Avis Gotham (2014) S1

Basé intégralement sur les débuts dans la police de l'inspecteur Gordon et en même temps sur le mythique meurtre des parents de Bruce Wayne, j'avais qu'une seule peur, que cette série soit aussi compliquée à suivre que la trilogie de Christopher Nolan qui elle, n'était que du genre policier et pas assez héroïque. A ma grande surprise, cette série en fin, cette saison 1 est géniale, on découvre les premiers pas de tous ces personnages culte bien avant leur grandes heures en tant qu'adulte. Le jeu est impeccable, les liens sont montrer de la meilleure des manières. Les soit disant bons se font petit à petit une place dans le côté obscur. On y rencontre les 2 emblématique chefs mafieux de cette cité fictive mais passionnante. Les enquêtes sont très simples à suivre et on est donc très loin du complexe à la Nolan (qui en fait sa grande marque de fabrique). On s'attache à tous le monde et on voit comment ces jeunes enfants étaient avant cette grande messe adultère de l'après série. Amis eu départ, puis petit à petit ennemis. Les plans et répliques dors et déjà culte de cette première saison étant : la première rencontre entre Gordon et Fish dont la première prise est elle-même à côté d'une table la main gauche étendue dessus. Puis le soit disant meurtre du Pingouin par Gordon ou ce dernier lance tous son discours avec sa peur bleue. Une première série DC parfaite et tous simplement géniale. Avec de très bons effets.

"Une saison 1 prometteuse !"
De belles images sombres et noires qui rappelle l'atmosphère de Batman. Un premier épisode qui commence fort dans le scénario avec une première scène qui commence par mon personnage préféré, d'autres apparaissent, je me demande s'ils-elles auront le même rôle que dans Batman... ?
Certains personnages collent au comics, d'autres avec des rôles différents et des nouveaux s'accordent en cohérence avec le scénario.
La guerre des gangs a été très rapide à mon goût et un événement est arrivé brutalement.
Les histoires accrochent à chaque épisode et le fil conducteur est prenant. Bravo à l'équipe de réalisation et aux très bons jeux des acteur-trice-s. La fin de la saison laisse présager une bonne saison 2.
Dans le bonus du DVD, j'ai adoré "portrait"

Une très bonne série policière, même si le final met beaucoup de temps à s'installer, l'histoire est prenante de fou et les personnages ont une bonne évolution.

