Avis Industry - Page 2

On a compris dès le premier épisode qu'on nous décrit un milieu plutôt pourri dans lequel chacun veut accéder au sommet. Mais ensuite ? J'ai arrêté au 3ème épisode par manque total d'intérêt pour cette succession de tableaux bien faits mais sans action dramatique.

Cette série est un pur bijou à la HBO.
Il ne faut pas venir pour la finance, mais pour les rapports de force à l'intérieur entre le top management, middle management et les niveaux "subalternes" dans les entreprises. En 8 épisodes on arrive à avoir une profondeur éblouissante de chacun des personnages principaux et secondaires. On les aime pour leurs faiblesses avouées et inavouées, doutes, difficultés dans la vie perso et pro, tout en les détestant pour quasiment les mêmes raisons. Le monde de la finance, malgré les situations très réalistes, reste très secondaire dans l'histoire, tellement ces situations toxiques sont vraies dans d'autres secteurs.

Série complétement amoral. Et ce qui en fait tout son intérêt. Montrer la déchéance des coulisses de la finance.

Dans le quartier de la City à Londres coups bas et jeux de séduction chez de jeunes traders tout juste entrés sur le marché du travail. Dans le monde de la finance les bonus sont conséquents mais le prix à payer entre humiliation publique, agression sexuelle, mise en concurrence est parfois lourd à supporter. La drogue et le sexe peuvent permettre d'alléger cette charge. Industry est une bonne série qui mixe l'univers de Bret Easton Ellis à la Tamise, sa bande-son électro-rap est excellente, ses jeunes acteurs plutôt bons et l'on ne peut que saluer la maturité de l'écriture des show-runners qui n'ont même pas trente ans. A suivre.

Scénario très habile et interprètes talentueux. Cette série est une belle surprise, j'attends avec impatience la saison 2.

Une petite pépite signée HBO. J'ai regardé les 8 épisodes en 2 jours. Coup bas et manipulations sont au rendez-vous. Les addictions sont aussi bien représentées (malheureusement mais réaliste), dans un milieu où tout est permis le meilleur comme le pire... Les actrices et acteurs sont charmants et attachants. Il y a du sexe effectivement mais de là à dire c'est de la pornographie (vu dans les mauvaises notes) faut pas exagérer... A croire que vous n'avez jamais vu du porno...

Quelle Déception !!!
Après voir regardé la série 'Devils', au demeurant superbe, je voulais voir un autre aspect du monde des traders et de la finance. En général, j'apprécie les séries HBO, mais là ...

Personnage principal sans AUCUN charisme et très arrogante ! Son look d'étudiante avec son sac à dos en permanence, alors que tout le monde est en costume/cravate ou tailleur. Toujours les mêmes vêtements ou presque.
Comment peut-on employer une personne sans diplôme dans ce type de société où tout est contrôlé au vu des enjeux financiers ???

Quand je lis :
- groupe de jeunes loups => des jeunes loups qui passent leur temps à faire des nuits blanches entre la drogue, le 'sexe' et l'alcool. Ce n'est pas ça des 'jeunes loups' dans le monde du travail pour moi. Hein Léonardo ?
- L’écriture fine => aucun scénario, aucun suspense !
- groupe dépravé et paumé => tout à fait d'accord !!!
- terriblement attachant => acteurs arrogants et non respectueux

Je ne sais pas ce que pensent les traders de cette série (?). Comment des personnes fortunées peuvent 'confier' une partie de leur argent à des personnes en 'période d'essai' ?
Lorsque je vois le final de cette série, aucune envie de voir la saison 2 ! Le monde de la finance ne sert que de 'décor' à cette série, et c'est bien dommage car je pense qu'il y avait beaucoup mieux à faire.
Pour montrer des gens superficiels, une série sur les réseaux sociaux aurait suffi ...

Par contre, j'attends avec impatience la suite de 'Devils'...

Cette série nous plonge sans concession dans le monde de la finance. Le jargon paraît obscur.

