"Les Copains d'abord", ou les (més)aventures de la Famille tuyau-de-poêle, ripolinée à la sauce bobo. "Projet" : un phalanstère "éco-participatif", avec ruches sur le toit-terrasse (le seul point sympa). Jouer avec les clichés de la bien-pensance (en termes de conjugalité et de filiation, au premier chef), pourquoi pas ? Mais plus de verve, et de légèreté... aurait été souhaitable. Là, c'est bien lourdingue (ah, ces AR à répétition entre Paris et le fictif Cougourdon, nid à ploucs vindicatifs...), et l'interprétation elle-même (souvent ce que l'on peut, plus ou moins, sauver dans les fictions télévisuelles) ne relève rien.
La "pirouette" finale sur le bébé "Schrödinger" met la touche finale à un beau ratage (au fait,
il a bien fallu le déclarer
, non, cet "Erwin" - avec le "w" prononcé "v", c'est de l'allemand - et
donc lui donner le bon géniteur.
..?). On comprend que la saison 1 n'ait pas eu de suite. Et même que les deux derniers épisodes aient été déprogrammés (le tout est visible sur Salto).