Avis Broadchurch - Page 3

Une des meilleures séries policières que j’ai visionné malgré la fin de saison 3 qui m’a laissé sur ma faim. Meilleure saison : la une.

Cette série est fantastique, la tension est présente à chaque seconde. J'ai été complètement transportée (et un peu déprimée), les personnages sont complexes, profonds et torturés, le jeu des acteurs est parfait. Comment ne pas s'attacher aux personnages et être captivé par le scénario! Broadchurch est sans conteste la meilleure série policière que j'ai vu de ma vie, imprévisible, passionnante. Seule la saison 3 semble beaucoup plus molle, et consensuelle mais tant pis, les deux premières sont si parfaites...

Chose surprenante à concevoir pour certains producteurs français, les britanniques semblent parier sur l’intelligence du public, et n’hésitent pas à offrir aux spectateurs des séries finement écrites, remarquablement dirigées et jouées, avec un éclairage, une illustration musicale et un choix de plan d’une extrême minutie.

Broachurch est un parfaite illustration de cette « british quality » qu’on ne trouve guère représentée dans les productions continentales et qui nous enchante, pauvres frogies que nous sommes.
La côte de Broadchurch (en réalité : West Bay, sur la « jurassic park ») est le lieu d’un drame dont la multiplicité des protagonistes n’empêchent en rien la profondeur psychologique, et le rythme qui laisse le temps à cette profondeur de s’installer ne distille à aucun moment l’ennui, mais plutôt l’admiration croissante pour cette belle pépite audiovisuelle qui a recueilli un succès mérité.

On préfèrera, comme d’habitude, la version originale (même si le doublage est fort honorable), qui nous permet d’entendre le délicieux écossais accent de David Tennant (né McDonald), avec Olivia Coleman, il est à la pointe d’une distribution où le moindre rôle est superbement tenu.

Un chef d'oeuvre en trois superbes saisons...

Une série a l'apparence simple qui au final se révèle pleine de surprises ! Un peu sceptique au sujet du premier épisode, je me laisse prendre au jeu et finis par découvrir une première saison avec un charme fou. Visuellement très beau et poétique, cette série britannique est pleine d'émotions et de bonnes choses: un casting réussi et crédible (David Tennant c'est où tu veux quand tu veux), un juste milieu quant aux émotions (point fort des séries britanniques), une intrique intéressante et surtout un vrai dénouement qui répond à toutes les questions que l'on se pose ! Pas la série la plus fun ni même la meilleure, elle mérite néanmoins ces quatre étoiles ainsi que de la reconnaissance grâce à sa justesse et les très peu de défauts qu'elle contient. Aucune prétention, Broadchurch a le mérite de rester au niveau qu'elle s'est fixée: un drame policier. En revanche on se demande bien ce que la saison 2 nous réserve !
A regarder pour passer un bon moment d'émotions.

Une excellente série policière 100%. Suivre les trois enquêtes du Capitaine Alec Hardy joué par l'excellent David Tennant et sa coéquipière Ellie Miller joué par Olivia Colman est fortement plaisant. On suit les enquêtes sans se perdre, on s'attache très vite aux personnages joués par un casting de qualité, et une famille Latimer meurtrie par la mort de Danny Latimer, le fils de Mark et Beth (joué par la splendide Jodie Whittaker).
Cette série apporte du suspense, de la réflexion et de l'émotion. Il n'y a pas un seul épisode qui ne sert à rien ou qui n'est pas captivant, à voir et à revoir!

(8 épisodes par saison)

la série est servie par de bons acteurs, une bonne réalisation et un scénario qui tient en haleine, cependant on est loin de séries comme The Killing ou Top of the Lake

J'ai vu les huit épisodes. De bons acteurs, une bonne réalisation. Un rythme tranquille qui permet d'assoir une atmosphère particulière, propice à ce genre d'intrigues...mais très déçu, et pas surpris, par le dénouement!
En fin de compte, j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps!

