Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Rome, hiver 1944. Un ingénieur communiste, Giorgio Manfredi, tente d'échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se réfugie chez un ami dont la fiancée, Pina, le met en contact avec le curé de la paroisse Don Pietro. Mais la maîtresse de Manfredi va tous les dénoncer aux Allemands.
Cinquième long-métrage de Rossellini, si l'on compte « La Proie du désir » (film qui a été commencé par Rossellini et terminé par Marcello Pagliero), « Rome, ville ouverte » marque le commencement du néo-réalisme italien, genre qui couvrira l'ensemble du cinéma italien de 1945 à 1955 et dans lequel des cinéastes comme Vittorio DeSica, Luchino Visconti ou Giuseppe De Santis se feront connaître. Effectivement, « Rome, ville ...
Lire plus
selenie
Suivre son activité
3 119 abonnés
Lire ses 5 444 critiques
5,0
Publiée le 12 avril 2013
Pour l'Histoire du cinéma ce film est une date importante puisque ce film est considéré comme la naissance du néo-réalisme italien. Rosselini s'ouvre une nouvelle carrière après une première partie sous le joug du fascisme. Tourné avec très très peu de moyen, au jour le jour, avec la débrouillardise et la créativité, il fut tourné d'ailleurs sans enregistrement sonore ce qui est, par contre, gênant puisqu'aujourd'hui encore il ...
Lire plus
Buzz063
Suivre son activité
45 abonnés
Lire ses 919 critiques
5,0
Publiée le 3 août 2012
Rome ville ouverte est une borne importante dans l'histoire du cinéma puisque le film marque officiellement le début de la vague du néoréalisme italien. Ce courant cinématographique est avant tout important pour ses innovations du point de vue esthétique, imposant un traitement du cinéma très naturaliste. On retrouve ici les séquences tournées en extérieur et en décor reel, le mélange entre acteurs professionnels et amateurs, une ...
Lire plus
chrischambers86
Suivre son activité
7 478 abonnés
Lire ses 11 146 critiques
3,5
Publiée le 24 juillet 2010
1945, c'est l'annèe de "Rome, ville ouverte", de Roberto Rossellini et du nèoralisme, tournè avec de petits moyens, dans un pays exsangue à peine sorti de la guerre! Ce film montre que l'Italie a luttè autant que les autres nations contre le facisme et pour la libertè du monde! La Rèsistance est prèsentèe dans diffèrentes couches sociales de la population (un communiste, la femme d'un ouvrier, un prêtre, etc.), qui luttent contre ...
Lire plus
Federico Fellini a rejoint Sergio Amidei sur l'écriture du scénario en cours de route, après qu'Alberto Consiglio eut abandonné le projet. Fellini co-signera les scénarios de plusieurs futurs films de Roberto Rossellini : Paisa, Les Onze Fioretti de Francois d'Assise, Europe 51, Amore.
A l'origine, un projet de documentaire...
Au départ, Rome ville ouverte devait être un documentaire sur Don Giuseppe Morosini, un prêtre italien fusillé en mars 1944 par les Allemands. Roberto Rossellini avait également eu l'idée de réaliser un film sur des enfants italiens partisans qui ont été actifs contre les Allemands.
Des faits réels
Pour la mort tragique du personnage de Pina, Roberto Rossellini s'est inspiré d'un fait réel qui eut un grand retentissement en Italie : l'assassinat en pleine rue, par les Allemands, d'une Romaine, Teresa Gullace, le 3 mars 1944. Par ailleurs, le cinéaste s'est inspiré du partisan Cesare Negarville, que son ami Sergio Amidei avait logé pendant la guerre, pour créer le personnage de l'ingénieur communiste Giorgio Manfredi.