Avis The Night Manager - Page 2

Cette mini série est adaptation réussie du roman de John Le Carre « LE DIRECTEUR DE NUIT ».

Le format court,seulement 6 épisodes, permet d’aller directement à l’essentiel tous en retranscrivant fidèlement l’univers de l’auteur. Une structure très élaborée, mettant en place des personnages complexes, des rivalités entre les agences de renseignement… . Mais aussi et surtout des scénarios réalistes (ou du moins bien plus réaliste que la majeur partie) et laissant qu’une part très réduite à l’action. Le Carre étant en somme l’opposée des James Bond.


Porté par un duel impecable entre Tom Hiddleston et Hugh Laurie. Si le talent du second n’est plus a démontrer depuis Dr House, c’est du premier que vient la surprise. Moins connu, il campe à la perfection un personnage énigmatique, nécessitant toute un panel d’acteur. Espion malgré lui, mais aussi tueur de sang froid ou amant romantique, sans jamais se désemparer de son coté Britannique Tom Hiddleston sera logiquement recompressé d’un golden globe pour sa prestation

Il y a quelques années voulant découvrir l'univers de John Le Carré (qui fait une brève apparition dans l'un des épisodes) j'avais lu un roman intitulé Le Directeur de nuit qui sera adapté en mini-série pour la BBC le présent The Night Manager (soit dit en passant je ne comprends pas que le titre du roman n'a pas été repris pour la série en France).
Ce n'est pas je crois le plus réputé de ses romans d'ailleurs j'en garde peu de souvenirs de l'intrigue donc je vois cette série sans pouvoir dire si l'esprit du livre est vraiment là mais quoiqu'il en soit cette série est prenante et trouve un ton similaire tout au long des épisodes car ils sont tous réalisés par la même réalisatrice, niveau casting on a droit à de la qualité avec en tête Hugh Laurie et Tom Hiddleston mais il faut reconnaître que cette série reste assez classique, l'histoire bien que bien montée n'est pas non plus renversante et on peut même trouver la fin un peu facile.
Malgré tout pour une série d'espionnage on apprécie que les auteurs ont su éviter la complexité parfois inutile du genre donc à découvrir sans que pour autant The Night Manager soit un indispensable.

J'ai regardée the night manager en vo, la différence sans fait ressentir! c'est cent fois mieux. La version-française gache l'intonation, la puissance des acteurs. Cette série est d'un très bon niveaux! j'ai vraiment appréciée la regardée le sujet est bien traité, et raconté j'ai adorée.

Avec une adaptation de John le Carré, on sait en général à quoi s'attendre : du solide, rigoureux, réaliste... bref, du travail... carré. « The Night Manager » n'échappe clairement pas à la règle, l'intrigue se révélant intéressante par ses enjeux, géopolitiques comme humains, évitant avec habileté un quelconque manichéisme, notamment dans la relation « unissant » Pine et Roper. Autre point fort : les seconds rôles, exploités avec intelligence, le casting étant, sans surprise pour une série anglaise, un sans-faute (belle opposition Tom Hiddleston - Hugh Laurie, Olivia Colman excellente, comme toujours et Elizabeth Debicki, affolante de sensualité). L'ensemble parvient ainsi à susciter l'intérêt jusqu'au bout, quelques scènes faisant grimper l'intensité juste ce qu'il faut pour ça. On reste néanmoins (et assez logiquement) dans cette logique des adaptations de l'auteur : bien faite, documentée, intelligente, sans pour autant réellement susciter l'enthousiasme par leur univers assez froid, presque « trop » ancrée dans le « vrai ». De plus, alors que le romancier nous avait régulièrement habitués à des fins très sombres, pessimistes, on s'étonne de voir la série spoiler: se conclure avec pas mal d'espoir, pas vraiment dans la logique de ce qui nous avait été proposé auparavant.
Maintenant, cela reste du bon travail, Susanne Bier étant un bon choix pour mettre en scène efficacement un récit d'espionnage pas tout à fait comme les autres : malgré un dénouement frustrant, donc, voilà une série ayant de quoi susciter un minimum d'intérêt.

