Avis Lovecraft Country - Page 3

Adaptation de Matt Ruff :Lovecraft Country. Donc ce n'est pas une adaptation de Lovecraft himself comme beaucoup semble le penser.
L'ambiance et les références de Matt RUFF sur l'univers de Lovecraft sont là. Bestiaires, occultisme, secte et mystères angoissants.
Une série à voir.
Et ne pas oublier que ce n'est pas du Lovecraft. Mais une adaptation d'un roman sur l'adaptation de l'univers de Lovecraft !

Le premier épisode laisse entrevoir une suite surprenante.. Belle photographie, scénario plutôt bon.

Premier épisode finit... Je reste assez septique sur la suite de la série. J'étais très hypé à l'idée de découvrir cette série dont je ne savais presque rien. Produit par Jordan Peele, sur fond de racisme et ségrégation avec des éléments surnaturels. Ça m'intriguait fortement, après le premier épisode je ne sais pas trop quoi en penser. Pour tout dire cet épisode est surtout un pilote servant de mise en place pour l'histoire. Assez classique, mais on met un peu de temps à être totalement dans l'univers qui nous attend... L'épisode 2 sera sûrement bien plus révélateur sur le potentiel de la série

Un titre racoleur qui décevra plus d'un lecteur du génie H.P. Lovecraft.
Les deux premiers épisodes sont un très mauvais Get Out.
Le reste hormis le quatrième épisode est très mauvais.
La épisode se sont enchaîné et sont de pire en pire.
Les monstre sont mal fait et quasi tous ridicule.
Une très mauvaise série.

On notera bien quelques défauts sur cette série mais c'est on ne peut plus mineurs tant le scénario est prenant et original.
Après avoir lu les critiques négatives, j'ai reporté la découverte de cette série de quelques semaines et j'en suis maintenant fortement agréablement surpris! HBO continue de nous proposer des contenus très hauts de gamme. Tant dans le fond que dans la forme (la "paternité" du monde de Lovecraft est claire, nette et délicieusement distillée)

Lovecraft Country offre un excellent délire pulp qui va jusqu'au bout de son concept et se lâche pleinement. La série fait se rencontrer merveilleusement bien la culture geek et afro-américaine. On lance chaque épisode avec un plaisir non feint de découvrir le nouveau monstre que la série va nous présenter. Elle enrobe le tout d'un message politique fort, frontal et sans concession. Elle est également artistiquement impeccable tant sur le visuel que sur l'audio. Seul ombre au tableau, un fil rouge narratif assez anarchique et décousu qui n'arrive jamais à captiver pleinement ses téléspectateurs·trices.

Alors...comment dire...ce n est pas une série horrifique, elle n en suit pas les codes. Il n y a aucun lien avec Lovecraft donc virez moi ce titre.
Au delà de ça l histoire était regardable, jusqu'à la fin qui met en évidence ce que j sentais en filigrane mais que j espérais ne pas voir, le fait qu il s agit d une série ouvertement raciste envers les blancs, dégoulinante de haine au point que ça en devient écoeurant, j ai l impression que la série a été écrite par Malcolm X, et c est bien dommage. Il y a avait moyen de faire quelque chose de vraiment cool, mais au lieu de ça ils ont préféré faire une daube raciste au premier degré sans aucune subtilité. Une série à éviter, une insulte aussi éhontée envers une population ne devrait pas être permise de nos jours. L'égalité et la tolérance ça marche dans les DEUX sens.