J'attendais beaucoup de cette série étant donné les critiques et étant fan du genre. Ayant adoré "The killing" (version originale danoise), et bien apprécié "Top of the lake", "secrets and lies" et même "Disparue", notre petite série française qui ne s'en tirait finalement pas si mal... Toutes ces séries ont le point commun de proposer sur plusieurs épisodes, une enquête sur le meurtre d'un enfant ou d'un adolescent, le coupable étant systématiquement un membre de l'entourage proche auquel (en principe) on ne s'attend pas.
Mais quelle déception, Boadchurch ! D'une part les personnages sont fort peu attachants. Mais surtout, il n'y a quasiment pas d'enquête dans cette saison 1... les flics ne font rien, ils n'interrogent même pas les personnes de l'entourage de l'enfant. C'est lent et le scénario ne s'attache qu'à l'ambiance (morne) de ce village côtier et jamais vraiment à l'enquête. Le dénouement est peu crédible, l'épilogue du dernier épisode traine en longueur... au secours ! J'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme général !...

Je viens de finir Broadchurch, et mon avis initial n'a fait que se confirmer tout le long de la saison: cette série est intime, intelligemment menée, brillamment interprétée... Bref un bijou, jusqu'à la fin, les scénaristes nous entraînent au plus profond de la communauté et chaque personnage nous amène à douter. On finit par comprendre en même temps que David Tennant, et la solution apparait cohérente et tellement sous nos yeux depuis le début. Mais ce que je trouve très bien ficelé, c'est ce juste équilibre entre l'intrigue policière et la reconstruction de la famille après un tel drame. J'accorde en cela une mention toute particulière au jeu de Jodie Whittaker, bouleversante.

Distrayante ; mais aucune émotion ne se dégage des personnages ni de l'ambiance déjà vus et tellement prévisible
. Tout y est plus fade que "The Killing" ou "Twin Peaks" !

Comme Sherlock et Elemetary,l'univers de Broadchurch nous entraîne dans des enquêtes fascinantes. David Tennant est vraiment excellent après avoir été révélé par la série TV Doctor Who. Arthur Darvill de Doctor Who rejoint son compère pour alimenter le mystère du meurtre de l'enfant en jouant un jeune pasteur qui veut rassurer la population de la ville de Broadchurch. Le personnage de l'avocate joué par Charlotte Rampling enrichisse le suspens de la saison 2.

Huit épisodes pour arriver à ce résultat , même si les personnages sont attachants et le scénario tient
plutôt la route , il y beaucoup trop de longueurs pour nous passionner vraiment , dommage .

Quand le fond et la forme se rejoignent pour signer une pépite.
Il est rare de voir une telle série, elle touche la perfection... le charme suranné de la côte anglaise, des acteurs parfaits, une réalisation superbe qui sert un regard sur la société, les médias, les relations humaines et familiales.
Bravo

la série est Britannique.. donc je suis vendu.. excellente série très humaine ou l'intrige se montre doucement.. et les décors sont d'une telle beauté.. spoiler: c,est aussi un huis clos
qui donne droit à des dialogues tout à fait et exquis.. j'ai déjà hâte au troisième épisode..

Broadchurch est une nouvelle série britannique qui comme de nombreuses séries venues d'outre-manche (Sherlock, Luther, Black Mirror) possède une jolie réputation. Nous voici immergé dans une petite ville du littoral britannique qui tente de se relever après la mort d'un enfant assassiné sur la plage locale tandis que la police tente de résoudre une affaire complexe.

Broadchurch est donc une série véritablement intéressante car elle sait prendre son temps et imprégner le spectateur d'une ambiance oscillant entre mystère et drame. Les premiers épisodes sont plutôt bons et mettent de côté l'enquête assez classique et convenue (interrogation du voisinage, liste de suspects, liste d'alibis de TOUT le monde) qui décollera un peu plus tard. La série met véritablement en valeur Jodie Withaker, l'actrice livre une performance pleine de sensibilité et de conviction, les premiers épisodes sont consacrés aux troubles de la famille Latimer, aux faces cachées des personnages, assez classique dans la forme mais très intelligemment mis en scène avec une précision remarquable, des cadrages soignés et une remarquable utilisation de la lumière.

