Mon compte
    His Dark Materials : À la croisée des mondes
    Critiques spectateurs
    Critiques presse
    Note moyenne
    3,8
    85 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur His Dark Materials : À la croisée des mondes ?

    7 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    2 critiques
    3
    2 critiques
    2
    1 critique
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    AlexLaloix
    AlexLaloix

    91 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    Deux après la sortie de la saison 2, la série fantastique "His Dark Materials : À la croisée des mondes" revient pour une troisième et dernière saison de huit épisodes. Après deux saisons à la hauteur, ces ultimes aventures ne sont pas vraiment très convaincantes. Malgré ses effets spéciaux soignés, son visuel de haute qualité et ses épisodes plus rythmés, la série – un peu trop pressée de conclure son histoire – se perd quelque peu dans ses idées et gâche malheureusement son potentiel. Trop brouillonne dans ses propos, elle peine à nous captiver un maximum. Néanmoins, elle réussit à nous livrer quelques intrigues intéressantes à l’image du Pays des morts ainsi que sa grande et épique bataille finale. Dans l’ensemble, cette ultime saison n’est pas la meilleure de la série, mais elle nous propose une belle et touchante conclusion.
    -
    13,5/20
    Critique sur His Dark Materials : À la croisée des mondes (saison 3)
    Vue du 10 au 29.12.2022 sur OCS
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    56 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2023
    His Dark Materials est une de ces sagas fantastiques que beaucoup considèrent comme une œuvre incontournable. La sortie en 2007 du film La Boussole d’or, plutôt moyen, laissait présager que l’adaptation fidèle des romans de Philip Pullman ne verrait jamais le jour sur grand écran. Mais d’une certaine manière, nous avions raison.

    Lorsque la BBC et HBO ont annoncé leur coproduction de la série, ils ont livré une adaptation assez fidèle des événements du livre, sans s’aventurer dans des directions imprévues susceptibles d’irriter les fans puristes.

    La saison 3 reste fidèle à la plupart des événements du livre, tout en intégrant beaucoup des éléments qui ont rendu les deux premières saisons si agréables. Bien sûr, les fans inconditionnels trouveront peut-être des changements qui ne sont pas tout à fait fidèles – en particulier une bataille tardive en particulier – ce qui est tout à fait compréhensible. Néanmoins, cette troisième saison conserve un ton et une atmosphère convaincants tout au long de son déroulement, culminant dans une grande bataille finale.

    L’expérience de visionnage est bien meilleure lorsqu’elle est consommée d’une traite, donc il peut valoir la peine d’attendre que la saison entière soit disponible.

    Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, Lyra et Will se retrouvent plongés au cœur du conflit alors qu’Asriel prévoit de faire la guerre contre l’autorité angélique, Metatron, et de rallier autant de races que possible à sa cause. Pendant ce temps, Lyra est poussée malgré elle à accomplir son destin, se lançant dans une quête périlleuse après avoir été en compagnie de Mme Coulter, qui est devenue un personnage beaucoup plus intrigant et complexe cette année.

    L’histoire atteint un point culminant dans les derniers épisodes dramatiques, qui clôturent tous les arcs de l’intrigue de manière satisfaisante et terminent les histoires de Lyra et Will sur une note sombre.

    Je dois avouer que cela fait longtemps que je n’ai pas lu les livres, donc n’hésitez pas à souligner tout écart majeur que j’aurais pu manquer dans notre récapitulatif final ! Cependant, dans l’ensemble, la série suit le même cheminement que les livres et parvient à une fin satisfaisante pour Lyra et Will, qui est à la fois poétique et émouvante. Cette conclusion touchera probablement le cœur des téléspectateurs.

    Dès le début de la saison 3 de His Dark Materials, les personnages sont éparpillés aux quatre coins de différents mondes. Lyra (Dafne Keen) est retenue prisonnière par sa mère, Mme Coulter (Ruth Wilson), qui la maintient dans un sommeil artificiel pour la protéger du maléfique Magisterium. Dans ses rêves, elle reçoit l’appel à l’aide de son ami décédé, Roger (Lewin Lloyd), qui se trouve au Pays des Morts. Pendant ce temps, Will (Amir Wilson) utilise le Couteau Subtil pour la retrouver à travers les mondes, tandis que le Dr Mary Malone (Simone Kirby) explore un nouveau royaume où elle se lie d’amitié avec des êtres inattendus. Et bien sûr, il y a la question cruciale de la bataille finale de Lord Asriel (James McAvoy) contre l’Autorité, qui rassemble des anges, des sorcières et des humains.

    Cette saison à la portée tentaculaire nous offre de nombreux nouveaux lieux fantastiques à explorer, du champ de bataille mouvementé d’Asriel au royaume austère mais grandiose des cieux. Deux mondes en particulier se distinguent : le Pays des Morts, avec son atmosphère industrielle fascinante et ses gardiennes terrifiantes, les harpies ; et le monde dans lequel Mary atterrit, un paradis luxuriant peuplé de mulefas aux allures d’éléphants. Oui, vous avez bien lu, fans des livres : nous voyons enfin les mulefas et leurs roues de graines. Réjouissez-vous !

