Avis Les Hommes de l'ombre

Venant des pays anglo-saxons, les séries à suspense bâties autour des manœuvres en tous genres qui agitent le monde politique, connaissent avec des blockbusters comme "Borgen" ou "House of Cards" un succès grandissant. La politique française devenue un spectacle qui se déroule en continu sur les chaînes d'information étale au grand jour le manque d'envergure de nos hommes publics qui à longueur d'antenne nous exposent leurs failles nourries par les scandales et reniements successifs des engagements pris. La démocratie n'y gagne pas beaucoup qui vacille de plus en plus sur ses bases mais les scénaristes y trouvent à bon compte matière à imaginer des scénarios captivants auxquels il suffit juste de rajouter juste un peu de piment à base de sexe et violence physique à dose homéopathique. Les chaines privées et publiques se sont très rapidement intéressées au sujet. Avec un certain succès, il faut bien le dire, des séries comme "Baron noir" ou "Les hommes de l'ombre" n'ayant rien à envier en termes de qualité à leurs cousines danoises ou américaines. Leur impact sera normalement encore plus fort, le spectateur national étant transporté dans un univers qui lui est familier. "Les hommes de l'ombre" créée par un quatuor de scénaristes et de producteurs rompus au format spécifique de la série, démontre de manière brillante que la fiction intelligemment conçue peut coller quasiment à l'actualité la plus proche. Comment ne pas voir en effet en Nicolas Marié alias Alain Marjorie qui campe le président de la République un ersatz de l'actuel locataire de l'Elysée? Les scénaristes de la saison 2 iront même jusqu'à reprendre à leur compte une prise d'otages bien réelle survenue en Afrique dans un complexe pétrolier français. Pas besoin désormais d'avoir un recul trop important avec les évènements, tout étant quasiment dévoilé et analysé en temps réel. La série se veut malgré tout assez critique tout en demeurant réaliste notamment à propos de la place désormais envahissante prise par les communicants qui ont progressivement fait dévier les hommes politiques de leur vocation première qui est de construire des programmes pour gouverner un pays ou une collectivité. La lutte d'influence entre les deux excellents acteurs que sont Bruno Wolkovitch et Gregory Fitoussi, spin doctors autrefois associés, qui est la trame de fond de cette deuxième saison à laquelle Nathalie Baye n'a pas souhaité participer, obligeant Dan Frank à totalement remanier son scénario, a permis de concocter une intrigue à suspense captivante se déroulant dans les salons feutrés des hauts lieux de la République et dans les appartements cossus de la Rive Gauche. Le casting de très haute tenue composé d'acteurs trop peu employés au cinéma comme Aure Atika, Nicolas Marié, Olivier Rabourdin ou Bruno Wolkovitch n'est bien sûr pas étranger à la réussite de la série. Cette interprétation de haut vol masque sans doute une réalité beaucoup plus triviale. Mais nous n'allons tout de même pas exiger de la fiction même très inspirée du réel qu'elle nous enlève nos dernières illusions. spoiler: La preuve étant que la série "Marseille" avec Gérard Depardieu et Benoît Magimel, beaucoup plus crue et directe quant à sa dénonciation de la corruption ambiante gangrénant la cité phocéenne avait été un échec
. La politique certes mais dans le haut de gamme feutré, s'il vous plait !

