Avis Le jeu de la dame - Page 6

Série surcotée, lente, pas crédible. Je ne comprends pas un tel
engouement . L'histoire est narrée sur 7 épisodes mais aurait tenue en 4.

Créée par Scott Frank et Allan Scott, "Le Jeu de la dame" s'inspire d'une histoire vraie et est adaptée d'un roman de Walter Tevis. On y suit le parcours de Beth Harmon au début des années 60, une orpheline qui se révèle progressivement comme une prodige des échecs, petit milieu dominé par les hommes. De son enfance à ses années de jeune adulte, on observe son ascension fulgurante, faite de réussites et de déceptions, tant sur le plan professionnel que sentimental. Le tout, hantée par une addiction médicamenteuse... Les plus curieux seront intéressés d'apprendre que Heath Ledger avait pour projet de réaliser le long métrage, mais le projet n'a malheureusement jamais abouti.
La mini-série rencontre un succès phénoménal sur Netflix et les critiques ont été très élogieuses à son sujet. C'est vrai, la mise en scène est impeccable et nous embarque dans un univers singulier aux couleurs pastels, rythmé par des parties d'échec qui ont le don de séduire les plus néophytes d'entre nous. En effet, ce jeu classique permet de multiples métaphores afin d'illustrer des thématiques d'accomplissement personnel, d'éveil au monde et à soi-même mais aussi la prise de pouvoir avec la domination sur un adversaire ou plus largement sur la vie elle-même. Au début, ce qui nous parait comme austère, avec ces premières parties jouées dans une cave d'un orphelinat poussiéreux, se transforme en véritable coup de maitre où tensions psychologiques et suspense prennent du terrain. Les enjeux sont bien plus grands qu'il n'y paraissent. L'échiquier devient alors un échappatoire qui aide le personnage principal à se développer et à garder le cap, elle qui n'avait expérimenté que le rejet, la perte et la solitude ! Par cet assemblage de pions, reines, rois, fous, tours et autres cavaliers, elle puise son identité stratégique et ses techniques d'attaques. Ces derniers l'accompagnent même soir après soir sur le plafond de sa chambre, des sortes de projections mentales de son cerveau en ébullition, incapable de dormir. D'ailleurs, ces effets sont visuellement très réussis et sont décisifs pour accentuer la trame psychologique du récit.
Franchement, "Le Jeu de la dame" a un scénario parfaitement ficelé qui ne laisse aucune marge d'erreur possible avec ses flash-back maitrisés. La mise en scène de Scott Frank, bien que très académique dans l'ensemble, est aussi inventive. La présence magnétique d'Anya Taylor-Joy, quasiment de tous les plans, fait mouche avec un jeu intuitif, aussi puissant que mystérieux. Elle incarne un personnage complexe à l'enfance tourmentée qui réussit à se transformer et à s'épanouir en exploitant la puissance qu'elle tire de ses victoires aux échecs, pour mieux s'ouvrir au monde. Mais elle n'est un ange pour autant, car elle subit le poids de l'addiction, drogue et alcool, qui l'empêche de véritablement s'envoler. C'est ce détail qui vient mettre de l'huile sur le feu et qui rend cette success story plus affriolante. Du coup, Beth Harmon apporte un aspect plus rock'n'roll, faisant alors trembler les normes propres et fermées des sixties ici représentées. Pour marquer le coup, elle est accompagnée d'autres personnages marginaux et rebelles (belle distribution avec Marielle Heller, Thomas Brodie-Sangster, Harry Melling...), eux aussi en quête d'émancipation, d'aventures et de volonté de s'extirper des anciens schémas.
Avant de rédiger cette critique, je ne pensais pas avoir tant de choses à en dire. J'étais même plutôt étonné de son succès et déçu au départ car cela manquait de surprises pour moi. En effet, le principe de la partie d'échec se répète encore et encore et de façon tout à fait prévisible. On devine sans soucis la finalité victorieuse que va rencontrer cette héroïne des échecs. Mais en fait, il faut croire que je m'étais arrêté à la surface sans vouloir creuser plus loin, et qu'inconsciemment, la série avait véhiculé plus de messages que prévu. Cela étant dit, je reste sur ma position sur un point : la mini-série aurait très bien pu être condensée au format d'un long-métrage. Certes, la mise en scène réussit à rendre ce jeu palpitant mais j'ai ressenti quelques longueurs, quelques moment de vide sans aucun but ainsi qu'un suspense en dent de scie.
Mais bon, "Le jeu de la dame" n'en reste pas un moins une belle production Netflix, étonnante et menée par le tempérament de feu d'Anya Taylor-Joy ! C'est aussi un récit qui s'inscrit dans l'ère du temps : un hymne féministe classieux et raffiné, à l'épreuve des qu'en dira-t-on. Allez, on dépoussière le vieux jeu d'échec du grenier et on le remet sur la table pour Noël !