    Les deux premières saisons de His Dark Materials partageaient le temps de l’écran entre Lyra et d’autres personnages, mais la saison 3 permet à ces histoires de progresser à toute vitesse. La relation complexe entre Asriel et Coulter est explorée avec un mélange parfait d’amour, de haine et d’ambition, tandis que la rébellion contre l’Autorité obtient enfin sa récompense épique appropriée. Cependant, les scènes du Magisterium continuent d’être difficiles à traverser, et les retours constants à cet endroit éloignent le temps des histoires plus captivantes. Malgré cela, la saison 3 prend vie lorsqu’elle se concentre sur la relation entre Lyra et Will, qui cherchent à s’entraider pour atteindre leurs objectifs tout en étant confrontés à une guerre divine. Keen et Wilson ont une excellente chimie et leurs scènes emballent les plus gros coups de poing émotionnels cette saison.

    ous ces éléments convergent vers le moment le plus dévastateur de His Dark Materials jusqu’à présent : la fin. Sans révéler quoi que ce soit, je peux dire que c’est un point culminant parfait de l’histoire de passage à l’âge adulte de Lyra et Will – même si cela peut vous laisser en larmes. Si vous n’avez pas lu les livres, soyez préparé. Si vous les avez lus, vous serez satisfait de la façon dont la série traite ces scènes finales.

    Bien que la série ait ses imperfections, His Dark Materials vaut la peine d’être regardée pour son étrangeté fascinante, sa maturité et sa tristesse.
    Ti Nou
    Ti Nou

    406 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2023
    Le rythme du troisième tome, multipliant les climax, est trépidant. La troisième saison de la série le pose davantage quitte à être parfois un peu molle (le passage dans le monde des morts est trop long).
    julien2222
    julien2222

    26 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2023
    Bon c'est long et pas toujours intéressant. C'est beaucoup trop fleur bleue pour moi surtout le dernier épisodes que j'ai trouvé particulièrement indigeste ! Les épisodes 6 et 7 sont excellents mais pour moi le reste est à jeter. Dommage j'avais lu les livres et ça m'avait beaucoup plu, mais là cette 3ème saison ; je n'ai pas trop aimé.
    Pierricdrai
    Pierricdrai

    5 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2023
    https://seriephiledudimanche.jimdofree.com/2023/04/01/his-dark-materials-saison-3/

    En famille : partie 2

    Série vue avec des enfants de 13 et 10 ans. Leur note se situe en bas à droite de l’image.


    Daemon et poussière

    Au moment où certains usaient maladroitement de clés afin de repousser les méchants démons qui les convoitaient, d’autres passaient de mondes en mondes pour échapper à la gouvernance tyrannique du Magisterium. Pour rappel, « His dark materials » est une adaptation de la trilogie romanesque de Philip Pullman, « à la croisée des mondes, qui a connu un vif succès à la fin des années 90 dans un univers inspiré de la« fantasy » sans pour autant faire double emploi avec celui très typé des maîtres du genre. Lyra, une jeune orpheline scolarisée au Jordan College d’Oxford qui était devenu son foyer, partait à l’aventure suite à la disparition mystérieuse de son fidèle ami Roger avec qui elle partageait ses joies et ses peines à l’internat. Ce faisant, elle découvrait en chemin que sa mère était bien vivante et n’était autre que la terrible Mme Coulter, une femme cruelle travaillant au service du régime en place…Quant à son père, il l’avait simplement délaissée pour se consacrer à ses recherches sur la « poussière ». La poussière… Cet élément sur lequel les deux premières saisons mettaient l’accent sans pour autant nous dévoiler la teneur exacte de sa signification, ce qui était assez frustrant. Ce que l’on savait en revanche, c’est que dans le monde de Lyra, l’âme humaine se matérialisait sous forme de daemon, un petit animal qui ne peut être dissocié de son maître sous peine de mort immédiate. Et que celui-ci prend une allure définitive à l’âge adulte.


