Avis Succession - Page 3

Diffusée entre 2018 et 2023, en 4 saisons soit 39 épisodes, cette incroyable série HBO s’est fait l’héritière (sans mauvais jeu de mots) des plus grandes. On pouvait craindre, à la vue de son synopsis (la famille Roy à la tête d’un empire médiatique se confronte au choix du successeur du vieux patriarche omnipotent), des relents indigestes de soaps eighties (« Dallas » et « Dynastie » par exemple). On était loin d’imaginer la modernité foudroyante et l’extrême habilité dont ferait preuve le programme, poussant même le plaisir à gagner en puissance au fil du temps. La mise en scène nerveuse et vibrante d’une maîtrise inouïe, la qualité proprement sidérante des dialogues, la splendeur de l’habillage musical (dès le générique, un sommet du genre), la profusion de décors fabuleux (du cadre new-yorkais jusqu’aux destinations exotiques) et l’excellence de l’interprétation (du grand Brian Cox au plus petit second rôle), tels sont les ingrédients réunis ici. Évitant tous les écueils (pas de saison de trop, un final satisfaisant, pas de surenchères de twists incohérents…), la brillance de l’écriture permet de souvent passer du rire à l’émotion, de la punchline (en pagaille) à la contemplation, de l’humour cynique à la violence vertigineuse des rapports de force. Bien que la dissection des liens au sein de cette famille dysfonctionnelle, ses traumas et trahisons ainsi que la persistance du venin injecté dès l’enfance par un père malsain, soient la toile de fond, de multiples aspects viennent étoffer l’intérêt croissant suscité par le développement du récit, que ce soit l’acuité du regard sur la société américaine contemporaine ou la forme de sécession opérée par les ultra riches au niveau mondial. Audacieuse et immorale, dotée de personnages aussi détestables que paradoxalement attachants, cette série inoubliable serait également l’antidote parfait au slogan nauséabond « Travail, Famille, Patrie ».

Cette série a tout pour déplaire, des personnages méchants, veules, arrogants .... et pourtant on est accroché. L'histoire en soit est banale, mais c'est l'atmosphère et les interactions qui sont intéressantes. Une sorte de tableau d'une société décadente appuyé par une très belle bande son.
Le touut me rappelle le roman Les grandes familles de Druon, avec le même type de personnages.

J'ai absolument tout aimé dans cette série : le scénario, les dialogues, les acteurs (extraordinaires) et la musique.
Pour moi, c'est la meilleure série depuis ces dernières années. Mais attention : série hautement addictive !!

Succession est une très bonne série, indéniablement. Le rendu de ce que pourrait être une famille pourrie par l'argent et détruite par un père malade et méchant est assez incroyable avec pour chacun des enfants une psychologie approfondie et vraiment accrocheuse.
Malheureusement c'est aussi une série qui tourne en rond. A chaque saison, se reproduisent les mêmes schémas qui finissent finalement par se résoudre de la même façon. C'est usant. je viens de terminer la saison 3. elle est brillante une fois de plus et un peu trop comme les deux précédentes une fois de plus. Autre défaut, à mes yeux en tous les cas, toute l'histoire se déroule dans l'environnement immédiat de l'empire financier de cette famille, mais de stratégie industrielle, marketing, commerciale ou financière, il n'est pour ainsi dire jamais question. Comme si l'entreprise n'était qu'un prétexte pour autre chose. Tous les échanges sur les fusions, les acquisitions, les assemblées générales, les réunions d'actionnaires etc sont factices et ne reposent sur rien de concret. On a quelquefois que tout sonne creux, mais il est vrai aussi que dans cette famille tout sonne terriblement creux.
Au bilan je mets une note de 3 parce que Succession est une véritable claque concernant la descriptions de personnages grotesques, mais tellement réalistes et en même temps une déception concernant le scénario général et une frustration sur l'univers d'entreprise raté à mon avis.