Je vais maintenant en venir à la force la série qui est évidemment la relation Miller/Hardy, l'idée géniale de ce duo antagoniste, c'est d'avoir mélangé un personnage issu de la communauté et un arrivant profondément allergique à cette vie en communauté assez asocial et solitaire. David Tennant et Olivia Calmer donne vraiment leur pleine mesure du début à la fin de la série. Leur caractères diamétralement opposés donne lieu à des scènes assez drôles et même cocasses parfois.
La force de ce duo est évidemment le fait qu'ils soient opposés dans leur approche de l’enquête mais surtout qu'il n'ont pas le même point de vue de la communauté. Miller qui ne peut avoir une vision objective de la communauté va petit à petit perdre toutes ses certitudes et c'est là que ce la devient intéressant. A partir du moment où la confiance, le lien qui unit cette communauté est brisée, cela devient intéressant. C'est lorsque les personnages sont dos au mur que l'on appréhende leur vraie nature. La série prend une autre dimension au moment à partir des premiers soupçons de la police. Cela ressemble à American Beauty dans le sens où l'on a une fissuration du vernis qui entoure ces banlieues résidentielles. Les personnages s'expriment enfin, les secrets éclatent, les tensions s'accumulent et les non-dits s'effacent pour laisser place à des vérités parfois inavouables. La série devient également intéressante car la vie en communauté est aussi une vie d'apparence, une façade ainsi la rumeur est destructrice qu'elle soit vrai ou pas. Le personnage de Jack Marshall symbolise bien cela, il est victime d'un lynchage médiatique, et l'effet domino qu'il produit ne lui offre aucune issue. Il est vraiment intéressant également de voir ce sensationnalisme des médias, l'influence de ces médias sur la communauté, de voir que nous sommes dans une société ou l'isolement est la condamnation. La vie en communauté, en groupe nécessite l'intégration, et l'intégration passe aussi par la soumission, les libertés sont conditionnés en fonction d'autrui et tous les habitants ne doivent faire qu'un vers un intérêt commun. Un intérêt commun qui est la survie de la communauté, les discours du prêtre (le berger, le guide) sonnent comme un rappel vers l'objectif commun qui est la survie de Broadchurch. Et pour survivre Broadchurch a besoin d'être attractive, or l'attractivité passe par la réhabilitation ici en l’occurrence le tourisme est le moteur de la cité. C'est assez intéressant de voir les habitants tiraillés entre le souvenir, le respect et le deuil et de l'autre côté, le profit, le développement de la ville. La série aborde donc énormément ( que j'ai modestement tenté d'analyser, ce n'est qu'une petite interprétation subjective) de thématiques et ne se limite pas une petite enquête classique. C'est toute la force des grandes séries, de réussir à aborder et analyser notre société, notre condition avec intelligence.

La série a aussi des qualités essentielles pour une série policière, un certain mystère plane autour de cette cité. Les personnages sont assez charismatiques, bien écrits et les doutes, responsabilités difficile à définir, tant certains personnages cultivent une part de mystère tout au long de la série. Le dénouement de la série est d'une sobriété bienvenue tout en restant assez fort émotionnellement. Formellement, la série possède d'évidentes qualités en terme de mise en scène et de réalisation. Autre chose, l'apparition du nom de la série revient régulièrement tel un écho, on peut voir cet écho comme celui de la falaise qui renvoie toute la culpabilité, les non-dits, les secrets sur cette petite ville en pleine implosion. J'ajouterais pour conclure que la série est magnifié par les très beaux paysages côtiers de Grande-Bretagne.
Voilà Broadchurch est donc une très belle réussite, au-delà d'une simple enquête, on a aussi ici une analyse de l'homme, de sa condition dans la société. Une belle série subtile, intelligente, et qui plus est britannique, ça ne se refuse pas. A voir et en VO pour apprécier les excellents accents britanniques des personnages.