Tout fan de l'oeuvre de l'immense John le Carré ressent à l'annonce de la transposition de l'un de ses romans en film (ou en série) un mélange inévitable d'excitation et de crainte... la crainte venant logiquement en premier, tant il semble impossible de filmer les noirs abîmes que révèle chacun de ses livres, et la complexité d'intrigues largement immobiles et avant tout mentales. Le maxi format d'une mini série de 6 épisodes d'une heure permet au moins de rendre justice à la richesse et la subtilité de "The Night Manager"... L'un des rares Le Carré que je n'ai pas - encore - lus, ce qui limite forcément la pertinence d'une critique sans référence réelle. Hugh Laurie et Tom Hiddleston, qui semblent tous deux s'être investis dans le projet qu'ils produisent, sont excellents et sont l'une des principales raisons de regarder cette adaptation, réalisée de manière plutôt adéquate par la Suédoise Susanne Bier, qui sait construire des ambiances anxiogènes tout en mélangeant habilement considérations géopolitiques et plaisir du tourisme (Le Caire, Zermat, Londres, Madrid, Majorque, Istambul, etc.). Le sérieux de la construction de ce jeu d'échecs entre deux esprits brillants est malheureusement peu à peu mis à mal par une histoire d'amour envahissante et fort convenue, et finalement désamorcé par un dernier épisode / happy end qui rompt brutalement avec toutes les règles de réalisme politique et de pessimisme de Le Carré, au point que l'on a l'impression qu'il a été greffé par des scénaristes hollywoodiens sans aucune considération pour les thèmes de l'oeuvre originale (une hypothèse à vérifier en lisant le livre...). On aurait largement préféré que la série se conclue bien avant, avec le démembrement de l'agence et la conclusion en forme de "realpolitik" du répugnant Halo : nous avons besoin en Occident de ces marchands d'armes qui, en plus de nous nourrir, garantissent finalement la stabilité d'un monde qu'ils maintiennent occupé à faire la guerre de toutes les manières possibles. Car, comme le dit le redoutable Roper (Hugh Laurie, loin de Dr House), une bombe, c'est "démocratique". C'est là que réside le véritable intérêt de "The Night Manager", pas dans ses rebondissements finaux peu crédibles, à la manière de James Bond.

4/5 Très bien. Casting au top, jeu d'acteur de même niveau, scénario prenant, on dévore les épisodes de cette mini-série, très bien.

The Night Manager c'est un genre de mini James Bond mais en version très lente. Tom Hiddleston ne varie pas tellement ses expression de de visage et Hugh Laurie, grand acteur, n'est pas au meilleur de sa forme dans ce rôle de Richard Roper. C'est qui se dénote c'est Olivia Coleman qui propose une bonne prestation. The Night Manager n'est pas un grand moment d'espionnage...

Une remarquable minisérie d'espionnage. Adapté d'un roman de John Le carré, le scénario est brillant et d'une précision millimétrée. Porté par un Tom Hiddleston parfait en espion infiltré au cœur d'une organisation criminelle , la série nous entraîne dans une mission ultra-sensible. Le reste du casting est à la hauteur avec notamment un Hugh Laurie magistral en chef tout puissant.

The Night Manager possède de nombreux atouts à faire valoir : un scénario inspiré d'une œuvre du romancier John le Carré, et un casting prometteur. Tout les éléments du film d'espionnage sont là ou presque : meurtre, trahison, manipulation, femmes fatales ou encore destination typique de ce genre cinématographique (Le Caire, Londres, Majorque...). Après deux épisodes qui présentent les protagonistes et lancent l'intrigue, la série se place dans le haut de tableau de ce que l'on peut voir à la télévision et rivalise avec les qualités d'un long métrage d'espionnage, voir fait mieux. Le soin apporté au traitement des personnages, le déroulement du scénario, font qu'on à l'impression d'être devant un film plus qu'une série. La réalisation est très soignée, avec des plans splendides. Mais le gros point fort de la série, c'est Tom Hiddleston. Irrésistible, il éclabousse de tout son talent cette série. Les autres acteurs ne sont pas en reste : Hugh Laurie incarne parfaitement un dealeur d'arme sans états d’âme, Olivia Colman, Elizabeth Debicki, ou encore Tom Hollander dans un rôle qui m'a rappelé Joe Pesci dans les films de Martin Scorsese, sont tous remarquable. On pourra reprocher un dénouement un peu trop facile et une histoire finalement assez classique, mais les acteurs produisent une telle intensité, qu'il serait dommage de passer a coté de cette très bonne série d'espionnage.

Cette minisérie britannique, bien que parfois tortueuse, est passionnante. Un brulot contre le trafic d'armes, incarné par le personnage de Hugh Laurie. Suspense, espionnage, amour, intrigues politiques, et quand même un peu d'action sont au menu. La série se veut sérieuse, et dès le premier épisode la couleur est annoncée. La galerie de personnages présents ici est intéressante, car personne n'est tout blanc ni tout noir. Les retournements de situation sont bien amenés, même si du coup ça perd en crédibilité. Les épisodes sont en tout cas égaux en intensité, sans aucun temps mort. Les lieux varient beaucoup, ce qui renforce l'aspect espionnage de la série. Une bonne découverte.

