Avis Dexter S7

Encore une saison géniale et riche en rebondissements.En effet l'étau se resserre fortement,en fin de saison pour notre criminel préféré,tandis que pour un autre agent,la vérité commence à éclater.
Trois agents meurent cette saison dont une mort importante alors que l'amour frappe de nouveau à la porte de Dexter.
La vérité sur les sentiments de Debra éclatent aussi surprenant que choquant.Dexter devra choisir entre sa soeur et son amour,puis s'occupera du dernier meurtrier de sa mère.
Quinn se rend compte qu'il s'est fait mener par le bout du nez alors que Angel prend une décision concernant son avenir.
On ne s'ennuie absolument pas dans cette saison,s'inquiétant pour Dexter au fil des épisodes.
Le suspens est au rendez-vous,montant davantage dans les épisodes finals de cette saison.
Par ailleurs Yvonne Strahovski est brillante dans le rôle de Hannah McKay,gros point positif dans cette saison.
Mention spéciale pour le dernier épisode,avec quelques flashbacks dans lesquels nous pouvons retrouver Doakes notamment.

Plusieurs intrigues s’entremêlent dans cette nouvelle saison qui nous tient en haleine jusqu'au dernier épisode d'une très grande intensité et d'un final surprenant !!!

Après une sixième saison plus que décevante, la 7 revient à des idées scénaristiques bien plus prenantes. La dérive vers les relations ambigües frère-sœur mais également vers cet amour bestial humanisent l'ensemble pour nous porter vers une réflexion essentielle : quelle peut être la fin de Dexter ? Sa mort, son arrestation, son internement ??? La saison 8 nous le dira j'espère...

Après une sixième saison un peu plus faible, "Dexter" se ressaisit à l'occasion de cette septième saison. L'occasion pour les scénaristes d'explorer différentes pistes sur la personnalité de Dexter, sa relation avec Debra spoiler: (qui a découvert son terrible secret)
, son opposition à un méchant qui n'est pas si différent de lui (Ray Stevenson, excellent), le danger qu'il court avec LaGuerta qui a réouvert l'enquête du Boucher de Bay Harbor et sa découverte de l'amour passionné avec une tueuse qui l'accepte tel qu'il est (Yvonne Strahovski, superbe). Le tout au détriment de certains personnages secondaires (les nouveaux venus de la saison 6 disparaissent rapidement du tableau), certains un peu délaissés ou enfermés dans des intrigues finalement peu intéressantes. Un peu bancale dans sa construction, partant dans plusieurs directions, cette saison n'en est pas moins passionnante et haletante, s'approchant du dénouement de la série et en profitant pour explorer plusieurs terrains à la fois. C'est parfois maladroit mais c'est terriblement prenant et ce d'autant plus que Dexter commence à devenir familier. Ses interrogations ne sont pas différentes des nôtres et c'est ce qui fait la force de la série. Qui faiblit un peu certes mais qui nous a une fois de plus réservé de solides moments, ne serait-ce que grâce à l'interprétation de Michael C. Hall ou de Jennifer Carpenter.

Septième saison pour Dexter Morgan et son entourage, septième volet d’une série s’étant quelque peu bonifiée avec les temps mais qui risque fortement de se détériorer en cas de manque d’une évolution notoire. Showtime étant conscient du handicap probable d’un show à rallonge prend clairement parti pour dramatiser les évènements, offrant donc une saison plus troublante, plus sombre que les précédentes. Et cela est une bonne chose dans le sens ou ces douze nouveaux épisodes composent réellement un véritable virage à 90° dans l’évolution du tueur et des protagonistes qui l’entourent. Alors que son secret semble parti pour s’éparpiller aux quatre vents, les difficultés s’amoncellent et Dexter n’est désormais plus seul à bord et dépend maintenant de quelques relations dangereusement au fait de ses agissements punissable. Là est la réelle innovation du show, une nouveauté le rendant indéniablement plus humain.

