Naissance
29 mai 1960
(Tullins-Fure, Isère - France)
Age
64 ans
17
ans de carrière
7
films et séries tournés
Biographie
Né en Isère, Thierry Frémaux grandit dans la banlieue lyonnaise aux Minguettes à Vénissieux, où, dès son plus jeune âge, il est initié au cinéma par son père, qui anime un ciné-club. Il devient chroniqueur pour la radio libre associative Radio Canut et étudie l'histoire sociale du cinéma jusqu'en DEA. Il écrit entre autres un mémoire de maîtrise sur les débuts de Positif. Travaillant comme bénévole à l'Institut Lumière dès sa création, il n’échappe pas à l’œil de Bernard Chardère qui voit très vite en lui un cinéphile averti et lui propose un poste en 1989. Fervent admirateur du septième art, Thierry Frémaux est nommé directeur artistique de l’Institut Lumière en 1997, aux côtés du président Bertrand Tavernier avec lequel il organise des événements majeurs tels que le centenaire du cinéma en 1995. Il voyage d’ailleurs beaucoup en compagnie ...
Lire plus
Ce n'est pas encore cette année que le Festival de Cannes accueillera un long-métrage produit par Netflix. Thierry Fremaux…
vendredi 15 avril 2022
72 news à propos de cette star
Commentaires
Pour écrire un commentaire, identifiez-vous
Darklvb
Bonne nouvelle ! Nous aurons bientôt la bande-annonce et la date de Blonde, le film sur Marilyn Monroe pour Netflix, qui comptera sur l'interprétation d'Ana de Armas comme la star hollywoodienne. Thierry Frémaux, réalisateur du Festival de Cannes, assurera que le film est magnifique et qu'il a voulu le projeter au festival, mais que pour différentes raisons, il ne pourra pas être. Vous le verrez ?
miieb
J'ai récemment lu une interview de ce monsieur, et j'apprécie énormément l'humilité dont il a fait preuve. Moi qui suis sceptique voir opposée à l'idée de mettre des œuvres d'art en compétition, j'ai des difficultés à comprendre la cohérence dans l'idée de décréter qu'une œuvre est meilleure qu'une autre, alors que tout renvoie à des mécanismes d'appréciation subjectifs. A ce titre, j'avais beaucoup aimé le mot de Sean Penn, à l'occasion de sa direction du Jury de la Croisette, dont la pensée allait à tous ceux ayant travaillé pour leur film mais ne se voyant pas récompensés. Et c'est bien l'esprit que j'ai retrouvé chez Thierry Frémaux à l'entendre et à le lire: un amour inconditionnel du cinéma et une reconnaissance de l'investissement fourni par chacun des acteurs (au sens large) du monde du cinéma... Pcq un réalisateur met nécessairement ses tripes dans son projet, il le pense et le construit en y laissant une partie de lui. Plus sa personnalité est riche, plus le film sera complexe, tissé de références et de messages plus ou moins évidents, plus ou moins apparents... que l'ensemble du public ne percevra pas toujours, excepté les fameux Happy Few, pour reprendre l'expression de Flaubert :-) Mais au final seuls comptent le plaisir et l'émotion du spectateur.Un tel état d'esprit me paraît incompatible avec une institution qui va choisir de mettre en avant plutôt tel ou tel film tout en en lynchant d'autres... Mais peut-être ce sentiment de jugement partiel concernant des œuvres n'est-il pas lié à l'institution en elle-même, peut-être est-il la responsabilité des médias qui relaient une information simplifiée et caricaturée, dénuée de nuances ???En tout cas, il m'a semblé que ce monsieur s'attache à répandre son amour du cinéma et à ouvrir le public à d'autres horizons que la facilité du blockbuster, en montrant la finesse et la largeur de la palette cinématographique (des vieux films au cinéma étranger, toutes nationalités confondues)... Message reçu :-D