Sans apporter de réelles nouveautés par rapport aux précédents films, ce nouvel opus ne manque toutefois pas d'énergie et offre quelques belles scènes musicales.
Malgré certaines longueurs, Bullet Train nous tient en haleine jusqu'à la fin grâce aux nombreuses scènes de combat (qui peuvent parfois être assez violentes) et aux différents gags qui rythment le film.
Hormis quelques petites longueurs, cette comédie romantique à la fois légère et profonde, pleine de poésie et de drôlerie, propose un focus passionnant sur le Japon d'aujourd'hui et sur sa jeunesse, en pleine recherche de sens, avec un regard décalé réjouissant.
Sans jamais se prendre au sérieux, Thor poursuit donc son introspection de personnage complexe et attachant dans cette suite à la fois énergisante et hilarante. Toutefois, à trop miser sur le second degré, le film en oublierait presque d'être touchant, la faute à un décalage trop marqué entre l'absurdité et la tragédie.
A 86 ans, l'auteur d'Annie Hall et Manhattan ne sort pas des sentiers battus. Les réparties sont parfois savoureuses, mais les situations quelque peu éculées, dans une comédie en forme d'hommage au cinéma d'auteur européen du XXe siècle.
Le film de genre s'offre aisément au traitement de sujets greffés sur un cadre balisé et codifié, mais l’articulation entre le thriller et l’intime n’est pas ici complètement aboutie. Entre la vie et la mort ne démérite pas mais ne remplit pas totalement son contrat.
L’intrigue est en soit assez simple mais Park-Chan Wook expose son récit tel un puzzle ; les séquences se succèdent sans réel lien et en usant de temporalités différentes. Si la sollicitation du public pour remonter le fil peut être un atout, il se résume ici à un exercice de style, certes esthétique mais qui n’émeut guère.
Surréaliste, teinté d’absurde, Incroyable mais vrai enchantera les amateurs de paraboles fantastiques. Il renoue avec les contes moraux de la tradition littéraire, dans une actualisation toute contemporaine. Magique.
Avec ce sujet rarement abordé, Magnus von Horn montre combien vie publique et privée sont difficiles à concilier pour les influenceuses, surtout quand elles pensent faire preuve d'authenticité.
Le film ne repose plus que sur le spectacle d'animaux disparus fascinants, sous une forme toujours réaliste et belle. Plaisir des yeux, mais guère plus.
Elvis Presley et Baz Luhrmann se retrouvent dans une même démesure. Le premier dans celle du personnage et l’extravagance de sa panoplie, le second dans des mises en scène spectaculaires et baroques, où la musique est centrale. Le réalisateur signe peut-être du même coup son meilleur film.