petit village d'avant-guerre troublé par toute une séries d’événements étranges, où plane le non-dit et le mystère, film qui joue énormément la carte de la suggestion, superbement joué, et on se laisse prendre au jeu. Un film qui a amplement mérité sa palme d'or et très loin du film mou et pénible que j’appréhendais, même si celui-ci ne brille pas par son rythme enfiévré non plus. 4.5/5
L'irrationnel
Funny games et Funny games US sont les deux incontournables
L'irrationnel
Pulp fiction, Elephant ou encore Le ruban blanc sont des palmes d'or cultes et très sympa, (sympa dans le sens bon) à voir.Michael Haneke réalise en 2009, l'un de ses meilleurs films, même si il ne rivalisera jamais avec Funny games et son remake.Il figure dans la meilleure sélection officielle du festival de Cannes de l'histoire, celle de 2009, agrémentée par Antichrist, Un prophète ou encore Inglorious basterds.Un casting inconnu mais qui joue bien, mais qui nous permet, comme je le dis à chaque fois, de nous immiscer dans l’œuvre. Néanmoins le jeu n’est pas toujours bon.Comme d'habitude on vit et ressent le hors champ et le dénouement irrésolu, alors que pendant 2 heures, on n'attend que ça.Dans le film, le seul intérêt n'est pas seulement celui de l'enquête, il y'a aussi l'intérêt de filmer l'époque des années 10, peu avant la première guerre mondiale, à travers le noir et blanc.Bon film. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
cocolapinfr
Impressionnant! Il faut que je me fasses tous les films de Haneke maintenant !
L'irrationnel
Un super thriller une fois de plus intense, palpitant et insoutenable chez Haneke à cause des dialogues. Bon décors, 4/5
Critical in the dark
Bien d'accord avec toi ! Une vraie perte de temps...
Thib Thib de Youtube
chiant, chiant, chiant.
magnon86
Très moral, très esthétique, très poignant.Attention pas tellement de suspense.(C'est en noir et blanc, et la blondeur y passe très bien. Si vous êtes allergique au N&B, n'allez pas le voir.)Au début du XXe siècle dans un village de campagne quasi-féodal, les enfants forment des complots pour se faire justice contre la méchanceté arbitraire des adultes.Le début du film commence par le récit d'un "accident" - un piège pour le cavalier en fait, un jeu de mot quasi-biblique.Puis le film montre la dureté des adultes, leur injustice, jusqu'aux moeurs.La fin dévoile les injustices et les lâchetés ultimes des coeurs. Le jeune instituteur amoureux et la jeune gouvernante bien-aimée, sont touchants. Le chantage dont ils sont l'objet serait intéressant à interpréter dans la dualité enfants/adultes.Dans la vraie vie, les enfants seraient incapables d'une telle organisation ; j'ose plutôt croire à une parabole révolutionnaire sur la rébellion organisée contre l'injustice établie.
A la fin ils chantent bien.
angelabassompierre
il passe à la télé sur arte ce soir...Haneke. bon hommage à lui! c'est un film triste et en noir et blanc.
louka bL
Très ennuyeux, mou, esthétiquement horrible et on reste sur sa faim. Film mauvais à éviter ! 2/5 parce que c'est Haneke.
angelabassompierre
très long mais j'ai bien aimé, ils abordent la mort et toute une histoire qui se déroule avec une bonne logique et une bonne interprétation.
Vivien19
Perfection tout simplement !
eurydyx
une fois passé les longueurs du début, excellent film
The Dark Clown
Lucas F. = Les pages commentaires sont faites pour mettre des commentaires. Après qu'ils soient longs ou pas, c'est égal...
quetedugraal
Excellent film.
Ash-D
Excellent film, je regrette pas l'achat ! Un film sur l'origine du mal et sur l'échec d'un mode d'éducation basé sur le rigorisme. Interpellant, universel et intemporel, une palme d'or largement méritée.
bibialien
Quand j’ai visionné ce film je ne connaissais ni son histoire ni son réalisateurAu fil des images, j’ai d’abord pensé que c’était un film français mais ça n’a pas duréTout le long se cache une tension qui n’éclate jamais au grand jourLes habitants, notamment les pères sont durs, despotes envers leurs progénituresLe médecin détient le pompon de l’inhumanitéJe n’oublierais pas ce long métrage (2h24 quand même)
El Wray
@Dubesor Les pages commentaires ne sont pas faites pour y mettre des critiques entières, enfin j'pense...
Dubesor
Je recopie ici ma critique de ce film. (Il y a quelques spoilers.)