Pour autant, si la logique est respectée et que le tueur semble s’approcher d’une délicate situation de compte à rendre, cette saison marque aussi une légère baisse de rythme. Confronté cette fois-ci à la pègre ukrainienne, l’ami Morgan n’est pas en reste puisqu’il devra également composer avec une pointilleuse frangine maintenant dans la confidence, une amante dangereusement séduisante et en total désaccord avec son obligation de sa la jouer discret, puis au final, à un capitaine de police avide d’éclaircir pour de bon les doutes résultant de l’affaire du boucher de Bay Harbor. Vous l’aurez compris, cette septième saison bouleverse les routines de Dexter, de ses confrontations précédentes. Cette fois-ci réellement soumis à la pression et à la conscience d’une vie qu’il ne peut résolument quitter faute d’abandonner des personnes qu’il aime, Dexter est dans la difficulté, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Malgré tout, le bonhomme est toujours aussi malin, toujours doué d’un don de manipulation conséquent. Pour autant, on découvre ici un don du sacrifice dont on ne pensait pas Dexter capable. Peu importe, tout ça pour dire que la clef de cette avant dernière année de production est sans doute possible sa relation ambigüe avec sa sœur, une Debra qui sort enfin de carcan dans lequel les scénaristes l’avaient enfermée depuis les prémices de la série. Le personnage de Jennifer Carpenter prend une importance notable durant ces douze épisodes, et l’on pressent qu’il sera difficile d’y donner suite tant le personnage est soumis à l’épreuve 12 heures durant. Notons également que la confrontation entre Dexter et un boss de la mafia en pleine croisade offre quelques très belles séquences, notamment de dialogues, et permet d’arrondir les angles d’une saison certes importante mais qui n’était sans doute pas assez consistante pour éluder une intrigue secondaire telle que ce face-à-face.

En somme, voilà une habile saison qui enfin, marque une évolution dans le développement de la série. On devine que la fin est proche mais toutes les portes restent encore ouvertes. Si l’on connaît maintenant les appréciations d’une huitième saison bien plus faible, parole aux statistiques, on se demande alors si aux termes des douze présents épisodes, nous ne venons pas de boucler le show, du moins sa partie essentielle. Pour ne pas encore connaître le fin mot de l’histoire, soit le Serie Final qui fit tant parler, je ne m’avancerais pas en conjecture. Affaire à suivre. Quoiqu’il en soit, Showtime semble avoir fait le tour du sujet et reste maintenant à clore les débats, d’une manière ou d’une autre. Pour terminer, si Dexter s’inscrit assez clairement dans la mouvance d’une autre série à succès, The Shield, d’un point de vue rythme et révélation d’immoralité, je doute fortement que je puisse en arriver à conclure la série la gueule ouverte et les larmes aux yeux, comme pour le show de Shawn Ryan. Enfin, on verra tout ça. 15/20

Quelle perte de souffle dans cette ultime saison ! Ma déception est immense !
Dialogues nuls, plans de caméra foireux, faux-raccords, scénario qui devient n'importe quoi et surtout des parachutages comme dans un cheveux dans la soupe.
La saison de trop, pour une série qui avait commencé avec un quasi sans-faute sur 4 saisons.
Le seul réconfort est que la série est terminée

Animal traqué, Dexter est cerné de toute part pour cette 7ème saison. L'étau se resserre sur tous les plans, dans sa relation amoureuse, avec sa soeur, avec les oligarques russes, et dans ses activités nocturnes. Sa soeur partage désormais son lourd secret ce qui n'est pas sans conséquence sur la psychologie de Debra. Le final marque un point d'orgue dans leur complicité. La série a trouvé à rebondir, mais commence à s'essouffler tant les ficelles nous paraissent plus grosses et l'intrigue moins subtile.

