On ne peut pas comparer les 60 épisodes de « The Wire » aux six de « We Own This City », qui n’a forcément pas la même ampleur. Mais on n’oublie pas l’immense gâchis que David Simon nous oblige à regarder dans les yeux.
AvecManuel Garcia-Rulfo,
Neve Campbell,
Becki Newton
On se plonge avec plaisir dans la nouvelle série de Netflix, La Défense Lincoln, adaptée de la saga littéraire de 2005 de Michael Connelly, composée de 7 romans.
Vrai thriller, cette fiction pas toujours très bien jouée et avec quelques grosses ficelles, est plutôt plaisante à regarder. Sans rester pour autant dans les annales.
On se laisse embarquer dans ce scandale, qui tient en haleine le téléspectateur. Les scènes du procès sont captivantes, avec des rôles d’avocat et de procureure au sommet de leur art. Des effets de caméra qui tourne en rond, se renverse, comme pour montrer l’étourdissement, la perte de repères de ces personnages qui vacillent, sont excessifs et donnent littéralement le tournis. Le twist du scénario avant le verdict final est cependant un peu gros.
La grande force de Outer Range, c’est de dérouler une intrigue progressive : on finit par s’habituer à la fois à l’ambiance "à l’ancienne" de cette série se déroulant chez des éleveurs américains et aux étranges événements qui s’y déroulent. Ainsi va Outer Range, avec ses vieux et jeunes cow-boys, ses bastons, ses tensions, ses apparitions subites de bisons isolés surgis de nulle part, voire de troupeaux entiers, sa shérif indigène lesbienne qui tente de se faire réélire, ses références constantes au passé du Wyoming.
La nouvelle série de Canal+, à partir de ce lundi se situe au croisement du polar et de la science-fiction, avec une histoire qui nous emmène alternativement du pas de tir de Baïkonour à la Station spatiale internationale.
Même si aujourd’hui la fin de l’opération Barkhane et le retrait des forces françaises au Mali sont en cours, « Sentinelles » garde une portée universelle qui rappelle la situation de nombreux soldats à travers l’histoire et le monde. (...) Les personnages sont tellement attachants qu’on espère bien les retrouver dans une suite.
Ce ton tragicomique en traitant d’un sujet particulièrement dur est un tour de force. Le récit profite ainsi de beaux reliefs tout en délivrant quelques coups en plein cœur qui coupent le souffle.
Ce ne sont pas tant les intrigues, signées du scénariste britannique Will Smith qui comptent dans Slow Horses, série au ton de comédie cynique avec des séquences à hurler de rire. Mais les personnages, tous très drôles et attachants dans le genre tragicomique…
Pas besoin de se faire des nœuds au cerveau pour être captivé par Parallèles, il suffit de se laisser emporter par les personnages très réussis et remarquablement interprétés.
AvecVirginie Ledoyen,
Charles Berling,
Stanley Weber
La version 2022 avec ses six épisodes signés Elsa Marpeau, la créatrice de « Capitaine Marleau » est-elle à la hauteur de celle de 1979 ? (...) Si chacune tient en haleine le téléspectateur et lui flanque une sacrée frousse, on ne retrouve pas vraiment dans la plus récente l’ambiance aussi effrayante de celle en noir et blanc de Robert Scipion, qui fut l’un des grands feuilletons populaires.
D’une incroyable justesse, l’acteur oscarisé pour Dallas Buyers Club crève l’écran, aux côtés d’Anne Hathaway, dans cette mini-série consacrée à l’histoire de la société WeWork (...). Fascinant et addictif.
Il faut parfois s’accrocher devant "Kamikaze", qui bouleverse autant qu’elle déstabilise. Mais cette série nous emballe par son ton décomplexé, en abordant le deuil par un prisme singulier et en explorant à fond les ébullitions du passage à l’âge adulte. De quoi susciter des émotions explosives, jusqu’à en pleurer. Une vraie claque à laquelle on ne s’attendait pas.
Créée parAnne-Charlotte Kassab,
Nassim Ben Allal,
Yann Le Gal
AvecClaire Borotra,
Constance Gay,
Pascal Demolon
Vanessa Tancelin, flic obsédée par la vérité, électron libre volontiers grande gueule, est jouée par Constance Gay, véritable boule d’énergie (...) Justine Rameau, magistrate déterminée à faire condamner les coupables, experte en répliques assassines, est interprétée par une Claire Borotra (...) particulièrement savoureuse. Ces deux sœurs-là, on a déjà hâte de les retrouver la semaine prochaine.
Ophélia Kolb, révélée par Dix pour cent, est époustouflante dans le rôle d’une femme brisée par des années de mépris, et pourtant déterminée à ne jamais salir la mémoire du père de ses enfants.
En adoptant le thème de la maison hantée, les codes des films d’horreur et en multipliant les références au genre, Shining Vale prend des airs de parodie. Les effets sonores dramatiques, la réalisation frénétique… chaque exagération ajoute aux effets comiques. (...) Jamais complètement dans l’horreur, ni à fond dans la comédie, le mélange étrange peut dérouter.
Valhalla n’a pas à rougir de la comparaison avec son aînée au niveau des décors, des costumes et des scènes d’action qui en mettent plein les yeux. Bon point également pour les personnages féminins – Freydis, Jarl Haakon, Emma de Normandie – qui restent une des forces de la franchise. En revanche, on sent que Sam Corlett n’a pas tout dévoilé de son potentiel dans la peau de Leif Erikson. Il a du chemin à faire avant de remplacer Ragnar Lothbrok ou Björn Côtes-de-Fer dans le cœur des fans. Pour les autres, Valhalla représente un divertissement de très haute facture qui a également l’avantage de pousser à la curiosité concernant la réelle histoire des Vikings.