C'est ma première critique sur Allociné et si j'ai attendu si longtemps, c'est parce qu'aucune série (et Dieu qu'il y en beaucoup de bonnes) ne m'avait renverser à ce point ! Tout y est parfait : les acteurs, la photographie, la reconstitution parfaite des sixties, la narration....Cette série n'a, a mon sens, absolument aucun défaut si ce n'est.....qu'on en redemande !! Merci au réalisateur de nous faire savoir que le BEAU cinéma existe encore, que les acteurs qui jouent et habitent leur rôle sont encore de ce monde ! Un choc émotionnel dans ce qu'il y a de plus merveilleux. Merci, mille mercis !

En tant qu'ancien joueur d'échecs j'ai été complètement happé par cette série qui ma replongé dans ce monde. Tout est crédible à 99% (le 1% d'écart avec la réalité étant nécessaire pour rendre certaines choses compréhensibles du grand public) Mais tout y est c'est excellent. Je viens d'apprendre qu'un des principaux coachs de cette série était Garry Kasparov (un des meilleurs joueur de l'histoire) donc forcément j'ai compris pourquoi tout sonnait si juste!
Bravo, bravo, bravo, mais c'est malin, maintenant j'ai des envies de retourner m'inscrire dans un club! pffff....

je m'y attendais mais je suis quand même tombé dans le panneau, qu'on soit clair le sujet principal de la série ne sont pas les échecs mais le féminisme.
on pourrait faire exactement la même série sans y changer grand chose par exemple sur le poker, les fléchettes, la cuisine ou la boxe, un milieu essentiellement masculin en somme.
ensuite toute l'intrigue n'a rien d'original, c'est du déjà vu, spoiler: on a une wonder woman des échecs qui rêtame tous les hommes à laquelle on a collé un faux problème d'alcool et de drogue pour faire cool. jamais on l'a sent réellement dépendante de ces substances la scène finale est symptomatique de tout ce qui ne va pas, donc on est en russie l'héroïne (le perso principal pas la drogue) affronte le champion du monde russe pendant que la partie est ajourné chacun essaie avec son équipe d'étudier le jeu de l'autre afin de pouvoir prédire les coups à venir. le russe avec ses potes russes, et la fille de son côté reçoit un appel de ses potes (tous MASCULINS et champions qu'elle a battue) américains restés au pays, qui à son insue se sont réunis pour travailler sur la partie en cours et des options qui s'offrent à elle afin d'établir une stratégie commune. sauf que lors de la reprise rien ne se passe pas comme prévu et elle est dans l' obligation d'improviser. c'est ici que son super cerveau de femme entre en action tel un ordinateur elle imagine tous les coups possibles et remporte la partie. là où on aurait pu faire l'apologie du travail d'équipe on a privilégié la performance individuelle parce qu'en 2020 une femme ne peut pas gagner avec l'aide d' hommes, ça serait perçu comme du sexisme ensuite on a droit à l'acclamation du public russe et du monde entier. bref la fin est du niveau de rocky 4 les gentils américain font amis avec les méchants petits russes qui ne sont pas si méchants au fond. merci disney heu.. je veux dire netflix qui nous livre ici un produit formaté répondant aux hauts critères et aux normes les plus exigeantes du politiquement correct au passage on tape sur les chrétiens, c'est gratuit pq s'en priver. Bon je me console en imaginant la déception qu' éprouveront certains (les plus naïfs dirons nous) en tapant Beth Harmon sur Google.

