Avis Star Wars: The Bad Batch S2

Après avoir binge watché cette seconde saison, je pense que je suis complètement rentré dans l’univers de la saga. Elle ne fait que monter en qualité.

L’intrigue globale est totalement cohérente avec la précédente saison et avec l’ensemble des épisodes. Le scénario est de plus en plus prenant et la narration est très puissante et intéressante. Les protagonistes ont un véritable développement crédible avec les intrigues. La seconde saison perd son humour et gagne en profondeur.

Le style de la première saison était déjà d’une excellente qualité ; cette seconde saison monte d’un étage et présente une photographie sombre et marquante avec des textures convaincantes et remplis de réalisme malgré l’aspect cartoonesque.

Je conseille cette saison encore plus que la première et j’attends avec impatience la troisième saison qui peut offrir une très bonne conclusion.

Plus passionnante et plus sombre, cette deuxième saison de "Star Wars: The Bad Batch" se montre beaucoup plus réussie que la première. Avec de meilleurs enjeux, des personnages plus attachants et une ambiance plus mature, la série retrouve la recette de ce qu’a fait le succès de l’excellente série "Star Wars: The Clone Wars". Entre missions périlleuses, chasse au trésor et conspirations politiques, l’escouade Clone 99 nous embarque au cœur d’une aventure rythmée où l’Empire est à son apogée. Explorant de nombreuses planètes comme Serenno, Kamino ou Coruscant, cette saison continue d’explorer, même jusqu’aux recoins les plus sombres, la fascinante galaxie de Star Wars. Et avec un twist de fin de saison surprenant, il est clair que la série se doit d’avoir une suite.
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15/20
Critique sur Star Wars: The Bad Batch (saison 2)
Vue du 07.01 au 02.04.2023 sur Disney+

Le retour de notre troupe de mercenaire galactique nous met directement dans le bain avec ces épisodes riches d'évènements tous plus dingues les uns les autres. S'il s'avère clairement que la saison est coupée en 2 parties bien distincte avec dans un premier temps, des récits quasi indépendants, la seconde est nettement connectée et nous livre ce que l'épisode 2 de la saga ciné n'avait jamais fait, le développement complet du quotidien des fameux clones, leur places dans la société et leur avènement qui n'est pas sans risque. Une seconde partie hautement politique puisqu'avec ces développements, on assiste là à une sorte de vrai thriller politique ou les dirigeants et autres responsables militaires complotent entre eux afin de faire vaciller petit à petit la paisible vie galactique dans son désordre futur. Les derniers épisodes étant assez sensibles puisque montrant à quel point les hauts dignitaires, qu'ils soient politiques ou militaires, n'ont que très peu voir aucune compassion envers des soldats certes identiques entre eux, mais ayant tant fait pour eux. Un méprit moral total faisant passer ces clones pour de la marchandise passée de date, que l'on passe à la poubelle avant de là remplacée. Techniquement toujours particulier sur son visuel, mais c'est son point fort par rapport aux autres séries de l'univers galactique m'ayant moins d'intérêt et se concentrant éternellement sur des personnages trop connus alors qu'ici, tout est nouveau et quasi à part. Un final hyper dynamique et coloré ayant quasi donner le clap de fin au programme avant que son récit n'en change la direction au dernier instant. RDV donc prit pour la 3ème slave.

« We’re good soldiers, we’ve followed orders… and for what ? »

Après une première saison originale et profonde, liée, contextualisée, cette seconde patine un peu dans la semoule et met du temps à démarrer vraiment, de péripétie en péripétie, dans le giron de la Trandoshan Ciddarin, attachante et mystérieuse, voire suspecte. Les épisodes s’éparpillent d’ailleurs au gré des personnages, tantôt le Bad Batch au complet, tantôt la moitié du clan, tantôt les affres de Crosshair le psychorigide, tantôt enfin la prise de conscience des clones, dépassés dans un nouvel Empire qui ne veut plus d’eux.

On comprend bien toute la complexité qu’il y a pour les scénaristes dirigés par Dave Filoni à créer de l’original qui tient la route tout en apportant des réponses aux questions posées dans les interstices entre les autres œuvres, séries ou films, mais cette saison est par trop déliée et, par conséquent, froide souvent, malgré plusieurs sursauts intelligents et beaux et l’habituelle dose de suspense. On pourrait ajouter également la capacité de non-jedis à se sortir de situations inextricables, grâce à leurs habilités, leurs différences et leur complémentarité.

Au final, on peut s’interroger sur l’intérêt d’avoir étendu l’intrigue principale sur deux saisons quand on sait qu’une troisième et dernière est prévue, qui fera sans doute le lien avec ce qui suit : Solo, Obi-Wan Kenobi, Rebels, Andor (avec une deuxième saison annoncée en 2024) et Rogue One. Trop centrée, trop décentrée, trop dense, trop déliée, il est difficile de savoir ce qui cloche dans la narration de cette seconde saison mais il y a clairement une baisse de régime par rapport à la bonne surprise qu’était la première. On regrettera donc pas mal de longueurs spoiler: et une fin brutale qui ne clôture en rien la saison
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Reste en fil rouge la réhabilitation des clones dépassés par une époque où ils n’ont plus leur place, là où le déclenchement de l’Ordre 66 était résolument trop rapide dans La Revanche des Siths.

Reste aussi l’incroyable densité des personnages centraux, à la fois attachants et complexes au sein d’un groupe autogéré où le leader est d’une surprenante modernité, bienveillant et à l’écoute de son équipe plurielle. On notera, cerise sur le gâteau, la profusion de références narratives diverses.