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    Rome, ville ouverte
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    54 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Cinquième long-métrage de Rossellini, si l'on compte « La Proie du désir » (film qui a été commencé par Rossellini et terminé par Marcello Pagliero), « Rome, ville ouverte » marque le commencement du néo-réalisme italien, genre qui couvrira l'ensemble du cinéma italien de 1945 à 1955 et dans lequel des cinéastes comme Vittorio DeSica, Luchino Visconti ou Giuseppe De Santis se feront connaître. Effectivement, « Rome, ville ouverte » suit le parcours d'une poignée de résistants dans la Rome de l'année 1944, alors que la ville est déclarée ville ouverte et que les nazis dirigent la ville d'une main de fer. Rossellini signe ici un très beau film, dramatique, pessimiste et majestueux, dans lequel le réalisateur dépeint des portaits de résistants avec véracité. On sent que Rossellini a cherché à reproduire le plus fidèlement possible la réalité, en n'hésitant pas à aller tourner dans les rues de Rome avec de vraies personnes, en adoptant un aspect documentaire afin de plonger le spectateur dans une ambiance oppressante ou le danger attends nos résistants à chaque coin de rue. Les objectifs de réalisme que s'est donné Rossellini ont été atteints tant dès les premières minutes on se retrouve immédiatement plongé dans le film. Rossellini filme ses personnages principaux comme des martyrs, liés aux figures religieuses (l'un de ces martyrs en question, don Pietro, est d'ailleurs directement lié à l'Eglise), séquestrés et torturés par les nazis, auxquels viennent s'ajouter la trahison et la faiblesse. « Rome, ville ouverte » lance magistralement le néo-réalisme italien, en contre-point du cinéma fasciste sous Mussolini, emprunt d'un fort humanisme et d'une grande sensibilité, ainsi que d'une représentation de la réalité sans sens moral appuyé comme on a pu le voir dans les diverses productions américaines de l'époque. La représentation de la vie telle qu'elle est. Une description globale de la réalité par une conscience globale, pour reprendre les mots d'André Bazin. Et, effectivement, dans sa représentation de la réalité, « Rome, ville ouverte » est une réussite.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Pour l'Histoire du cinéma ce film est une date importante puisque ce film est considéré comme la naissance du néo-réalisme italien. Rosselini s'ouvre une nouvelle carrière après une première partie sous le joug du fascisme. Tourné avec très très peu de moyen, au jour le jour, avec la débrouillardise et la créativité, il fut tourné d'ailleurs sans enregistrement sonore ce qui est, par contre, gênant puisqu'aujourd'hui encore il existe un décalage. Mais une broutille comparée à l'oeuvre et à ce qu'à réussi à faire Roberto Rosselini avec si peu de moyen. Tourné en 1945, dans une Italie encore en ruine et en reconstruction le film rpend toute sa dimension justement si on occulte pas la période durant lequel ce film se fait et sa raconte. La réalité brute, la réalité sociale telle qu'elle est doit être montrée et Rosselini montre parfaitement les déboires d'un quartier, entre le jeu du chat et de la souris entre la résistance et l'armée d'occupation allemande. Ce réalisme est à son comble lors de trois scènes d'exécution, parmi les plus marquantes car elles ne sont jamais tirées en longueur, jamais la caméra ne s'apitoie, sans fioriture ni mélo Rosselini filme simplement des exécutions froides, sommaires et tragiques. Par contre quelques détails frappent, comme les allemands qui fouillent en dilettante ou le fait que Rosselini semble confondre SS et Gestapo... Notons l'importance des enfants (d'après histoire vraie, des enfants ayant pris part aux insurrections de libération), leur courage mêlé à leur innocence en font des symboles de la renaissance et ajoute une pincée d'optimisme en l'avenir. Un chef d'oeuvre amlgré ses petits défauts, un grand film car son tournage et sa portée dans l'Histoire font qu'il ne peut en être autrement.
