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    Big Mouth
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    4,5
    Publiée le 9 octobre 2019
    Bonjour mes chers élèves. Tout le monde est là . Parfait. Que tout le monde s'assied à sa place le cours va commencer. Léo et Hubert-Maurice vous ne commencez pas à discuter sinon ça va finir en heure de colle.
    Le cours d'aujourd'hui aura pour thème l'une des séries animées les plus inventives et loufoques qui vient de faire son retour sur Netflix pour une saison 3 des plus réjouissantes, j'ai nommé bigmouth.
    Quelqu'un peut me rappeler de quoi parle cette série .
    De sexe ? Merci Alphonse tu aurais pu lever le doigt mais pour une fois que tu participes... Alors oui mais non pas uniquement. Durant la saison un et deux lum série s'est surtout attaché à explorer les effets de la puberté sûre de jeunes adolescents. Tout d'abord sur les changements physiques que l'on subit tous à cet âge-là, les auteurs abordent donc tous les petits moments gênants de cette période aux combien charnières, les poils qui poussent, la voix qui mue, j'en passe et des meilleures. Et comme un changement ne vient jamais seul l'esprit et le caractère changent aussi bien souvent à cette période grâce à une montée d'hormones parfois incontrôlable.
    Et comment la série est-elle parvenue à incarner cette révolution qui arrive sans crier gare ? Oui Églantine ? Tu disais . Les hormones monsters oui c'est bien ça. Génie monstrueux qui apparaît alors que personne ne les invoquer, les hormones monsters se présentent comme des guides chargés de mener l'adolescent qu'ils accompagnent, ou hantent selon le point de vue, à travers les méandres de la puberté. Sauf que comme leur nom l'indique ce sont des concentrés d'hormones rarement capables de prendre les bonnes décisions.
    Et c'est là tout le génie de la série, et son humour aussi, quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi ? Oui Gontrand ? Car cela crée une dichotomie entre le réel et la vision du téléspectateur tout en créant un sentiment de détachement qui permet à la série de tout oser ?
    On s'en souviendra que tu as sauté une classe mais l'idée est là oui les hormones monster agissent comme ces petits diables que l'on représente juchés sur notre épaule lorsque l'on s'apprête à commettre un acte répréhensible. Car tout le monde sait qu'il n'y a pas de petit diable au final, celui qui prend la mauvaise décision c'est nous-mêmes. Ainsi en regardant Andrew, Nick ou Jessie suivre les conseils de leurs hormones monster on se revoit à leurs âges prendre les mêmes mauvaises décisions et se retrouver dans les mêmes situations gênantes.La saison trois délaisse quelque peu les affres de la puberté pour abordé de plain-pied la question des relations sentimentales et de l'attirance sexuelle. Vaste sujet qui nécessite que les créateurs Nick Groll et Andrew Goldberg... Oui Zabrina ? Oui effectivement ce sont les mêmes prénoms que les deux personnages principaux, c'est bien tu suis. Que les créateurs donc, disais-je, élargissent leurs caméras afin de laisser plus de place aux personnages secondaires. La série adopte un aspect choral parfaitement dosé où nos petites bombes à hormones peuvent s'exprimer vulgairement et de manière maladroite mais tellement touchante.

    Puisque la série se veut pédagogique depuis ses débuts, les sujets de société qui animent les débats actuellement ont aussi droit à un traitement. On aura donc un épisode sur le sexisme scolaire et sur le harcèlement. Alors oui ça manque parfois de subtilité mais les auteurs ont le mérite de montrer un large panel de réactions et d'avis sur ces questions sans jamais porté de jugement sur les choix que font les jeunes personnages de la série. Ce qui est déjà une réussite.Il y aurait tant et tant à dire sur cette série, sur ses dialogues savoureux, sur les fantômes de la pop qui hantent le grenier de Nick, sur la relation parents-enfants et bien d'autre chose encore mais la fin de la cour approche et je j'entends déjà les chaises racler le sol au fond alors pour finir je vous dirais de foncer regardé cette si ce n'est pas encore fait et d'avaler les trente épisodes plus l'épisode saint Valentin... quoi Leo ? Je peux savoir pourquoi tu rigoles .
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