Pour moi, c'est tout simplement l'une des séries les plus surestimées qui existent.
Je m'explique : Au début, je trouvais la série plutôt cool, sans plus. Cependant, petit à petit, quelque chose a commencé à se révéler et à devenir de plus en plus gênant.
Ce quelque chose a un nom : Thomas Shelby , le surhomme ( clin d'oeil a la critique de uyu )
Thomas Shelby c'est le meilleur dans tout , c'est un leader un meneur d'homme , le plus fort a la bagarre , le plus intelligent , le plus sexy ( un simple regard vers une femme , elle en aura le coeur retourné ) , il est meme super trader mini spoiler insignifiant :
il a meme deviné à l'avance le crash de 1929 malheureusement son idiot de compere n'a pas suivi son ordre de tout vendre
. Meme les autres hommes l'admirent en fait.
Mais bien sûr, un tel personnage ne sera pas attachant, c'est comme avoir des frites sans sel. Non, pour le rendre plus empathique, les scénaristes ont eu l'idée incroyable et combien originale (en fait non) de faire en sorte que Thomas Shelby soit un personnage tourmenté. Alors doucement, on ne va pas ajouter un défaut à Thomas, hors de question. Il est tourmenté car il a fait la guerre, mais à cette guerre, c'était un héros, bien sûr, faut pas déconner, c'est Thomas Shelby.
Et quand on regarde la série avec ce prisme de Thomas Shelby le surhomme, la série devient tout simplement ridicule, tout comme la démarche du héros. Tous les personnages, je dis bien TOUS, sont en fait là pour mettre en valeur le personnage de Thomas : ils sont lâches, impatients, trop émotifs, idiots, vicieux, etc., comparés à lui. Bravo aux acteurs qui ont accepté cela, d'où mon étoile, elle est pour eux.
En bref, si vous voulez un résumé de Peaky Blinders, elle se trouve dans la démarche de Thomas Shelby. Cillian Murphy a voulu pousser le charisme de son personnage (de la série) jusqu'au ridicule, mais pourquoi marche-t-il de cette façon, bras écartés ? Le héros a-t-il une paralysie des épaules ?
Cette démarche est à l'image de la série, tout pour en mettre plein les mirettes sur la forme jusqu'au ridicule.