    Prad12
    Prad12

    77 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    Rome ville ouverte est l'un des précurseurs et sans nul doute un des chefs d’œuvres du néo réalisme. C'est un exploit de tourner pareil sujet juste après la fin de la guerre dans une ville plus que meurtrie avec des comédiens qui ne donnent pas l'impression de tourner tellement ils sont justes..... Un cinéma qui ne dura pas longtemps car durement combattu par le gouvernement pour cause de mauvaise image à l'international........ Un film âpre, violent et simplement beau
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2012
    Rome ville ouverte est une borne importante dans l'histoire du cinéma puisque le film marque officiellement le début de la vague du néoréalisme italien. Ce courant cinématographique est avant tout important pour ses innovations du point de vue esthétique, imposant un traitement du cinéma très naturaliste. On retrouve ici les séquences tournées en extérieur et en décor reel, le mélange entre acteurs professionnels et amateurs, une photo très naturelle et peu travaillée ou encore l'absence totale de musique.
    Ces innovations, au-delà de la nouveauté qu'elles représentent et des perspectives qu'elles ouvrent, sont aussi dues à la néssecité de s'adapter à la situation de l'Italie d'après-guerre. Le cinéma italien sort de vingt années de dictature, les studios sont à l'arrêt, ect. On sait par exemple que la durée de certaines scènes du film a été guidée par la quantité de pellicule dont disposait Roberto Rossellini au moment de les tourner.
    Cela étant, à côté de cet aspect visuel qui fait table rase des normes, le film offre une construction narrative qui respecte dans l'ensemble les règles scénaristiques. Au fur et à mesure du film, Rossellini se recentre sur les personnages principaux et allonge la durée de ses situations. Il n'hésite pas non plus à dépeindre certains personnages de manière très caractérisée, tel le prêtre.
    Rome ville ouverte eu aussi un impact à sa sortie grâce à sa description sans consession de la guerre. Il filme en plein champ la mort brutale de la plupart de ses protagonistes et évoque de manière très directe l'usage de la torture.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    1945, c'est l'annèe de "Rome, ville ouverte", de Roberto Rossellini et du nèoralisme, tournè avec de petits moyens, dans un pays exsangue à peine sorti de la guerre! Ce film montre que l'Italie a luttè autant que les autres nations contre le facisme et pour la libertè du monde! La Rèsistance est prèsentèe dans diffèrentes couches sociales de la population (un communiste, la femme d'un ouvrier, un prêtre, etc.), qui luttent contre l'occupation nazie! Dans un style authentique et d'une grande modernitè à ces difficultès, ce classique du cinèma italien est d'une très grande portèe, et son succès (en plus de la confirmation du très grand talent de Rossellini) ouvre la porte au nèo-rèalisme qui sera le phènomène cinèmatographique le plus important de l'après-guerre! Une date dans l'histoire du cinèma qui a reçut le grand Prix à Cannes, avec des acteurs "non" et professionnels tout à fait exceptionnels (Anna Magnani, Aldo Fabrizi)...
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2015
    Grand film antimilitariste, sur la résistance et aux personnages symboliques qui atteignent très vite une profondeur remarquable, "Roma città aperta" touche par son engagement et son minimalisme. L'enjeu, très simple à comprendre, permet de vivre pleinement l'action et d'être en totale empathie avec les personnages principaux. Drôle, terrible et bouleversant, ce film de l'urgence signé Rossellini sorti en 1945 qui relate des faits ayant eu lieu un an avant est plus que jamais d'actualité. Car son message, puissant et évident, affirme que même la plus ignoble des barbaries ne viendra jamais à bout du courage, de la solidarité et de la liberté.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    "Rome ville ouverte" est un film intéressant de par l'aspect de la WW2 qu'il aborde. Personnellement je n'ai pas vu souvent des films italiens sur l'occupation allemande de Rome. Malgré un temps de démarrage relativement long, le film se suit agréablement de bout en bout, et avec un crescendo remarquable de violence, nous impose des scènes de plus en plus insoutenables. Sur le plan formel, Rossellini réussit à faire passer son film pour un faux documentaire plutôt qu'une vraie fiction, grâce à une interprétation plutôt sobre de ses acteurs, ce qui rend plus réaliste encore la réalité de l'occupation. On sent que ce film s'est inspiré de faits réels, et on accorde d'autant plus de crédits à Rossellini. Sur le fond, on sent qu'il ne cherche pas à prendre forcément parti pour les résistants. Il montre juste le combat d'hommes et de femmes pour leur liberté, avec une neutralité et une absence de moralisation que certains devraient prendre pour modèle. Considéré comme le premier et le plus connu des films du néo-réalisme italien, "Rome ville ouverte" est surtout un témoignage poignant de l'occupation de Rome et du talent de Roberto Rossellini.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Deux mois après la libération de Rome, Roberto Rossellini tourne Rome Ville Ouverte, inspiré de quelques vrais récits et qui sera récompensé par la palme d'or. Il nous fait suivre un groupe d'Italiens vivant sous l'occupation nazie avec comme personnages centraux Manfredi qui est le chef d'un réseau de résistance, Don Pietro, un curé catholique et résistant ou encore Pina, une jeune veuve vivant avec son fils et qui cache Manfredi.