Aïe aïe aïe… Qu’il est dur pour un spectateur comme moi, adorateur de la crudité et de l’intimisme des deux premières saisons d’assister à la lente métamorphose de cette série, à la base underground, en série « mainstream ». Saison 7 déjà ? Showtime, vous n’avez aucun scrupule… Mais quelle difficulté pour moi d’essayer de me replonger dans cette série tant la précédente saison fut un what-the-fuck permanent. J’avoue d’ailleurs être resté circonspect pendant toute la première moitié de la saison en écoutant les lignes de texte invraisemblables de Dexter et Debra. Et aucune bouée à se rattacher en attendant car, à côté de ça, on se retape les mêmes intrigues resucées des saisons précédentes : la tueuse qui pourrait faire office d’amante idéale, le collègue qui est à deux doigts de découvrir le pot-aux-roses, le gros méchant avec qui Dexter entretient une relation de lutte / complicité… Alors au bout d’un moment, je ne dis pas : la classe de Ray Stevenson, l’ambiance Miami et la musique de Daniel Licht ont fait que j’ai fini par me laisser prendre gentiment par la mécanique scénaristique de fin de saison… avant d’exploser de rire sur le twist final. Alors je sais, beaucoup trouveront ce retournement intéressant et intrigant pour la suite. Moi, perso, je suis désolé, mais cette fin, c’est Fonzie qui fait encore deux ou trois passages au dessus de son requin histoire de bien enterrer l’affaire. Le pire, c’est qu’en fin de compte, cette saison 7 sauve presque plutôt bien les meubles en fonction de toutes les conneries qui ont pu être faite avec cette série. Mais bon, la réalité pour moi est là : cette saison n’a pas réalisé le miracle inespéré de redonner de l’intérêt à ce qui est désormais devenu une sorte de déclinaison haut de gamme des « Experts : Miami ». C’est triste. Mais voilà c’est comme ça. J’en arrive à cette supplication face à tant d’agonie : « qu’on l’achève ce bon vieux Dexter… »

Il vaut mieux avoir vu les 6 premières saisons pour lire cette note

7ème saison pour le tueur le plus célèbre de Miami, qui se cherche toujours un peu après ses exceptionnelles premières saisons, qui lui valent toujours d'être suivi par un certains nombre de fans qui maintiennent des audiences tout à fait acceptables.

Sentant bien que le serial killer commençait à faire des ronds dans l'eau, l'équipe des scénaristes avait concocté un cliffhanger XXL pour la fin de la saison 6, avec l'irruption de la sœur de Dexter sur une de ses scènes de crime. Fini le secret total pour notre héros qui se retrouve donc obligé d'expliquer à sa sœurette ses peu avouables pratiques nocturnes. Sans trop en dire, ce n'est pas encore la saison de la révolution à la MMPD. Si Deb devient de fait plus présente dans l'intrigue, elle n'en est qu'une partie puisque la saison croise trois axes narratifs sur l'ensemble de ces douze épisodes : un gang d'ukrainiens hargneux, la couverture de Dexter à maintenir et sa romance avec une jolie blonde ancienne tueuse de son état.

Et une fois de plus, c'est bien ce qui se passe en dehors du train-train qui fait le sel de la série. Cela fait bien longtemps que l'on a pas peur que Dexter soit découvert, ce principe est trop ancré dans les bases pour que l'on s'y intéresse vraiment. La malais, l'angoisse, ce petit côté malsain sont évacués depuis belle lurette. En revanche, l'irruption de deux seconds rôles de choix rend l'ensemble intéressant, et parfois très agréable. Yvonne Strahovski d'abord, ex girlfriend de Chuck, admirable d'ambigüité dans le rôle de la nouvelle conquête évidemment dangereuse. Ensuite et surtout, le grand Ray Stevenson (inoubliable dans "Rome"), qui donne une profondeur inattendue à son personnage de mafieux ukrainien. Le face à face mélancolique entre les deux homme est probablement le plus beau moment de la saison.

Une manière de maintenir sous perfusion une série qui reste agréable, mais qui ne le restera plus très longtemps. En nous laissant avec un nouveau cliffhanger en fin de saison, les auteurs ont peut-être amorcé pour de bon le virage qui nous conduira (enfin) à la dernière saison. Ce qui, à ce stade, ne serait pas du luxe...