Comme vous le savez surement mes chers abonnés ( en tout cas si vous avez lu mes critiques de séries ), Arrow pompe farouchement tout ce qui est de "Batman". Et croyez le ou non, j'avais peur que cette injustice demeure impunie. Sauf que ce n'est pas le cas : la saison 3 est un gâchis, les audiences baissent, et la série "Gotham" est née des cendres de l'ancienne "Arrow". D'accord, je m'avance un peu. Mais comme j'ai terminé également la saison 3 de la Flèche, je peux vous dire qu'elle ne vaut en rien "Gotham". Parlons donc de cette série qui s'inspire ouvertement de l'univers du chevalier noir, jusqu'à trouver son originalité dans la jeunesse même de son héros. Un héros vite remplacé par un autre personnage, plutôt effacé : Jim Gordon. Chose intelligente que de placer le plus grand des personnages secondaires de "Batman" en tant que héros, et son personnage principal en tant que personnage secondaire important. En plus de cela, l'introduction est vraiment de très bonne facture : marquante, intéressante et très bien faîte. On sent dès le début l'atmosphère toute particulière de cette ville qui donne son nom au feuilleton, ce dernier se calquant donc parfaitement à cette ambiance unique. On ressent à la perfection le côté terrifiant et monstrueux de la ville, un peu à la manière de la Gotham de Burton, mêlée au réalisme et à la mafia de celle de Nolan. "Gotham" commence donc très bien, avec une atmosphère sacrément bien rendue. Ensuite le casting, d'une perfection sans nom. Enfin non, presque parfait : l'actrice interprétant le rôle de Fish Mooney est la seule à être réellement décevante; c'est d'autant plus dommage lorsque l'on connaît toute l'importance de son personnage. Elle surjoue, ne trouve jamais de quelconque mesure, et se trouve souvent dans le ridicule. Alors c'est sûr qu'elle s'engage énormément dans son rôle, au point de ne plus l'habiter, de carrément le vivre. Et le soucis, c'est qu'elle n'a pas le talent nécessaire pour paraître crédible en tant qu'actrice. Il n'y a pas que du mauvais dans son jeu, mais personnellement, je n'ai pas du tout apprécié son surjeu. Une chose est sûre, par contre, c'est qu'elle est vraiment arrivée à offrir un côté salement prétentieux à son personnage, de par son surjeu justement. Oui, c'est assez paradoxal. Le reste du casting est excellent, notamment les interprètes mafieux, flics et ceux prenant le rôle des personnages habituels de Batman, gentils comme méchants. Les interprètes de Falcone et Maroni sont à mon goût ceux qui s'en sortent le mieux du côté des mafieux; particulièrement Maroni, soit David Zayas, qui a encore plus de charisme que son rival, John Doman, un charisme particulièrement appuyé par la voix unique de Zayas. Et puis, les flics. La palme d'or revient clairement au duo principal : Donal Logue et Ben McKenzie, dans les rôles respectifs d'Harvey Bullock et James Gordon, alors tout jeune. Un duo passionnant et presque fascinant. D'un côté, le vétéran de la saison 2 de "Vikings", aka le roi Horick. De l'autre, un petit nouveau qui avait déja prêté sa voix à Bruce Wayne dans "Batman : Year One". Les deux rivalisent de talent et de charisme, au point que je ne saurai guère les différencier. Le reste des méchants de l'univers du Batman sont également très bien représentés, avec de sacrés références : le Pingouin est génial, Robin Lord Taylor l'incarnant à la perfection ; Edward Nygma, soit Cory Michael Smith, a enfin droit à une représentation sérieuse, crédible et carrément psychotique. Un personnage qui change au fil de la saison : cela pourra plaire ou non, j'ai particulièrement apprécié. Je ne vais pas vous donner le nom des autres personnages issus de l'univers du chevalier noir, pour ne pas vous spoiler inutilement. Je dirai juste que l'épisode 17 nous montre une magnifique interprétation, carrément épique, y'a pas à dire. Des personnages qui sont donc très bien représentés, notamment du côté de Catwoman, Bruce Wayne et d'un génial Alfred, fort d'une personnalité nouvelle et d'un jeu d'acteur carrément puissant. Des interprètes en somme parfaits, dont pas un, à part Jada Pinkett Smith, ne déroge à la règle. Ajoutez leur une écriture de très bonne facture, et vous verrez à quel point le tout est travaillé, particulièrement le duo de filcs. Ah oui, et j'allais oublier : un acteur se démarque parmi tous les autres, un gars carrément fascinant, le genre de découverte qui te fait revoir tous les acteurs que t'apprécie réellement ; Anthony Carrigan, chauve et tout simplement incroyable. Impossible de détâcher mon regard du sien lorsqu'il est à l'écran. Incroyable. Vraiment. La réalisation est globalement excellente, nous livrant nombre d'effets de style particulièrement intéressants et recherchés spoiler: : dissimuler la moitié du visage d'Harvey Dent dans l'ombre pour montrer qu'il a une double personnalité, par exemple.
Une série vraiment noire, très violente et d'une cruauté qui, parfois, pourra surprendre. Je m'attendais à un erzatz d' "Arrow", et pour tout vous dire, je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout été déçu. Une série géniale et fantasmagorique, proche du chef-d'oeuvre. Mais, malheureusement, elle ne dépasse tout de même pas le niveau de la magnifique série de "Netflix" : "Daredevil".