J'avoue avoir eu du mal à m' immerger dans cette série. Puis sont arrivés les épisodes 4, 5 et 6.
Ils sont absolument incroyables.
Je vais commencer par le 6 qui est une histoire à part dans la série, celle de Ji-ah l' ancien amour d' Atticus. Elle est infirmière de guerre en Corée du Sud et grande fan de Judy Garland. Au début de la série nous faisons connaissance avec elle que par sa voix au téléphone lorsqu' elle met en garde Atticus. Alors bien sur elle cache un lourd secret qui est assez horrible et qui détonne avec l' idée que l' on peut se faire d' elle au cours des première minutes de l' épisode. De même cet episode montre un Atticus, pas aussi nice guy qu' il n' y paraît. Il est aussi intéressant de voir dans cet épisode que " les tortionnaires" sont cette fois-ci des afro-americains, des GI dont fait partie Atticus. La scène des exécutions des infirmières fait en effet écho entre ce qu' ils font subir en tant de guerre à une partie de la communauté du pays qu' ils ont investi, des actes horribles et reprehensibles teintés de racisme et d'anti-communisme alors qu' ils subissent eux-mêmes dans leur propre pays des actes horribles et répréhensibles du fait seulement de la couleur de leur peau." Le Chant de DAEGU" est à la fois une histoire, intéressante, effrayante et magnifiquement triste.
L' épisode 5, Strange case, est bluffant et violent de par son thème, ce qu' il montre. Il se concentre essentiellement sur Ruby qui devient par magie une femme blanche. Elle goûte à la liberté et aux priviléges que cela impliquait à l'époque tout en ne se rognant pas elle-même, sa race, ses origines, son histoire. L épisode se focalise également sur sa relation amoureuse avec William qui n'est lui même pas ce qu'il paraît. L'épisode 4 est celui qui pour moi donne sa dynamique à la série.

"Lovecraft Country » est une série à part, difficile à faire rentrer dans une case : alliant l’horreur, la magie, le propos politique, la science-fiction, elle n’en demeure selon moi très réussie dans sa réalisation. Certes, la série est clairement dans l’esprit « woke » du temps, et cela pourra en chagriner certains (les noirs sont tous gentils, les blancs tous méchants). Mais si l’on fait abstraction de cela et qu’on rentre pleinement dans le sujet, alors oui, on apprécie les grandes prises de risques qu’ont pris les showrunners : au-delà de la trame générale, chaque épisode a sa propre sous-intrigue, ce qui fait que Lovecraft Country devient finalement une anthologie de la ségrégation.
Comme toutes les séries HBO, les moyens sont là : beaux décors, belle réalisation, mise en scène soignée ; tout était là pour en faire une grande série.
Oui, mais voilà : autant le début de la série est excellent et prenant (je pense notamment au sixième épisode en Corée), autant les derniers épisodes n’ont ni queue ni tête, brouillons, voire incompréhensibles. Et que dire du final : complètement raté, avec un vague propos anti-raciste qui enfonce des portes ouvertes et beaucoup trop simplistes. Tout ça pour ça, donc.
Il n’y aura pas de saison 2 : c’est compréhensible au vu du final.

C’est léché, c’est sérieux, trop en fait, et l’affiche est infiniment trompeuse sur le produit. Donc problème. On comprend assez vite qu’il s’agit d’états d’âmes de personnages pas approfondis qui jouent les personnage profonds, sur une histoire très improbable où rien n’étonne les personnages mais tout finit par les émouvoir quand même. Bon... on se dit alors que la prod va essayer de nous tenir en respect avec des scènes d’horreur CGI, et ça ne loupe pas: elles arrivent tellement comme un cheveu sur la soupe que la structure standardisée forcée ne passe pas inaperçue. On nous balance une scène graphique pour qu’on reste accroché. Bon dieux que c’est poussif, lent et superficiel! Quand au thème du racisme, il inonde la trame: c’est salement américain.

Un cocktail de fantastique, d'action, de romance... on est finalement loin de l'univers du maître Lovecraft, et on se demande si l'intention ne serait pas de faire une parodie du genre, mais dans l'ensemble c'est plaisant

Après un démarrage très prenant dans les premiers épisodes, servi par des acteurs convaincants et une photographie vintage très réussie, Lovecraft Country se met à hésiter entre Indiana Jones et le racolage à coups de scènes de sexe aussi violentes qu'inutiles. Le tout sombre alors dans la caricature sans intérêt.