On trouve dans Le Ruban blanc l'atmosphère très « fin d'époque » qui est aussi celle d'une partie de la littérature germanique des années 1920 (cf. Hofmannsthal, Musil ou Zweig). Pensons aussi, toutes proportions gardées, à 1900 (B. Bertolucci, 1975) : décor rural, violence plus ou moins larvée, rapports de pouvoir, ombre de la guerre qui plane. Mais à la différence de ce dernier film, Le Ruban blanc n'a pas dans sa distribution de vedette mondiale ; et même, il n'y a pas de distinction entre premiers et seconds rôles – ou alors il y a une quinzaine de premiers rôles. Autant dire que cette quasi-absence d'individualité amène directement à l'une des thèses du film : la société n'opprime pas untel ou untel, elle pèse sur une collectivité. Haneke dénonce moins les relations sociales que les conventions sociales. Sa critique de l'éducation n'a pas grand-chose de politique : s'il devait y avoir une démarcation entre les personnages du Ruban blanc, elle ne se ferait pas entre exploitants et exploités (bien que les relations entre le baron paternaliste et ses paysans soient traitées), mais entre les adultes et les enfants. Les relations entre les uns et les autres sont marquées par une violence dont les coups et les gifles ne sont que la partie émergée. De fait, la brutalité physique est rarement montrée (tout juste une gifle par ci par là, et un ligotage nocturne), souvent suggérée (la scène des coups de baguette), et n'est rien en comparaison de la violence verbale qui émaille le film : qu'on songe à la scène de répudiation de la sage-femme par son « employeur », à celle de l'interrogatoire d'une enfant par deux policiers, à celles où le pasteur fait subir à ses enfants de véritables tortures psychologiques (sa fille tombe en larmes à la suite d'une humiliation publique infligée pour un motif dérisoire, son fils subit un terrifiant laïus sur ses « mauvaises habitudes »).Cependant si les adultes font peser sur les jeunes la chape de plomb d'une éducation, y compris religieuse, extrêmement austère – et on peut alors penser à cet autre écrivain germanophone, Fritz Zorn, qui écrit dans son autobiographie Mars avoir été « éduqué à mort » –, c'est toute la micro-société rurale du film qui succombe bientôt à la violence. Rien ni personne n'y échappe : ni les adultes, ni les enfants entre eux – et les handicapés ne sont pas à l'abri –, ni les bâtiments, ni les animaux, ni même les légumes... Si cette violence est omniprésente, c'est parce qu'elle est née des conventions sociales. C'est à ce titre, donc, qu'elle se propage, et c'est aussi à ce titre qu'elle est intériorisée par les personnages. On ne peut s'expliquer autrement que le comportement des adultes frôlent souvent le masochisme ; que ceux-ci ne soient pas moins durs pour leurs enfants que pour ceux d'autrui ; que l'un des personnages se suicide ; que les enfants gardent souvent le silence quand ils n'y sont pas forcés ; que les quelques moments où pourrait naître une complicité entre enfants et parents se soldent au mieux par un mutisme stérile (le cadeau fait au pasteur par son fils), au pire par la loi du silence (Anna et son père). Même l'une des deux scènes relativement « tendres » du film a pour sujet la mort...De fait, tout dans la réalisation est fait pour faire naître et entretenir cette impression de violence latente – au point qu'on pourrait reprocher à l'art de Haneke d'être trop maîtrisé. Du début à la fin du film, un noir et blanc assez homogène d'où surgissent de temps à autre des clairs-obscurs plus crus ou des scènes neigeuses pas loin d'être aveuglantes. Du début à la fin du film, un traitement du son particulier qui fait que le spectateur entend tout, y compris des frôlements et des chocs qu'il ne peut pas s'expliquer autrement qu'en faisant appel au hors-champ, et qui le force presque inconsciemment à s'imaginer ce qui n'est pas montré. Du début à la fin du film, un jeu d'acteurs absolument hiératique. Face à cette violence froide et muette, les adultes réagissent par la parole : ils ont la parole parce qu'ils ont le pouvoir, et ils ne sont jamais contredits. Quant aux enfants, ils n'ont d'autre choix que de se réfugier dans le silence et le refus, et cela pas seulement quand ils sont interrogés par les adultes : le jeune Sigi ne prononce presque aucune parole de tout le film, et aucun enfant, jamais, ne dit ce qu'il a l'intention de faire. Bien sûr, ils ont pu mettre à profit ce silence apparent pour échafauder une « vengeance ». On ne le saura pas, car là encore il faut aller chercher derrière les apparences, ou en dehors du cadre. Et bien sûr, la voix off du narrateur – qui ne semble être là que pour ajouter du « mystère » – aurait pu nous l'indiquer. Mais à ce stade, le volet « polar » du Ruban blanc est déjà anecdotique : c'est un film sans dénouement, et le rôle des policiers n'y est que symbolique. L'intrigue elle-même ne compte plus guère, écrasée par la critique des conventions sociales et bientôt éclipsée par l'histoire.