Un premier long métrage troublant sur les pouvoirs (et les dangers) de la fiction, au récit voilé d’incertitude, mais qui n’en oublie pas d’incarner ses personnages.
Sur le fond comme sur la forme, Goodbye Monster semble hésiter entre des schémas académiques et des gestes plus atypiques. Malgré un cœur attendrissant, un ensemble inégal.
Shawn Levy retrouve Ryan Reynolds dans ce cross-over qui imagine la rencontre explosive entre deux solitaires des studios Marvel, l’excentrique Deadpool et le misanthrope Wolverine. Un film dans l’esprit des précédents, à la fois dispensable et très drôle.
Cette suite tardive du Twister de Jan de Bont en reprend les tornades tout en introduisant une nouvelle génération de chasseurs d’orages. Un film catastrophe en zone de confort, qui remplit avec professionnalisme son cahier des charges, aidé par l’alchimie de son duo vedette.
Ce récit d’amour et de perte, sur fond de trafic de drogues et de jeu vidéo, hybride son humeur entre bonne dopamine naturaliste (avec une belle histoire d’amour) et mauvais archaïsme martial et vidéoludique, pour un résultat imparfait mais charmant.
Évocation des ravages durables du franquisme, Dos madres se défie également du mélo lacrymal et du didactisme, et se distingue par l’inventivité de sa mise en scène.
Cette comédie romantique réussit le pari de nous faire revivre le vol Apollo 11 en y ajoutant une bonne dose d’humour et de fantaisie sans dénaturer l’émotion bien réelle de l’événement.
Entre drame carcéral et thriller, Sons dévie peu de son récit lisse sur la relativité de la morale et la vacuité de la vengeance, tout en peinant à l’incarner.
Un charme se dégage des tout premiers plans de cette Récréation de juillet qui, tournés à la pellicule, parviennent à susciter un sentiment de mélancolie. L’énergie retombe pourtant aussitôt. En cause, une écriture trop fragile et un jeu d’acteurs poussif.
Film policier très noir, qui lorgne du coté de Diao Yi’nan et de son Black Coal (2014), Only the Rivers Flows montre des qualités oniriques et plastiques qui en font une proposition glaciale et virtuose, qui joue avec les sens du spectateur.
La franchise d’Illumination retrouve la flamme des premiers épisodes avec cette suite des aventures de Gru et de sa famille, toujours flanqués des désopilants Minions. Un festival d’action et d’humour pour toute la famille, qui met au placard tout sentimentalisme.