Magnifiques couleurs images costumes la classe nous manque
Je n'en suis qu'au 2ème épisode
A voir la suite

Quelle déception !!!
J'ai espéré voir cette série au nom si alléchant décoller mais en vain.
Pire elle ne fait que régresser épisode après épisode.
Cette série nous sert principalement un univers porté sur la ségrégation des noirs aux Etats-Unis. Un thème qui surf parfaitement sur les actualités. Dans ce monde on retrouve donc une caricature avec les méchants blancs et en-tête d'affiche deux beaux exemplaires de la race arienne.
Et comme les créateurs de cette série ont décidé réellement d'aborder tous les sujets de la société actuelle on a droit à un couple de gays, un de lesbiennes et un d'hétéros. Comme ça pas de jaloux il y en a pour tout le monde.
Je crois que je n'ai jamais vu scénario aussi opportuniste.
Mais qu'importe si la série est bonne après tout ça m'ira très bien.
En lisant le titre je me suis dit mais quelle bonne idée, une série sur le thème des œuvres du génialissime H.P. Lovecraft, un des auteurs de ma jeunesse.
Et bien non, en aucun cas on ne retrouve son univers. A part quelques références de temps en temps jamais on ne retrouve ce malaise formidable que l'on ressent en avançant dans ses livres. A aucun moment on ne se met à avoir peur de ce qu'il va arriver dans son monde oppressant.
Le scénario est d'une faiblesse rare, un peu de sorcellerie discount, quelques monstres, plutôt fidèles à du Lovecraft d'ailleurs. Des épisodes qui se suivent mais partent parfois plus sur certains personnages sans réel intérêt.
Bref, à aucun moment l'intrigue parvient à capter l'attention.
Les personnages manquent cruellement de charisme, aucun ne donne envie d'en savoir plus.
Bref j'ai donné la chance à cette série de m'intéresser mais la suite sera sans moi, et j'en suis profondément déçu.

1. Année 50 : le racisme et la violence des blancs envers les noirs bat son plein, aux USA...
D'ailleurs pas que là-bas... si vous voyez ce que je veux dire.
Ce sujet de la violence des blancs envers les noirs est l'un des sujets du show.
2. Une série sur 1000000, ou les blancs sont des méchants et les noirs des gentils ... attention c'est la fin du monde ... Le soleil va s'arrêter... ------> N'importe quoi
3. Dans la série, les femmes sont courageuses ... OH non non non ... Ce n'est pas acceptable pour nos petits égos de beta mâle ...
4. Je ne comprendrai jamais ceux qui ne savent pas ce qu'ils aiment ou pas ... Mais surtout ceux sont prompts à cracher sur ce qu'ils aiment pas... Au lieu de passer leur chemin... et vivre une vie saine en aimant ceux qui touche leur coeur....
On a qu'une vie, pourquoi la gâcher avec des aigreurs ?
Vous ne me verrez jamais commenter une série de Mathieu Kassovitz ou Cédric Klapisch...
5. Certains se précipitent sur des séries ou des films sans prendre la peine de regarder une seconde qui fait la série ... pour savoir la tonalité du show ...
Jordan Peele et Misha Greene .... bien sûr que le racisme fera parti des sujets ...
D'autant plus que Lovecraft lui-même était un raciste primaire ...

Bref cette série surfe sur l'histoire raciale des USA, sur fond de l'univers Lovecraft, grand raciste lui-même.
Cette série a tout ce qu'il faut : des monstres, de l'amour, de la violence, du racisme, des héros, étrange et surprenant, différent de tout ce qui se fait actuellement, des héroïnes, des méchants blancs et noirs, des fantômes, de la magie, de l'aventure ...

Joli travail de Misha Greene !