Puisque ces personnes, souvent issu de milieux sociaux élevés, ont bien souvent été élevé pour être différents de ceux qui ne sont riens. Sortant des plus grandes écoles. Ils aspirent à être aussi exceptionnels qu'ils se croient l'être. Ceux qui n'ont pas eu cette chance, devront redoubler de coups bas afin d'espérer cette fameuse apogée. Avoir un poste.

Cette novlangue financière n'occulte pas la réalité qui se cache. Dans ces bureaux, où se côtoient ces courtiers qui ne doivent rien à personne, c'est la capacité des gens à se loger, les possibles guerres mondiales.... Ce sont des paris qu'on fait sur la misère, parfois une petite blague sur la hauteur du chômage.
Ceux qui diront que c'est loin de la réalité d'expérience. Qui décrirait sa propre réalité ainsi ? Bien souvent pas les personnes concernées, qui ne s'en rendent même plus compte. Les multiples crises financières, accompagnées de ces articles fouillés, démontrent que cette série n'est guère fictionnelle.

Ces personnes exceptionnelles, qui blaguent sur les tourments de l'humanité, conseillant au passage leurs riches clients qui se foutent de cela et se croient tout permis, sont bien évidemment en proie à leurs propres démons. Sexisme (dont Eric envers Harper, entre paternalisme toxique et autoritarisme débridé), relations toxiques (Gus et son amant en couple, Théo), problèmes amoureux, drogue... Le sexe est un exutoire, habilement mis en scène, dépourvu des ridicules effets de pudeur de tant de films, cachant ce que je ne serais voir.

Les dernières minutes sont assez enchanteresses. La directrice, Sara, se révèle être une révolutionnaire de la finance, qui souhaite changer petit à petit les choses. Fini les excès. Hormis lorsqu'elle signe ces fameux contrat de confidentialité pour faire taire toute polémique au nom de l'esprit d'équipe (si dévoyé), et occulte la culture d'entreprise toxique, qu'elle promet au minimum ou ferme les yeux dessus à la limite. La cheffe d'équipe, Daria, se métamorphose en une féministe en lutte contre le patriarcat financier, même si elle n'hésitera pas juste avant à en utiliser ces usages dans son management agressif.

Face à tant d'hypocrisie, les deux protagonistes principales font un choix différent : l'une prend la voix du progressisme prétendument féministe empreint d'hypocrisie, osant encore faire la morale (Yasmin), et l'autre assume d'être une arriviste sans limite ni justement un soupçon de morale (Harper).

Pour autant, parlons de l'autre protagoniste, Gus. Celui issu des minorités, afin de reprendre la directrice. Cette dernière paraît en recherche d'un allié dans une entreprise masculine (avec peu de minorités) lui étant hostile, et dont elle sait son poste fragile, verra celui qui semblait pourtant prêt à tout lui échapper. Il prend une autre voie, celle de voir les choses comme elles sont, et de tourner en dérision les codes de cette finance, ayant emporté dans son sillage la vie de son collègue, Hari.

Robert, comme d'autres avant lui, profite de son statut de charmant garçon privilégié caucasien (tel le chef d'équipe entre sexisme et paternalisme de Yasmin, voire Clément, son propre chef), sans compter que sa tchat naturelle compense ces défaillances. Par la grâce de l'homme dominant de l'entreprise, malgré ces capacités discutables, il aura le droit à sa place.

Excellente série. Les acteurs sont exceptionnels, la réalisation est très soignée. L'environnement de travail, les relations humaines sont extrêmement bien retranscrits (depuis mon expérience de Junior chez un courtier). Les scènes de sexe et drogue ainsi que certains éléments sont exagérés mais avec style et élégance dans la réalisation (satire).

Super BO, supers comédien(ne)s, super histoire. 5 diplômés doivent réussir leur période d'essai dans la plus grande banque d'affaire à Londres, vont-ils parvenir à être embauchés à son issue. Tous les coups sont permis, cruauté, rudesse du milieu, lutte des classes en trompe l'œil, toutes les thématiques sont passionnantes, le rythme et l'intrigue également, bref c'est une série +++.