    Un passage à l’âge adulte apaisant

    Dans un premier temps, alors que ce lien viscéral manquait jusque-là de corps, il est ici beaucoup plus palpable, et c’est une très bonne chose. Par ailleurs, s’il subsistait quelques doutes quant à la relation existant entre daemon et « poussière », ceux-ci se dissipent rapidement. Elle apparaît même d’une cohérence difficilement contestable. Dès lors, le message peut se développer sans qu’aucune circonvolution fumeuse ne vienne entacher sa clarté. Et son contenu a le mérite de cibler aussi bien les jeunes que les adultes puisqu’il a pour postulat de prendre en compte l’humain dans la globalité de son évolution. Certes, la série insiste sur le tournant qu’est l’adolescence, mais elle ne fait pas du passage à l’âge adulte une punition. A l’inverse, cette transition est montrée comme quelque chose d’assez magique dans le sens où elle est une étape vers le désir de connaissance et d’amour. Or, à l’instar de «Locke and key», cet état de fait n’est pas si courant dans un cinéma familial qui tend à l’éloge de l’enfance au détriment de celui, plus austère, des grandes personnes. Ce faisant, celles-ci sentent qu’on s’adresse aussi à elles et ce, en des termes qui ne sont pas péjoratifs. Cependant, la série insiste sur le fait qu’en étant soumis à une quelconque idéologie entravant sa construction personnelle, l’homme ne peut s’épanouir individuellement. Et à ce titre, la religion en prend clairement pour son grade contrairement aux mythes et légendes qui ont leur place auprès de la science pour appréhender le monde. Alors, si cette vision du développement de l’individu peut sembler simpliste, s’il elle peut être sujette à discussion, la sincérité avec laquelle elle est développée ne peut ici être remise en question.


    Des mondes, des ambiances

    « His dark materials » se basait aussi sur le fait que notre espace était constitué d’univers parallèles dans lequel naviguaient les protagonistes pour des raisons que l’on gardera ici inviolées. On passait ainsi de notre monde, clairement le moins exotique, à celui, plus littéraire, d’une Angleterre que Jules Verne aurait sans doute appréciée. On se retrouvait même au milieu d’une sorte de Mont-Saint-Michel désolé où des spectres assez impressionnants visuellement, venaient dévorer l’âme des adultes. Cette succession de tableaux, soigneusement et joliment dépeints,constituait l’un des principaux attraits de la série. Et sur ce point, cette troisième saison ne déroge pas à la règle. Certes, celui où les morts sont retenus en captivité est teinté d’une noirceur plutôt convenue même si leur destinée s’avère finalement assez touchante. Par ailleurs, il contraste efficacement avec la chatoyante savane où déambulent de tendres et bigarrés tamanoirs/éléphants à la santé dépendante de celle des imposants baobabs qui s’élèvent à leur côté. Mais ce qui frappe surtout, c’est l’atmosphère mortifère du no man’s land, rendu jaunâtre par le vent du désert, que Lyra et son ami Will se doivent de traverser. Un entrepôt à la taille démesurée contribue à faire résonner indéfiniment chacun des sons qui en émerge, comme prisonniers du vide qui le compose. Esthétiquement, cette zone de transit où des âmes impassibles marchent sans but ni envie dans une seule et unique direction, est d’autant plus saisissante qu’elle garde jusqu’au bout sa part de mystère. A travers ces images, on apprécie que « His dark materials » s’autorise à prendre le risque, même fugace, de se détourner des conventions de la Beauté pour leur préférer l’instauration d’une ambiance originale et décalée. A l’inverse, sa consœur de la maison Netflix paraît timorée dans sa volonté de se conformer à une photographie si propre et consensuelle qu’elle peine à se forger une vraie identité.


    Un superbe final

    Après, reconnaissons tout de même que cette dernière partie n’est pas exempte de défauts : le combat final fait office de pétard mouillé et le jeu des acteurs est par instant un peu figé, à l’image de la sorcière Ruta Skadi qui brille par son manque d’expressivité. Heureusement, la plupart des personnages ne sont pas aussi stéréotypés. Qu’il s’agisse d’Azriel ou de Mme Coulter, leurs attitudes respectives sont loin de toujours obtenir notre approbation, ce qui les rend complexes et dignes d’intérêt. Par ailleurs, la série (toujours superbe visuellement)comporte cette fois-ci une fluidité narrative qui faisait parfois défaut lors des deux précédents opus. Désormais, tous les événements s’enchaînent harmonieusement pour aboutir à un épilogue doux/amer que l’on n’avait pas forcément anticipé. Pour en finir avec la comparaison, tandis que« Locke and Key » nous assénait « un long « happy end » indigent de presque une heure », « His dark materials » nous gratifie d’une fin d’où jaillit une frustration propice à la mélancolie. Et en cela aussi, la série constitue une entrée dans la vie d’adulte où tout ne se passe pas forcément comme on le voudrait. Des regrets, des occasions manquées qui en découlent, il convient à chacun de les symboliser afin de les rendre supportables et tenter malgré tout de trouver le bonheur. Et si la nature a pourvu de l’Homme de larmes, c’est qu’elles sont nécessaires à notre existence. A nous d’en faire bon usage.

    Disponible sur OCS
    GUILLAUME B.
    GUILLAUME B.

    6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Pas mal mais ca s'essouffle , ca manque de finesse, les reactions et actions sont moins logique, et plusieurs moment sont niais... Reste une histoire originale et sympathique
    Sweet Dreams
    Sweet Dreams

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2024
    Saison très décevante, réalisé à la vas vite.
    Implication des acteurs trop légères, incohérences trop nombreuses, raccourcis qui mène à des moments sans âmes... Bref dommage la première était prometteuse
    Back to Top