Ah bien, très bien! Une série prenante à souhait, pas une seconde de répit pour le spectateur. Une histoire d'espionnage, on ne peut plus classique serait peut-être le seul reproche qu'on pourrait faire mais bon c'est du John le carré, ça date pas d'hier et puis s'il faut un certain classicisme pour qu'une série soit de bonne facture alors je prends par ce que vraiment on les compte sur les doigts les bonnes séries à part Hostages version israélienne qui, pour moi, reste au sommet. Sinon, ça devient du vu et du revu, les éternelles enquêtes criminelles ou les trucs futuristes, j'en ai ma dose. Il faut quand-même vachement ramer pour trouver du solide, du suspense, du bien foutu et le tout bien réalisé. Et cette mini-série, je la conseille vivement!

The Night Manager ou la promesse d’une série d’espionnage soignée, distribution AMC, casting appréciable et surtout, inspirée d’un roman du célèbre John Le Carré. Mais il ne s’agissait, en définitive, que d’une promesse. Coté concret, tout n’est pas si réjouissant. D’abord, concilier les écrits vifs, antihéroïque du romancier britannique à un univers pimpant, clinquant à l’espionnage façon James Bond ne semble pas possible. Les scénaristes pencheront dès lors vers l’esprit 007, utilisant le nom de Le Carré comme faire-valoir, au générique. The Night Manager, c’est donc des paysages exotiques européens, des villas de luxe, des coupes de champagne, une bande sonore sirupeuse, bref, le cahier des charges d’une production Bond, sans l’aura magique du célèbre agent. La série, ou mini-série, en elle-même, réalisée en intégralité par Susanne Bier, peu à l’aise dans le domaine de l’action, mais qu’importe, traite avant tout du trafic d’armes, de l’impact d’un tel commerce de l’ombre sur les puissances occidentales.

Découpée en six épisodes, cette unique saison à vocation de se muer en une sorte de très long film d’espionnage/infiltration, se caractérise de par son inégalité. Les débuts, soit le premier épisode, voire le second, sont sincèrement laborieux, décousus et prétexte à ce qu’il adviendra par la suite. Dès l’entrée du personnage principal dans le vif du sujet, son infiltration dans les rangs du monstre vendeur de destruction, tant recherché, les choses prennent enfin une tournure plus appréciable. Mais impossible, pourtant, de passer sur le cheminement boiteux nous ayant amené à ce postulat. Plus difficile encore, appréhender les motivations du personnage de Tom Hiddleston. Vengeur, justicier, héros, opportuniste? On ne sait pas trop.

C’est donc avec une certaine réserve que l’on suit de près notre intervenant principal, incarné avec une certaine grâce, certes, par Tom Hiddleston. Celui-ci se confrontera, tout du long, au grand méchant du moment, un trafiquant mégalomane incarné par un Hugh Laurie en roue libre, incarnation archétypal de ce type de personnage envahissant. Oui, tout n’est de loin pas parfait, quand bien même quelques ficelles narratives astucieuses viennent nous rassurer.

En somme, une série qui n’entre pas dans la catégorie des indispensables, déployant plein de bonne volonté mais ne parvenant que rarement à respecter pleinement ses ambitions. Du Caire à Zermatt, en passant par Majorque et la Turquie, c’est plus ou moins bon mais jamais suffisant pour marquer un public exigeant. On repassera même si l’on serait tenté de saluer ce type d’entreprise, sachant que le format se prêterait volontiers de de remarquables projets du même acabit. 11/20

Il n'y a rien d'innovant dans le pilote de cette mini-série... L'histoire d'un gentil laquais bien trop lisse, qui s'éprend de la femme d'un riche égyptien, car celle-ci lui a habilement écarté ses cuisses. Cette dernière, quand elle n'a pas le plaisir de ramasser des coups sur la tronche, a mené subtilement ce brave ancien soldat à vouloir éviter un massacre de masse. Un vrai héro comme on en fait plus. Il y a aussi le méchant marchand d'armes sans qui rien de tout cela ne serait possible, bouuuuh qu'il est méchant ! Bref, aucune originalité dans les personnages et le scénario.

Parfait, un James bond avec de bons acteurs une histoire sur fond de complot mondiale pour le passage d'armes. On se laisse parfaitement prendre au suspense, on attend l'erreur pour qu'il se fasse découvrir et surtout qu'elle fin !! Je conseil vivement, Laurie endosse parfaitement le rôle et l'on peut profiter de son jeux d'acteur d'une autre manière, pourvu qu'il continu à se surpasser.

J'ai regardé la série en deux fois et j'ai eu une certaine impatience à voir la suite très bonne série qui tient son scénario avec des scènes très belle un jeu d'acteur assez correct. Très bonne série que je recommande au fan de tom hisddleston