Portée par un Zachary Quinto à la hauteur, "Brillant Minds" a néanmoins du mal à sortir son épingle du jeu, et tombe dans certaines facilités scénaristiques.
Récompensée par le prix spécial du jury au festival de la fiction La Rochelle 2024, la série "Flashback" est une comédie policière originale et touchante, grâce à son duo père-fille teinté de fantastique.
Le sujet mêle ainsi sexualité et fin de vie avec une originalité touchante et une grande humanité. Michelle Williams est d’une fragilité poignante, même si le pathos est parfois un peu lourd à porter pour le spectateur.
Il y a l’enquête, la trame familiale, puis, en toile de fond, la misère sociale et la drogue omniprésentes. Mais exit le sensationnalisme et la commisération. Le sujet est traité avec humanité, donnant un nom et une voix à ceux qui sont souvent réduits à des silhouettes anonymes.
Uzo Aduba, découverte dans "Orange is The New Black", mène cette danse virevoltante avec beaucoup d’humour grâce à son personnage déjanté aux méthodes peu orthodoxes. Une comédie policière qui s’engloutit à l’envi.
La réalisation et l’esthétique soignées de la fiction chargée en rebondissements permettent de plonger le spectateur au cœur du Soho survolté d’après-guerre, avec une pointe de modernité et un regard novateur, celui des femmes.
Peter Craig signe une plongée haletante dans l’univers impitoyable de la drogue à Philadelphie aux États-Unis portée par un duo d’acteurs épatant et magnifiquement orchestrée par Ridley Scott.
Adolescence, une série innovante tournée en plan-séquence et en une seule prise (...) Netflix offre quatre épisodes d’une série choc, dans laquelle un adolescent est accusé du meurtre d’une jeune fille. Captivant.
Avec sa gouaille, son panache et son sourire, ce personnage de gentil voyou fait régner le soleil sur la télé et nous invite à profiter de la vie avec légèreté dans une série sans prétention. Et ça fait beaucoup de bien…
Les acteurs livrent le meilleur de leur jeu et, lorsque l’action éclate, elle est toute aussi impressionnante que dans les saisons passées. Mais il y a ce petit quelque chose d’imparfait et de brutal qui existait dans la précédente mouture que l’on ne retrouve malheureusement pas tout à fait dans cette version thérapeutique, bien plus bavarde.
À l’écran, c’est une explosion de couleurs, de chatoiement et de vues splendides qui transforment cette confrontation des modernes et des anciens en un drame stylisé. S’il ne parvient pas à faire oublier le classique de 1963, il trouve sa propre voie grâce au format série, en six épisodes.
Primée au Festival de la fiction de la Rochelle 2024, la série raconte en quatre épisodes le voyage d’une écorchée vive qui se relève de l’adversité. Un mélodrame qui parvient à donner de l’espoir, malgré la tragédie.
À vouloir trop démultiplier les points de vue, le créateur perd toutefois parfois le spectateur. Un défaut bien vite rattrapé par la superbe mise en scène et par la qualité d’interprétation.
Malgré un sujet qui peut paraître vu et revu, les troubles personnels auxquels George Mullen doit faire face rendent la série particulièrement intéressante. À mesure que le danger grandit, l’ex-président est victime de pertes de mémoire et d’hallucinations auditives et visuelles.