« Gotham » est une série basée sur les origines de la ville du même nom connue pour les aventures du Batman. La série place le déroulement de l’intrigue juste après le meurtre des parents de Bruce Wayne. James Gordon, nouvel inspecteur de la Police de Gotham va devoir combattre la criminalité qui ravage déjà la ville. C’est l’occasion de découvrir différentes origins stories sur les personnages bien connus des fans de l’univers du Dark Knight. Les enquêtes policières sont au premier plan sur cette première saison de 22 épisodes. Ben McKenzie est convainquant dans l’interprétation de James Gordon. Les nombreux antagonistes sont intéressants, notamment Robin Lord Taylor qui est remarquable dans l’interprétation du Pingouin. La ville de Gotham est très bien reconstituée. J’aime cette ambiance très sombre qui colle parfaitement à celle des comics. En revanche, les effets spéciaux sont à améliorer car, pour le moment, on sent clairement les limites de budget.
J’ai apprécié cette première saison même si je la trouve un peu longue pour ce qu’elle a à raconter. J’espère une saison 2 rythmée développant des intrigues intéressantes maintenant que le contexte est installé.

Sans doute la meilleure série de la rentrée. Des enquêtes de police sur fond de corruption, le tout dans l univers noir de gotham et l ombre grandissante de Batman! Tout juste génial!A voir absolument !!!

Série très attendue, surfant sur la vague de succès rencontrée par "Arrow", "Gotham" entreprend de nous plonger dans l'univers de Gotham City (et donc de Batman) au moment où Jim Gordon vient d'arriver dans la ville et où Bruce Wayne voit ses parents se faire assassiner. Si ce préquel avait de quoi séduire par la perspective d'en découvrir plus sur Gotham, ses criminels et ses supers-méchants en devenir (notamment le Pingouin et l'Homme-Mystère), le fait est qu'au bout de quelques épisodes, on se rend vite à l'évidence : c'est terriblement mal écrit. Sans cesse obligés de jouer sur l'attente des spectateurs en terme de méchants et de personnages, les scénarios font apparaître des personnages de manière maladroite (sauf un épisode laissant apercevoir le Joker, assez glaçant), en traitent certains avec une psychologie totalement bancale et laissent d'autres histoires policières sans intérêt venir maintenir le rythme de cette saison. L'un des principaux défauts de la série est d'ailleurs sa durée, 12 épisodes auraient été beaucoup plus pertinents que 22, la plupart d'entre eux semblant patauger dans la semoule, s'attardant sur des intrigues ennuyeuses. Si quelques personnages fonctionnent très bien (Jim Gordon en flic dur à cuire, Harvey Bullock en co-équipier bourru mais au bon fond ou encore le Pingouin et tous ses coups tordus), le fait est que la plupart du temps, on s'ennuie ferme. Quelques épisodes sortiront du lot mais globalement la série brasse beaucoup d'air pour rien, ayant franchement du mal à rendre crédibles ses personnages (la relation entre Bruce Wayne et Selina Kyle repose sur des dialogues totalement ineptes, le basculement d'Edward Nygma vers la folie), nous faisant regretter tous les espoirs fous que l'on avait en s'installant devant le pilote. Mais avouons-le, Gotham City sans Batman (ici, il n'est qu'un gamin insupportable) et Gordon sans moustache, c'est comme un repas de Noël sans foie gras, ça perd franchement de sa saveur. Et de sa noirceur également ! Reste un casting plutôt solide avec des acteurs qui s'amusent (Donal Logue, Robin Lord Taylor, Jada Pinkett Smith), des seconds rôles de qualité (John Doman, David Zayas, Morena Baccarin) et quelques guests savoureux (Dan Hedaya, Julian Sands, Milo Ventimiglia) mais au service de scénarios moyens, ça ne suffit guère à donner envie de voir la deuxième saison.

