Quelque part entre la satire et la comédie noire, Kristoffer Borgli signe les portraits acidulés du narcissisme 2.0 et des relations toxiques. Un premier film réussi.
À mi-chemin entre la farce et le film de gangsters, un pastiche oubliable qui se rêve en perle pop, mais n’est qu’un brouet vulgaire et sans imagination.
Ce documentaire efficace et pertinent analyse, en six chapitres portés par différents critiques et cinéastes américains, les liens entre Le Magicien d’Oz et l’œuvre de David Lynch. Une plongée un peu courte mais passionnante dans l’inspiration du maître.
Cette adaptation d’un best-seller anglais, emmenée par le très attachant Jim Broadbent, a tout du “feel good movie” efficace. Le scénario est certes fourretout, mais il y a un plaisir non-dissimulé à découvrir ce road trip à la patte anglaise très prononcée.
Au cœur d’une œuvre informe, Depardieu tel qu’en lui-même, sommé de “faire cinéma” à lui seul, et dont la persona et la filmographie écrasent le personnage.
Deuxième film de l’auteur-compositeur et romancier Alan Simon, Monsieur Constant, porté par un casting original et hétéroclite, oscille entre le mélodrame télévisuel et régional et une fantaisie atypique, et finit par distiller un certain charme amateur.
Derrière le biopic classique et les références autobiographiques de son autrice, une parabole habile sur la déshumanisation de l’institution monarchique.