    Ce qui frappe d'emblée, c'est le côté très réaliste du film. Le réalisateur italien nous transporte littéralement dans cette époque et, dès l'ouverture, il donne le ton avec une image assez obscure et la Gestapo entrant dans un immeuble pour capturer le chef d'un réseau de résistance. Puis, peu à peu, Rossellini met son intrigue en place et met en scène des personnages confrontés à l'occupation nazie. C'est aussi par ce réalisme et cette impression d'être à côté des personnages qui les rend intéressants, tout comme les enjeux et la façon dont il nous fait ressentir cette peur constante qui plane sur les protagonistes.

    Il met en scène une partie d'un peuple qui a soif de liberté et qui est prête à tout pour la retrouver. Ces personnes ne sont pas systématiquement des héros mais juste des gens normaux comme on peut en trouver à chaque coin de rue, ils représentent plusieurs étages de la société allant d'un prêtre à la femme d'un ouvrier. Vivant caché, ne pouvant se fier qu'à très peu de personnes et avec, à chaque instant, une épée de damoclès au-dessus de leur tête, prenant des risques pour leurs idéaux. À aucun moment, il ne cherche à glorifier les personnages, Rossellini sachant faire preuve d'une remarquable justesse et inteligence, ne rendant leurs actes encore plus émouvants et intéressants.

    C'est même quasiment documentaire tant le réalisme, accentué par d'excellents décors naturels qui se fondent dans le paysage cinématographique de l'oeuvre, est omniprésent, tout comme le traitement juste du cinéaste italien. C'est donc sans concessions qu'il montre l'opposition entre les résistants et les nazis, parfois aidés par des gens du peuples. Plusieurs scènes, et surtout la dernière partie du film, sont marquantes, sans non plus tomber dans la lourdeur et la démonstration, mais d'une grande sobriété. Rossellini bénéficie aussi d'une talentueuse distribution, les acteurs et notamment Anna Magnani rentrent à merveille dans la peau de leur personnage et, jouant d'une manière toujours juste, participent à la réussite du film.

    L'un des films fondateurs du mouvement du néoréalisme qui n'a rien perdu de sa puissance et de son réalisme à travers le temps. Rosselini propose une oeuvre forte et juste sur la vie romaine durant la guerre et signe le premier film d'une trilogie complétée par Paisà en 1946 puis Allemagne année zéro en 1947.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2010
    Ce n'est pas le premier film néoraliste comme beaucoup le prétende mais c'est sans conteste l'oeuvre qui a fait définitivement connaître ce mouvement. La qualité de la photographie est inégale et la post-synchronisation est parfois hasardeuse et pourtant ce sont en grande partie ses défauts qui font les qualités de cette oeuvre lui donnant une force et un réalisme inestimables. Anna Magnani, en femme du peuple qui se bat pour la Liberté, et Aldo Fabrizi, en prêtre qui se bat pour la même cause, donnent des prestations mémorables. Roberto Rossellini a non seulement réalisé l'oeuvre la plus célèbre d'un mouvement mais aussi le cri de rage d'un peuple à travers ce témoignage brut et sans concession.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Roberto Rossellini n'a pas attendu que les évênnements se refroidissent pour nous pondre une histoire de résistants italiens contre l'occupant allemand. "Rome ville ouverte" choque par son aspect réaliste et la dureté de certaines scènes. Après, l'histoire, classique, ne se démarque pas de celles, nombreuses, développées dans les autres films traitant de la résistance. De plus, l'oeuvre souffre d'un aspect académique tant dans la réalisation que dans le jeu de certains acteurs.