Avant de visionner cette série Américaine, j'ai d'abord lu les articles sur ce site. J'ai ensuite regardé "bingé" la série entière. J'ai du temps devant moi;-). Comment dire, dès le début le spectateur est "plongé" dans un univers impitoyable, où seul le fric règne. Le patriarche domine de la tête et des épaules ses rejetons, sa femme ses ex et tous ses collaborateurs(trices). Cela lui confère une autorité au dessus de tout, y compris la classe politique. Le personnage est exécrable et ça déteint sur son entourage. On peut comprendre mais cela n'explique pas tout. Passons au reste de la famille. Les trois principaux enfants qui forme la garde rapprochée du père sont du même acabit. Grossiers, vulgaires, parle de sexe comme on va à l'épicerie, sont incapables de faire une phrase de plus de 5 mots sans bégayer. Si j'avais dû compter le nombre de euh.....! dans chaque phrase, je serais riche. C'est quoi le but! Une cacophonie sans nom lorsque les enfants prétendants au trône "parlent" entre eux. On sort stressé de cette série. Personnellement je n'ai rien appris. Toute cette bouillie et chant lexical est imbuvable. Je note deux étoiles et c'est pour la bande son!

Un magnat des médias, inspiré par Rupert Murdoch, souffle le chaud et le froid avec sadisme sur ses enfants qui se déchirent pour reprendre les rênes de l'Empire. Drame shakespearien à l'humour froid où tous les rapports semblent faussés par l'argent et le pouvoir qui pourrissent tout jusqu'à l'os. Un monde où les présidents des États ne sont que des pions qu'on manipule, où les jets remplacent les voitures, où les mariages se font en Toscane seulement pour le décorum, où les petites manigances seront toujours privilégiées à l'honneur. Et où l'amour et le bonheur n'existent pas, effacés à tout jamais par l'arrogance et la cupidité. Les dialogues pourraient être enseignés dans une école de cinéma tant ils sont parfaits, il en est de même de l'interprétation, avec des seconds couteaux tout aussi truculents que les premiers rôles. L'une des grandes séries contemporaines, sans aucun doute.

Une série notamment recommandée pour ceux qui font profession d'écrire des discours. Ils émaillent les différentes saisons avec un crescendo en émotion et en intelligence.

Série peu connue du grand public, que j'ai découvert par un ami. Au début j'ai trouvé ça un peu cliché mais après 3 épisodes j'étais conquis par le rythme, la crédibilité de l'histoire, les enjeux qui changent rapidement et surtout le jeu d'acteur, ils sont tous parfaits dans leur rôle !!
J'ai fini la saison 4 et c'était un régal jusqu'au dernier épisode pour connaître le dénouement final.

