François-Xavier Demaison incarne un flic hors pair, capable de résoudre les prises d’otage les plus épineuses sans la moindre violence. Un personnage minutieusement travaillé depuis le scénario jusqu’à la mise en scène.
L’intrigue démarre (trop) lentement et le cadre prend du temps avant d’être posé, mais on se laisse embarquer dans ce chassé-croisé rythmé de justiciers des temps modernes, d’où se dégage esthétique et poésie.
Cette mini-série permet de découvrir comment le comédien Cary Grant, renommé pour son élégance, était en fait déchiré de l’intérieur par une enfance épouvantable. Une fiction très réussie.
En six épisodes captivants et à l’écriture ciselée, cette fiction, très réaliste, imagine comment la peur et l’enfermement communautaire, exacerbés par les réseaux sociaux, peuvent, par une simple étincelle, conduire à l’embrasement.
L’écriture et la réalisation naviguent avec habileté entre plusieurs années pour délivrer un récit délicat plein de tendresse tout en explorant la cruauté folle que peut parfois avoir le destin.
Personnages secondaires hauts en couleur, aristos dégénérés, truands psychopathes ou retors, gitans déchaînés, relations hypertendues mais équivoques entre les deux héros, répliques qui tuent : Guy Ritchie nous fait la totale, et c’est un régal.
Netflix continue son entreprise de résurrection du cinéma et de la série de genre en France avec cette fiction ambitieuse qui n’a rien à envier à ses homologues anglo-saxons ou espagnols.
En mettant en scène des personnages qui vivent dans un pays en guerre tout en abordant des thématiques sociales et familiales, la série d’Eugen Tunik est une grande réussite.
Joliment menée, cette série qui parle autant d’amitié que d’amour, joue avec les codes de la comédie romantique pour livrer un récit décomplexé, ahurissant parfois, touchant toujours.
La série adaptée du roman éponyme de James Clavell profite de superbes décors et costumes, ainsi que d’excellents comédiens japonais. Mais l’intrigue manque un peu d’intensité.
Intrigant, déroutant, addictif, ce thriller spatial qui mêle scènes d’action, psychologie et univers tridimensionnels relatifs à la physique quantique doit beaucoup à l’interprétation au cordeau de Noomi Rapace.
Dès le premier épisode, "Association criminelle" dévoile une trame complexe. L’intrigue ne fait que se densifier par la suite, étant tour à tour fascinante et déroutante. Ce qui est certain, c’est que les scénaristes n’ont pas manqué d’inventivité.
Retranscrite en trois volets, cette existence de mensonges menée par un homme qui semble tout à fait benêt fascine et se révèle hautement divertissante.
"The New Look", en détaillant les années sombres et les faits qui ont permis d’aboutir à cette révolution du style, permet de découvrir une histoire très parisienne et française qui a conquis le monde entier.
Si le rythme vacille légèrement au milieu de la série, "Enterrement de vie de garçon" se révèle un intéressant ovni dans le paysage fictionnel, tendre et drôle, singulier et universel.