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Tourné dans les ruines encore fumantes de l’Italie à la fin de la seconde guerre mondiale, l’histoire de la création de ce Rome ville ouverte est presque aussi intéressante sinon plus que le film en lui même. Le fait qu’il soit si proche de ce qu’il raconte en est à la fois sa grande qualité et son principal défaut. S’il est une formidable illustration de la situation sociale de l’Italie à la fin de la guerre avec une population exsangue et une jeunesse prête à tirer un trait sur le fascisme, il manque évidemment de recul sur les événements; le fascisme paraît justement déjà balayé, seuls les nazis (assez peu crédibles dans ce film) semblent responsables de la situation. Ce manque de recul et son immédiateté montre en revanche des situations de manières très épurées mais du coup très brutes et donc extrêmement fortes comme les scènes de tortures qui sont glaçantes. Œuvre fondatrice d’un courant du cinéma italien, c’est un film qui mérite d’être découvert si l’on s’intéresse à l’histoire du cinéma plus que pour ses qualités personnelles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juin 2011
    Le scénario est extrêmement bien écrit et respecte bien ses convenances réalistes. Un grand film ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 août 2014
    Un des piliers du néo-réalisme, "Rome, ville ouverte" réalisé par Roberto Rossellini en 1945 (deux mois après la libération de la ville alors occupée par les allemands), est un film quasi-documentaire. Il relate le quotidien de la Résistance romaine face au nazisme, à travers les personnages de Pina (Anna Magnani), Don Pietro Pellegrini (Aldo Fabrizi), Giorgio Manfredi (Marcello Pagliero) et Francesco (Francesco Grandjacquet). Un film intéressant et saisissant de vérités puisqu'il s'inspire de faits réels. "Rome, ville ouverte" fait parti de la "trilogie de guerre" de Roberto Rossellini avec les films "Paisa" et "Allemagne, année zéro".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Un très beau drame, sombre, presque pessimiste, en tout cas très noir, qui ouvre la voie au néo-réalisme italien dont Rossellini et Vitorio de Sica seront les principaux artisans. Inutile de revenir, ni sur l'importance sociale de ce mouvement, ni sur l'importance des citoyens lambda, ordinaires, dans le courant néo-réaliste. Il convient de dire que Rome ville ouverte est un plaidoyer pour la liberté, bien sûr, mais qu'il témoigne surtout de ce qu'a été la période de l'occupation nazie en Italie. Pour montrer cela, Rossellini imagine un scénario basé dans un quartier très modeste, où s'entrecroisent l'autorité religieuse (le prêtre), l'autorité tout court (le policier, de mèche avec les habitants), l'élite résistante et organisée ("l'ingénieur") et les citoyens (les enfants résistent à leur manière), tous ligués contre l'occupant. Il n'y a guère qu'une femme trop attirée par l'argent qui puisse dénoncer les résistants. Les scènes de tortures sont très réalistes pour un film tourné si modestement. Il n'y a guère que la post-synchronisation qui puisse être pointé du doigt ici, mais elle est inhérente aux petits budgets. Rossellini offre donc un superbe film au regarde des conditions de tournage et de l'époque à laquelle il a été tourné. Un petit chef d'oeuvre dont l'influence fut grande. A voir absolument.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2010
    Au moment où la Seconde Guerre Mondiale prenait fin, Roberto Rossellini mettait en scène Rome ville ouverte (1945), un petit film fauché, tourné avec des acteurs amateurs. Cette œuvre sans prétention est considérée à juste titre comme étant le premier film "néo-réaliste Italien" (mouvement artistique & politique). Le cinéaste nous livre ainsi, un témoignage brut et marquant des évènements qui ce sont produit à Rome en 1944, inspirés de fait réels, Roberto Rossellini nous le fait revivre de l’intérieur, comme si nous y étions. Grand lauréat du Grand Prix du Festival (ancien nom de la Palme d'Or), on doit aussi au cinéaste, une autre œuvre, toute aussi célèbre, à savoir Allemagne année zéro (1947).
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