Un Véritable Bijou. Jesse Armstrong signe un monument télévisuel a travers cette Dramédie Shakespearienne Jubilatoire et Cynique qui est un Cocktail Détonant entre Game Of Thrones et Wall Street. Pour Commencer la Réalisation est Immersif et Maitriser d'une main de maitre tout en plongeant dans une ambiance Sombre et Froid qui est servi par un beau générique ainsi que d'une BO magnétique de Nicholas Britell qui est en parfaite adéquat avec l'univers de la série. Ensuite le Scénario est Passionnant et Prenant de bout en bout tout en réservant son lot de Rebondissements Renversants qui laisse sous le choc en suivant une Famille de Riches odieuse et sans pitié prête a tout pour rester au sommet dont la série parvient sans concession a mettre en avant des Thématiques élémentaires comme le Pouvoir,la Trahison,L’Appât du Gain,la Jalousie,le Capitalisme,les Liens Familiaux et Fraternels et la Corruption qui sont aborder sans exagération a travers son Rythme endiablé qui monte progressivement au fil des Deux Saisons de 10 épisodes, Ajouter a cela une Multitude de Séquences mémorables qui rentre au panthéon des moments phares du petit écran en passant par des Dialogues Outrancier et Raffiné qui regorge d'un Humour Savoureusement dosé tout en réservant son lot de Scènes Crues et Déstabilisantes qui laissent sans voix tout en faisant la part belle a l’Émotion qui parvient a nous immerge émotionnellement avec quelques Séquences Intimistes particulièrement émouvantes qui ne verse jamais dans le larmoyant. Pour finir le Casting est Monumentale avec notamment sa galerie de Protagonistes Nuancé et Fascinant dont on retrouve en haut de l'affiche l'immense Brian Cox qui tient ici un de ces plus beaux rôles de sa carrière en campant le rôle emblématique de Logan Roy un Industriel et père de famille Charismatique,Redoutable,Manipulateur et Autoritaire dont l'acteur s'en donne a cœur joie a travers ce Patriarche Impitoyable et sans pitié, Autour de notre implacable Industriel on retrouve une poignée de Seconds Rôles en Or tels que les autres membres de la famille Roy comme Connor le fils ainé Naïf et Ambitieux en passant par Kendall le Fils Tourmenter et Toxicomane qui est rejoint par Roman l’électron libre Insolent et Arrogant ainsi que Shiv la benjamine de la famille qui s’avère Complexe et Ambitieuse dont l'alchimie qui se noue a travers cette Famille Dysfonctionnelle parvient a provoquer de véritables étincelles a l'écran grâce aux performances hors normes et respectives de Alan Ruck,Jeremy Strong,Kieran Culkin et Sarah Snook qui livrent une prestation de haute volée a ces personnages atypiques sans oublier le reste de la Distribution qui est au Diapason en étant composer de Nicholas Braun,Matthew Macfadyen,Arian Moyed et J. Smith-Cameron qui gagnent en épaisseur mais aussi les apparitions appréciables de James Cromwell,Holly Hunter et Cherry Jones qui viennent pimenter cette Distribution phénoménale. En Conclusion, Succession est assurément une véritable pépite télévisuel signée par l'incontournable chaine HBO qui livre ici un nouveau Chef D’œuvre du Petit Écran a travers ce Drame Familiale Réjouissant,Caustique,Féroce,Émouvant et Brillant qui rentre au cercle fermé des Chefs D'Oeuvre Télévisuel dont on attend impatiemment la suite qui s'annonce particulièrement mouvementer et jouissif.

Saga familiale divertissante si on accepte les dialogues pour le moins fleuris et le personnage improbable en ces bureaux du fils cadet (on passera aussi sur le parcours politique de l'aîné). Les deux autres personnages de la fratrie sont par contre bons, surtout Kendall et le patriarche s'en sort bien aussi.Quelques réflexions sur le plafond de verre auquel se heurtent encore bcp de femmes. La série s'essouffle toutefois sur la fin : la saison 4 est soporifique et inintéressante, exception faite des deux derniers épisodes un peu plus animés mais il faut tenir le coup jusque là. N'ayez pas de regrets à stopper après la saison 3.

Excellente série , mais le final est pathétique et fout en l'air tout le travail en amont .
Rarement un personnage aussi détestable que "Shiv" dans une série !

L'argent et le pouvoir qui en découle rendent fous celles et ceux qui le détiennent, pas de doutes là-dessus. En voici une très brillante illustration shakespearienne à souhait, visuellement très "léchée", et remarquablement interprétée. Un régal à déguster sans modération.

J'ai du me forcer pour la regarder, à part les 2 ou 3 premiers épisodes de la saison 1 (à la rigueur...!) tout le reste est d'un ennui, d'une vulgarité et d'une nullité comme j'ai rarement vu! Si on souhaite voir une série sur la thématique des "pourritures", un House of cards par exemple est mille fois plus intéressant et bien mené que cette daube sans nom : dans "Succession" le scénario, les acteurs et les dialogues sont tout simplement minables, je ne comprends donc absolument pas que cette série soit ainsi encensée (ou alors il y a une série géniale qui porte le même nom et on ne parle donc pas de la même lol). Au final : une véritable parodie mais non intentionnelle (je n'ai même pas ne serait-ce que souri à un seul instant, car aucun humour sauf si on aime la beaufitude) une succession, oui... de clichés aberrants et de médiocrité qui est carrément une insulte à l'intelligence du public. À fuir...

Alors là c'est du lourd ! Casting impeccable. Scénario très bien ficelé. Par contre on peut facilement perdre le fil car cette série s'avère parfois complexe.

Série bonne mais pas extraordinaire. Je ne comprends pas l'engouement autour de cette série qui a reçu plein de prix alors que Better call Saul aurait dû mériter beaucoup plus.