Bon, ce n'est pas la pire des séries françaises. Quand je veux donner à mon petit cerveau fatigué des grandes vacances, heureusement, il y a Olivia, Le Code, Police de caractères, des summums d'inintelligence réparatrice. Les Hommes de l'ombre, c'est juste la médiocrité qui se la pète. Le problème, pour cette série, c'est que, question "thriller politique", il y a de la concurrence, nous pouvons comparer. Laissons de côté House of Cards - je veux dire le chef d'oeuvre britannique original dont le remake américain n'est qu'une agréable copie qui a sombré après le départ de Kevin Spacey. Mais qui a vu West Wing ne peut accrocher à ces Hommes qui auraient vraiment dû rester dans l'ombre. Et surtout comment oser faire une telle série franchouillarde à souhait après Borgen, le must de la série politique avec des acteurs exceptionnels. Non vraiment la seule série française qui puisse rivaliser par son originalité, la qualité des acteurs et la puissance de son propos, c'est évidemment Baron noir. Si vous n'avez vu aucune de ces autres séries, vous pourrez aimer - un peu, pas trop j'espère - les personnages insipides des Hommes de l'ombre, les intrigues aussi bêtes que pas méchantes, les dialogues téléphonés et le jeu insubtil -j'ai inventé un mot, il n'existe pas, mais il est parfaitement exact pour dire ce qu'il décrit - des acteurs. Mais en découvrant cette série, si vous regardez le tout venant des séries et téléfilms français - je veux dire ceux dans lesquels joue Bruno Wolkowitch - vous serez frappé par cette incroyable fidélité à soi-même, cette permanence têtue chez ce comédien : quel que soit son rôle, il joue toujours le même personnage, le seul, sans doute qu'il ait appris au Conversatoire de Trifouillis-les-Mois.

Même si cette série se veut être une peinture de l'exercice du pouvoir (en place) elle est mal interprétée, caricaturale, tout sonne faux !

Venant des pays anglo-saxons, les séries à suspense bâties autour des manœuvres en tous genres qui agitent le monde politique, connaissent avec des blockbusters comme "Borgen" ou "House of Cards" un succès grandissant. La politique française devenue un spectacle qui se déroule en continu sur les chaînes d'information étale au grand jour le manque d'envergure de nos hommes publics qui à longueur d'antenne nous exposent leurs failles nourries par les scandales et reniements successifs des engagements pris. La démocratie n'y gagne pas beaucoup qui vacille de plus en plus sur ses bases mais les scénaristes y trouvent à bon compte matière à imaginer des scénarios captivants auxquels il suffit juste de rajouter juste un peu de piment à base de sexe et violence physique à dose homéopathique. Les chaines privées et publiques se sont très rapidement intéressées au sujet. Avec un certain succès, il faut bien le dire, des séries comme "Baron noir" ou "Les hommes de l'ombre" n'ayant rien à envier en termes de qualité à leurs cousines danoises ou américaines. Leur impact sera encore plus fort, le spectateur national étant transporté dans un univers qui lui est familier. "Les hommes de l'ombre" créée par un quatuor de scénaristes et de producteurs rompus au format spécifique de la série, démontre de manière brillante que la fiction intelligemment conçue peut coller quasiment à l'actualité la plus proche. Comment ne pas voir en effet en Nicolas Marié alias Alain Marjorie qui campe le président de la République un ersatz de l'actuel locataire de l'Elysée? Les scénaristes de la saison 2 iront même jusqu'à reprendre à leur compte une prise d'otages bien réelle survenue en Afrique dans un complexe pétrolier français. Pas besoin désormais d'avoir un recul trop important avec les évènements, tout étant quasiment dévoilé et analysé en temps réel. La série se veut malgré tout assez critique tout en demeurant réaliste notamment à propos de la place désormais envahissante prise par les communicants qui ont progressivement fait dévier les hommes politiques de leur vocation première qui est de construire des programmes pour gouverner un pays ou une collectivité. La lutte d'influence entre les deux excellents acteurs que sont Bruno Wolkovitch et Gregory Fitoussi, spin doctors autrefois associés, qui est la trame de fond de cette deuxième saison à laquelle Nathalie Baye n'a pas souhaité participer, obligeant Dan Frank à totalement remanier son scénario, a permis de concocter une intrigue à suspense captivante se déroulant dans les salons feutrés des hauts lieux de la République et dans les appartements cossus de la Rive Gauche. Le casting de très haute tenue composé d'acteurs trop peu employés au cinéma comme Aure Atika, Nicolas Marié, Olivier Rabourdin ou Bruno Wolkovitch n'est bien sûr pas étranger à la réussite de la série. Cette interprétation de haut vol masque sans doute une réalité beaucoup plus triviale. Mais nous n'allons tout de même pas exiger de la fiction même très inspirée du réel qu'elle nous enlève nos dernières illusions. spoiler: La preuve étant que la série "Marseille" avec Gérard Depardieu et Benoît Magimel, beaucoup plus crue et directe quant à sa dénonciation de la corruption ambiante gangrénant la cité phocéenne avait été un échec
. La politique certes mais dans le haut de gamme feutré, s'il vous plait !

la saison 3 de la série Les hommes de l’ombre conclut de la plus belle des manières ce séjour sériephilique dans les coulisses du pouvoir. Les péripéties sont largement tirées de faits réels.

