Si vous n’aimez pas les fictions extravagantes, où les personnages crient, se battent, parlent crûment (mais sont drôles), passez votre chemin. En revanche, si les séries déjantées ne vous font pas peur, n’hésitez pas à vous brancher sur Netflix, vous serez satisfaits.
Le plus gros défaut de « La Voix du lac » est le personnage même incarné par Natalie Portman. Agaçante et assez opaque dans ses motivations, Maddie peine à susciter l’empathie. D’autant qu’elle porte de lourds secrets concernant son passé, distillés lors de flash-back dans un procédé éculé et assez pénible.
Le jeu est souvent caricatural, poussif. Les dialogues plats, le ton manque de relief. Tournées dans des intérieurs éclairés à la seule lumière des torches, les images sont extrêmement sombres et le regard se fatigue vite, de surcroît sur un petit écran.
La morale de l’histoire est certes écrite d’avance – on a tous à apprendre des autres –, mais la grosse artillerie finit par payer, et on sort de ce joyeux téléfilm avec le sourire.
Certes, il y a pas mal de rebondissements qu’on voit venir de loin, mais l’ensemble reste efficace. En revanche, quand l’aspect thriller revient à la charge avec la réapparition des deux malfrats prêts à tout pour récupérer l’argent emprunté à leur boss, le scénario se perd un peu.
Cette série dévoile un sport méconnu, très populaire en Afrique du Sud. Les scènes sont intenses, la performance des acteurs saisissante, et l’image, brute, montre le Cap dans sa vérité. On se rallie à Ethan qui tente de changer sa destinée, et l’empathie affleure naturellement.
Chaque émotion et blessure intérieure qui touche tour à tour les protagonistes transpercent l’écran pour chambouler le téléspectateur. Les comédiens qui incarnent les parents, Sharon Horgan et Michael Sheen sont magistraux.
À travers sa seule histoire d’amour, cette fiction ultra-documentée, portée par un casting impeccable, raconte l’histoire d’un homme, beaucoup plus touchant qu’on s’y attend, qui cherche à imposer son nom.
On pouvait en attendre un ton relativement sombre, à l’image de "Andor", probablement avec "The Mandalorian" le meilleur "spin-off" de la franchise. Mais, au vu des quatre premiers épisodes que nous avons pu visionner, il n’en est rien, même si le ton n’est pas non plus à la rigolade.
D’une modernité folle, Mary & George surprend beaucoup, même si le rythme de la série n’est pas totalement maîtrisé. La fin notamment semble un peu bâclée mais la performance de tous les comédiens est un délice.
Portrait d’une époque et d’une société en pleine transition, "A Gentleman in Moscow" a un charme désuet et séduisant. Entre prisme intime et grande histoire politique, le récit navigue au fil des ans, multipliant les ellipses temporelles. Et même si le scénario semble parfois se perdre un peu, la performance d’Ewan McGregor suffit à la réussite de la série.
Impossible de rester insensible devant le déchirement d’une mère qui perd la garde de sa progéniture et ces enfants victimes de préjugés sur leurs origines.
Différence de classe sociale, ambitions, relations secrètes, humiliations publiques : chaque rebondissement est assez prévisible et pourtant l’ensemble est particulièrement efficace.