Oh ! Une série sur l’univers de Batman faite par le créateur de la série « Rome » ? Eh bah ! Sur le papier, tout cela semble plus que prometteur ! C’est peu dire donc si je me suis jeté sans réserve sur cette série… pour en tirer malheureusement un bilan peu flatteur. Parce que oui, en gros, si je fais le bilan de ce qui m’a plu dans cette « Gotham », ça se limite en tout et pour tout à deux seuls éléments : les décors et la présence de John Doman au casting. Alors le pire, c’est que je n’ai pas trop envie d’être sévère avec cette série parce qu’au fond, elle a sa cohérence. En gros, j’ai l’impression que c’est une sorte de « Batman soft » destiné à un public nourri à la culture mainstream. Après tout, tout est clair, propre, évident, sans ambigüité. Pour celui qui n’est pas à l’aise avec les vraies atmosphères malsaines et qui n’aime pas être confronté à une réelle tension dramatique, « Gotham » fait le taf. Ah ça ! C’est clair que c’est du Gotham City tous publics cette ville : on pourrait y laisser de jeunes enfants non accompagnés sans rien craindre ! Cette ville, telle qu’elle nous est présentée, est un vrai parc à thèmes. Aucun recoin de cette ville n’est sale, même ceux qu’on nous présente comme les plus lugubres. Tout est d’une propreté clinique, comme la totalité de la faune rencontrée. Dans cette série, personne n’est effrayant : tous les personnages (exception faite du grand John sus-cité) ont des têtes d’acteur de teen-movie, aucun ne nourrit d’ambivalence, tous sont tellement archétypaux qu’ils finissent chacun d’entre eux par se comporter comme dans la série « Scooby-doo ». Pour le coup, s’en est presque drôle tant cette série tend vers une version totalement aseptisée de l’univers de Batman, à tel point que j’en suis venu à me demander régulièrement si, à ce niveau là, on pouvait encore parler d’univers Batman. Alors après tout, certes, l’homme chauve-souris est tellement ancré dans notre culture désormais que, finalement, on peut en accepter un spectre très large de représentations, de la série flashy des années 60 faite en collants et en onomatopées jusqu’à la récente trilogie de l’ami Nolan. Donc, à tout prendre, pourquoi pas cette « Gotham » ? Au moins la série fait l’effort d’adopter un angle nouveau (aborder l’univers de Batman lorsque celui-ci est encore jeune), prenant bien soin d’ailleurs de solliciter chaque personnage de la saga, le tout en assumant totalement sa volonté de générer sa propre déclinaison de la mythologie, sans reprendre systématiquement les choix opérés par ses prédécesseurs. Bref, encore une fois, c’est cohérent, donc après tout pourquoi pas… Mais bon, en toute honnêteté, j’ai beau apprécier la diversité des points de vue, là pour le coup, face à cette déclinaison là des personnages mythiques de la DC, je n’y arrive clairement pas. Selina Kyle en ado-pouffe, je n’y arrive pas. Alfred Pennyworth en J.R. Ewing, je n’y arrive pas. Le Pingouin en adulescent attardé, Jim Gordon en MartySue, Edouard Nygma en geek à mèche, tout ça je n’y arrive clairement pas non plus. Et quand, en plus, on ajoute à ça des personnages inventés, comme ça doit être le cas de Fish Mooney, qui au final n’importent rien, n’incarnent rien, et se retrouvent en plus interprétés de la pire des manières (Ouiouille Jada Pinkett : quelle belle casserole qu’elle a maintenant aux miches !), eh bien pour moi on érige là le plus épais des murs entre moi et la série. Donc voilà, la série a beau avoir cherché à raconter ce qu’elle veut, trouver son propre angle, moi j’avoue que j’y ai été totalement hermétique. Mais bon, encore une fois, je pense que je ne suis clairement pas le public visé. A mon sens « Gotham » ce n’est pas une série qui s’adresse aux connaisseurs et aux adorateurs de l’homme chauve-souris mais, au contraire, à tous ceux qui ne connaissent pas l’univers et qui veulent le découvrir sans avoir à se confronter aux véritables œuvres hardcores qui constituent les piliers de la mythologie. A vous donc de ne pas tomber dans le panneau si vous vous identifiez à ce que je dis. Au moins, maintenant, vous voilà prévenus.

Une ambiance assez sombre avec des personnages très charismatiques, des enquêtes bien ficelées et découvrir les personnages de Gotham dans leur jeunesse est vraiment très intéressant.

