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    Alf Sjoberg

    Réalisateur

    Année Titre Métier Note spectateurs
    1969 Le Pere Réalisateur -
    1956 Last Couple Out Réalisateur -
    1954 Karin Månsdotter Réalisateur
    3,0
    1951 Mademoiselle Julie Réalisateur
    3,6
    1949 Rien qu'une mère Réalisateur
    3,0
    1946 L'épreuve Réalisateur -
    1944 Tourments Réalisateur
    3,8
    1929 Le Plus Fort Réalisateur -

    Scénariste

    Année Titre Métier Note spectateurs
    1951 Mademoiselle Julie Scénariste
    3,6
    1949 Rien qu'une mère Scénariste
    3,0
    1946 L'épreuve Scénariste -
    1929 Le Plus Fort Scénariste -
    Commentaires
    • Plume231
      test
    • Plume231
      Mademoiselle Julie (1951) d'Alf Sjöberg [img]http://www.cinema-francais.fr/...[/img] Synopsis : Alors que la population rurale des environs fête fort joyeusement la nuit de la Saint-Jean, la fille du comte, mademoiselle Julie se laisse entraîner dans un subtil jeu de séduction de la part de Jean, un valet de la vaste propriété, déjà amoureux de la jeune femme, lorsque tous deux étaient enfants. Mais ces amours ancillaires n'ont guère d'avenir et le matin se présentera avec son inexorable dramaturgie... [img]http://storage.canalblog.com/0...[/img] Critique : Dans ma quête intense de voir un maximum de films ayant reçu la Palme d'or (ou son équivalent!), j'ai choisi tout suite ce film sur une liste. Après l'avoir cherché sans succès en DVD et en streamin., je me suis donc rabattu sur une version sous-titrée anglais sur YouTube (I don't speak english very well but a little et puis toujours beaucoup mieux que je ne parle le suédois!). Et puis si j'attends une diffusion à la téloche... Enfin bon connaissant un peu la pièce minimaliste d'August Strindberg qui si elle s'adapte parfaitement à la lecture et à la scène n'a rien a-priori pour le cinéma, je me réjouissais d'avance des sensations du nez écrasé sur le clavier et du filet de bave bien gluant au coin de la bouche. Et là, immense déception... un chef d'oeuvre. Ces suédois n'ont vraiment aucun savoir-vivre. On assiste à un cassage en règle des codes théâtraux pour nous faire du vrai cinéma. Paysages campagnards splendides, technique fluide, photographie superbe, mise en scène raffinée, une description des rapports entre les classes d'une crudité et d'une acuité à faire passer "La Règle du jeu" de Renoir pour une partie de dinette, des flashback aussi flippants que ceux d'"Ivan le Terrible" (je croyais que le fait d'introduire le personnage actuel dans un flashback datait des "Fraises sauvages", quel con!) et une bonne pincée de sado-masochisme. Dans le rôle-titre, Anita Björk est magistrale (bon déjà en plus elle a un physique qui fait se poser la question de savoir pourquoi on reste dans ce pays de merde au lieu de demander l'asile politique en Suède!), elle est hyper-impressionnante, dégage un très fort érotisme, bon son partenaire Ulf Palme est excellent comme tous les autres acteurs dont un jeune Max Von Sydow, mais elle alors là respect. En grande partie grâce à elle, on y croit à fond. Ah! je suis déçu de chez déçu au lieu d'avoir une oeuvre abyssalement ennuyeuse, j'ai la preuve parfaite que non Ingmar Bergman et Victor Sjöström ne se partagaient à eux-seuls le grand cinéma suédois, Alf Sjöberg avait aussi son mot à dire. Une superbe claque. Note : 19,5/20 (*****) [img]http://www.cinematek.be/images...[/img]
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