Relativement peu de succès à la télé mais pourtant une série au top menée tambour battant qui va de rebondissements en rebondissements. Dur, dur la concurrence de Koh Lanta...

Je suis tres déçue par cette série, qui manque de ressort et dont le montage est tres mauvais. Les acteurs sont insipides ou caricaturaux. Le scenario est truffé de poncifs. Les caractères sont psychologiquement faux, les situations tantôt affligeantes de banalité, tantôt comiques à force d'invraisemblance. Les dialogues sont d'une platitude horripilante. On retrouve tous les defauts des séries policières à la française, transposés dans une serie politique.Bref, c'est raté.

J'ai du mal à accrocher. Probablement du fait de trop grandes similitudes scénaristiques et de réalisation avec Borgen. Un peu du "copiage" quoi ! Donc rien de nouveau, donc bof.
Même si les acteurs sont très talentueux.
Et la troisième saison est à la hauteur 😀👍

Je déteste les incohérences ! Quand le président de la république n'est pas en état de gouverner, c'est le président du sénat qui assure l'intérim. Une série qui se veut sérieuse doit quand même faire attention à ça. Ça c'est pour la 1ere saison.
Pour la 2eme, c'est la bonne surprise ! Super scénario, très bonne réalisation et acteurs formidables !

Pas crédible une seule seconde, des policiers qui interpellent en poussant des suspect avec leur arme, qui arrêtent une journaliste en connaissant sa qualité... Juste impossible en France.
De Nathalie Baye-qui a tenu tant de rôles excellents-on ne retient que le botox de sa bouche et son manque d’entrain quand elle prononce des discours censés haranguer les foules et rallier le peuple à sa cause...
Le seul qui tire son épingle du jeu (de dupes) c'est le "premier ministre" d'un cynisme croustillant.
Encore une série qui ne parviendra pas à concurrencer celles de Canal, comme je regrette Engrenage.

Pas un temps mort, une analyse fine de l'univers politique. C'est une série à voir avec des acteurs formidables.

Un espoir et plus rien...quel gâchis.
Le début du scenario la saison 1 est plutôt attirant,mais comme je le craignais, à partir de la saison 2 c'est l'avalanche des incohérences.La saison 3 un "copier-coller" de l’actualité politique française mélangé à un complot aussi cohérent que la saison 2. Bref, un "House of cards" (très) bas de gamme.

Une série saisissante qui donne un aperçu des coulisses d'une élection présidentielle, à la française.
Loin de la mise en scène et du bling-bling américain, cette série est convaincante et amène à se questionner sur la réalité de la politique !

J'ai vraiment adoré cette série et comme je ne l'ai regardée qu'en dvd, ne regardant pas beaucoup la télévision, je l'ai visionnée en deux soirs tellement j'étais captivée. Il y a beaucoup de rythme, des acteurs excellents, un regard juste sur la politique, sauf que je ne crois malheureusement pas à l'intégrité de certains politiques. C'est comme le sport et le reste, quand on veut être au sommet ou diriger........

Quelle manie désatreuse ont les actrices de se faire refaire la bouche elles y perdent beaucoup d'expressivité voire de charisme! Apres le mea culpa de Béart, on attend celui de Charlotte Gainsbourg et peut etre de Nathalie Baye figée dans un rictus collagène J'appréciais chez elle cet art mineur de proximité , c'est hélas perdu ; Elle a peut etre recu un prix ; mais c'est le jeu de bruno Wolkowitch qui domine cette production qui ne tient pas ses promesses: on a peine à y croire à ses faiseurs de rois et reines ,cela parait bien simpliste et réducteur On est loin de la qualité de Borgen!!! mais cela se laisse regarder sans ennui comme certains policiers bien ficelés mais manifestement"hors sol"