Les origines de Gotham City avec Bruce Wayne seulement comme personnage secondaire et encore enfant ? Projet séduisant, globalement réussi. Créateur de « Rome » et du « Mentalist », Bruno Heller prouve une fois encore son éclectisme en s'appropriant le mythe du plus célèbre des super-héros, non sans un minimum de noirceur et une réelle fidélité à l'univers de DC, notamment à travers des décors fort bien exploités. Après, cela reste une série grand public, ne vous attendez donc pas à énormément d'audaces ou de violence dans le récit, mais cela est suffisamment dynamique et bien raconté pour qu'on y trouve du plaisir, le choix de confier les rôles principaux à Gordon et Bullock s'avérant en définitive concluant, même si Donal Logue apparaît plutôt plus à l'aise que Ben McKenzie. Les enquêtes sont inégales, les méchants aussi et le fil conducteur parfois un peu light, à l'image de deux épisodes finaux (surtout le dernier) assez décevants. C'est d'autant plus dommage car lorsque la série se plaît à développer des intrigues sur la durée spoiler: (notamment celle de l'Ogre)
, celles-ci sont en général plutôt réussies. Et puis il y a quand même cette galerie de « bad guys » qui, sur moi, a carrément fait son effet : de Falcone à Fish Mooney en passant par Edward Nygma et surtout Le Pingouin (épatant Robin Taylor), il y a quand même de quoi satisfaire franchement les fans de l'homme chauve-souris, surtout que chacun a une vraie part à jouer dans l'intrigue. C'est en-dessous des « Batman » de Tim Burton et Christopher Nolan : clairement. Mais le charme opère, et une fois lancé, je n'ai eu aucun mal à suivre ces aventures parfois très « Film noir » jusqu'au bout : pas la série de l'année, certes, mais une bonne série populaire, assurément.

3 saisons ? déjà ?... j'arrive pas à finir la première. Et puis quoi... 22 épisodes ? sérieusement ?... cette blague.

J'en suis au troisième et déjà... j'en peux plus. Oui, le troisième épisode. Et de de toute façon, je l'ai même pas fini.

Pourtant, je vois bien un peu ce qu'ils ont essayé de faire avec ce pré-prologue de Batman, ce temps où Batman n'était pas encore Batman mais un môme de 10 ans. Pareil pour Catwoman. Et pour les autres vilains ou déjantés qui roulent plus ou moins (déjà) leur bosse dans la ville du crime, c'est le même principe : "regarde un peu avant comment j'étais sans collants. Et sans mon costume violet ni mes chaussons verts. Regarde comme j'étais plus jeune et plus petit."

D'accord mais est-ce intéressant ? les détraqués sans leurs costumes ? j'ai un gros doute. Et qu'est-ce qu'on a à la place ? cette andouille molle de Jim Gordon... qui c'est çui-là déjà ? ah le flic idiot dans les films, le faire-valoir crétin, le demeuré de service, le constipé du règlement. Eh ben il a une série rien qu'à lui et pour lui maintenant. Et sa blondasse de bonne femme, une grue sortie d'on ne sait où.

A part ça, rien à signaler : il ne se passe rien. Rien du tout, que dalle. Juste des meubles plus ou moins parlants. Des dialogues écrits avec les pieds récités par des acteurs à la masse. Je passe, je zappe.

Que dire de cette première saison au final... Au début, j'étais plutôt partant (c'est du Batman même s'il ne faut surtout pas que ça en soit) mais plus la série avance et plus j'ai envie de lui dire non.
On est dans un serial, donc ça doit être cheapos au possible et chaque histoire doit se finir par un deus ex machina de derrière les fagots et une bonne réflexion sur la vie au XXIè siècle du style en guise d'ending* : "J'ai appris que je pouvais compter sur mes amis", "La famille c'est important et tu est ma famille" ou encore mon préféré "à partir de maintenant c'est fini, plus jamais je ne [objet de relation] avec [Personnage aléatoire car dans deux épisodes, ils seront passés à autre chose] : principal reproche que je faisais déjà à la série Arrow, qui avait au moins le mérite de me faire découvrir l'univers du Green Arrow (même si elle tape tout les méchants de Batman) ; j'exagère Gotham ne tire relativement pas trop sur cette corde (NB : L'aspect serial sera dépassé par le run des 3 épisodes sur l'Ogre assez appréciés).
Les quelques points positifs (référentiel moyen/médiocre enclenché) de la série étaient clairement l'espèce de double triumvirat mafieux, les personnages de Fish Mooney et du Pingouin sont les plus charismatique et j'aimais particulièrement bien le personnage de Liza. Le duo Jim Gordon/Harvey Bullock est dynamique et était sympa à voir et puis Alfred et Bruce Wayne offraient une vision un peu différente de d'habitude (autres supports, s'entend), si bien que je faisais de manière récurrente une blague comme quoi le fameux Joker qui se cache dans tout les épisodes, c'était Alfred (Les moqueries envers la sénilité sont un fléau auquel on ne pense pas assez souvent et si toi aussi, comme mes autres clients, les roux te déplaisent pour quelconque raison aussi débile qu'infondée soit-elle, lâche immédiatement cette pompe à vélo et vas leur faire un câlin car il n'y a pas assez de roux dans ce monde) . Mais après il y a tout le reste, tout ce qui était κανων et là, ça passe pas. J'ai beau me dire calme toi, ils sont pas encore ce qu'ils devraient être, calme toi... Que ce soit Red Hood, Black Mask, Victor Zsasz (incompréhension totale de la psychè du personnage de la part des scénaristes) ou bien de l'avenir des deux boss des deux mafias en fin de saison.