Pas grand interêt. Une histoire traîtée de façon complètement classique, l'enfance, le début de l'ascension et la gloire.Voilà. On s'ennuie tellement c'est long. L'actrice n'a aucune expression enfin si, elle en a une. C'est dénué de sensation fort, aucune surprise, et puis ça se termine comme ça a commencé. Encore une mauvaise série.

Je suis en train de regarder la série une seconde fois,ce que je n'ai jamais fait auparavant.
Certes je suis un joueur d'échecs mais cette série est tellement plus que cela.
Le scénario est impeccable,la mise en scène est époustouflante et mon dieu l'actrice,d'une justesse et d'une beauté (C'est serait un vol si elle ne gagne pas le Golden globe et le Emmy Award de la meilleure actrice) a couper le souffle.
Et attendez de voir les décors et les vétements que portent Beth,,,Wow

Un must

Superbe série. Actrice formidable. On rentre dedans du début à la fin avec les coté fascinants et destructeurs de Beth. Les décors, les costumes et la musique sont au top. génial quoi !

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce film sur un fond des années 60. Anya Taylor Joy joue admirablement . Ce sujet sur les échecs est original à une époque où seul le numérique domine le divertissement , c'était un pari risqué mais réussi.

Une série saisissante avec une magnifique héroïne fragile et émouvante à laquelle je me suis beaucoup attachée tout au long des quelques années évoquées à travers son parcours exceptionnel. Un chef d'oeuvre d'humanité et de suspens du début à la fin, avec beaucoup d'émotion pour ma part.

C'est MAGISTRAL ! Il n'y a rien à redire sur cette série, à part le fait qu'elle est grandiose, et que Anya Taylor-Joy est fantastique et nous offre une prestation splendide. Je dis WOW !

Un petit budget pour un effet surprenant. Rare voire unique dans le genre. Le genre ? : pas besoin d'effets spéciaux Hollywoodiens ou de violence pour dévorer cette Mini-Série... à la fois calme et divertissante. On sourit, rit, applaudit et... redécouvre quelques jeunes acteurs ayant démarré bien plus jeunes (attention aux surprises...) qui nous donnent du plaisir ! Parfait en période de confinement. Même sans être joueur d'échecs :-)

Je ne commente habituellement pas ce que j'ai vu, surtout quand la série est bonne. Mais là, et ce n'est que mon avis, on est sur la meilleure série Netflix et de loin. Les plans, le jeu des acteurs, la musique... La série ressemble plutôt à un film que l'on dévorerait d'une traite, sans voir passer le temps, tellement chaque seconde du film est captivante. Juste bravo.

Excitant, émouvant, intéressant, sensuel, intelligent, stimulant; en un mot: Parfait! Il y aura un avant et un après Le jeu de la dame, dans l'histoire des séries. Et j'espère qu'on aura pas peur de viser haut, pour les séries à venir.

Si Netflix commence à produire des séries profondes, sans effets spéciaux délirants, avec d’excellents acteurs, une excellent photographie, des décors sublimes, où va-t-on ?
Anya Taylor-Joy, que je ne connaissais pas, a un jeu terrible, sans excès, pur. Son visage, par de petites nuances, va passer de l’étrangeté, la dépression, le bad trip, à la pure sensualité.
Une série où on pense plusieurs fois découvrir le méchant de l’histoire alors qu’il n’y en a finalement pas vraiment, brillant !
La seule erreur : le titre français, virez moi celui qui a pondu ça.
La seule erreur future possible : une saison 2. L’histoire est parfaite du début à la fin, continuer ne ferait que minimiser cette saison 1 parfaite, qui se base d’ailleurs sur un livre qui ne comporte pas de suite. L’histoire est terminée, et la fin est parfaite. Cela semble être l’avis du créateur, espérons qu’il garde son intégrité.