Ceci est une intervention de Main Droite et Main Gauche, les deux amies qui auraient dû rester dans leur poche sponsorisé par les entreprises Chutchutpadmarques !

" - Main Droite : Hey hey, mais tu ne parles pas du passage du Joker dans la série.
- Main Gauche : Le Joker n'est jamais passé dans cette série, le prochain Joker sera dans Suicid Squad et on sait pas encore ce qu'il vaut ! Ce roux est autant le Joker que cet aveugle serait son père !
- MD : C'est à dire ?
- MG : RIEN !"

Cet interlude vous était proposé par Chutchutpadmarques !

La série apporte un surplus de méchants (qui qu'on se demande comment qui vont les faire apparaître dans les films après #xptdr #lol #vasependremaisavecdouceurpournepaschoquerlauditoire) qui servent à rien si ce n'est à meubler. La première saison forme à peine un tout cohérent (les triumvirat, il faut suivre un peu bande de lecteurs passifs) et parce que sinon, l'enquête sur Joe Chill, tout le monde s'en tape depuis l'épisode 5 (chiffre au hasard), ils essayent juste de refaire le coup de "mon père avait des secrets", certes, spoiler: mais pas la Batcave avec une télécommande dans un livre !
Rien que ça ruine tout le concept de Batman, si déjà ça ne faisait que l'effleurer, dire que Thomas Wayne était déjà le Batman, enlève tout l'effet d'injustice dans la création du personnage.
Bref, pour conclure, ça se regarde, mais j'en ai de plus en plus marre de ces séries à 20 épisodes qui ne sont pas capables d'en faire seulement 10 beaucoup plus structurés et esthétisés avec le même budget. Ça essaye de faire un truc à part, des fois ça marche, beaucoup de fois ça rate. Encore heureux que ça n'empiète pas pour mon scénario de film sur Robin pour quand je l'enverrai à DC (et qui, naturellement jetteront à la poubelle, le fantasme c'est bien, mais la réalité est bien plus décevante...

* (Sans compter les cliff-hanger qui seront résolus par des deus ex machina aussi débiles que répétitifs dans les 5 minutes du début de l'épisode suivant.)

les quatres premier épisodes sont très long et ennuyeux. Mais ensuite nous avons une bonne petite série policière, avec beaucoup de clin d’œil sympatrique. Une intrigue plaisante mais malgré tout des longueur et des passage trop répétitif à mon gout.

Voilà une série avec laquelle j’ai eu beaucoup de mal. N’étant pas une adepte de l’univers de Batman, j’étais curieuse de découvrir cette série pour combler cette lacune. Cependant, je me suis heurtée à un univers très sombre auquel j’ai eu beaucoup de mal à m’intégrer. Les personnages sont très bien joués mais ils sont dérangeants et on a du mal à s’y attacher. De plus, je n’ai pas forcément compris tous les clins d’œil aux comics, ne les ayant pas lu (même si cette série n’est pas tirée d’un comics mais se veut être un préquel des comics il me semble). En tout cas, en tant que novice de cet univers, j’ai eu beaucoup de mal avec cette série et je ne suis pas sûre de la poursuivre.

Très bonne série, sur l'univers de Batman !!!! À voir