Oui Dexter n'est plus ce qu'il était au début, oui il a bien changé mentalement. Tenez-vous bien, il est capable d'aimer maintenant, incroyable quand on pense aux premières saisons hein ?! Franchement oui, ça peut surprendre et je comprends que certains puissent ne pas aimer. Il est vrai que ce n'est plus le vrai Dexter, mais les changements qu'il opère sont réalistes et plutôt en phase avec une histoire qui se termine. Autant, la sixième saison était bâclée, mainstream et complètement naze, autant dans celle-ci, on retrouve quand même certaines valeurs. Une histoire plutôt cohérente avec plusieurs intrigues, plusieurs méchants, plusieurs empêcheurs de tourner en rond. D'abord Isaak Sirko, campé par un grand Ray Stevenson. Je trouve son personnage ultra ambiguë et donc ultra intéressant. On peut être dégoûté de Dexter pour diverses raisons, mais s'il y'a bien une chose qu'on peut mettre au crédit des scénaristes, c'est qu'ils ont toujours su nous trouver des bons personnages pour s'opposer à Dexter. Ensuite, le personnage d'Anna McKay, on ne peut plus conventionnel, bourré de cliché (un peu trop d'ailleurs) et malheureusement pas assez travaillé. Pourtant, le personnage reste attachant, parce qu'il est bien interprété (par Yvonne Strahovski) et parce que les deux forment un beau couple (mon côté fleur bleue ressort, je sais). Enfin LaGuerta, qu'on connait évidemment depuis la première saison. Certes, le personnage boucle bien la saison, mais c'est vraiment dommage que les scénaristes nous ressorte cette vieille histoire avec Doakes 5 saisons après sa mort. Je sais pas, ça parait logique que si elle veut vraiment le dédouaner et "venger sa mort" ça se fasse tout de suite après. Surtout que le personnage ne sert pas à grand chose dans les saisons précédentes au final. Oui, le truc est déclenché par la lamelle de verre qu'elle trouve mais c'est gros. Ça parait pas cohérent. Il reste la partie la plus intéressante de la saison et qui pouvait être tellement casse gueule pour les scénaristes. Au final, la relation post-révélation Dexter/Debra est plutôt très bien négocié. J'ai particulièrement aimé la conversation qu'ils ont dans l'appart' de Dexter juste après qu'ils soient revenus de l'église, plein de lumières, de sous-entendus. On se rend compte de plein de choses et c'est grand. Mais le moment que je trouve le plus somptueux et le plus symbolique est le moment où LaGuerta vient arrêter Dexter dans son appart' (11ème épisode, il me semble). Un très très grand moment pour une très belle saison, mais pas la meilleure.

La saison 7 est vraiment nulle,elle est bourrée d'incohérences:si la Debra qu'on connaît est calquée sur le roman,sa réaction ne l'est pas,ce qui est vraiment surprenant et ce qui l'a rend super super à l'intrigue,je suis vraiment déç 3/4 de la saison est bien,j'ai beaucoup aimé l'intrigue avec le Russkov (même si il n'est pas à la hauteur des précédents),mais après ça foire totalement,on ne sait pas où on va et on arrive à une fin nulle.A la fin, spoiler: LaGuerta meurt
,exactement comme à la fin du premier roman (premier roman qui est grosso-modo comme la saison 1,sauf à la fin),hors dans le premier roman on l'accepte car on n'y est pas du tout attaché.Là,on ne sait plus quoi penser et ça promet un sacré chaos qui ne devrait pas être dans la saison 8 (notamment grâce aux erreurs perpétuelles de Dexter qui sont lourdes à la fin).Sans oublier son histoire d'amour à deux balles qui est à la limite du ridicule.

Voilà,je suis très déçu,cette série commence à perdre son souffle et les incohérences se succèdent à force de s'écarter du roman alors que les personnages de base sont directement piochés du roman et que les autres sont inventés,ce qui fait qu'ils stoppent à chaque fois net l'intrigue pour que l'on s'intéresse à leur histoire.

Bon après ça reste plaisant à regarder,Dexter est toujours aussi cool.

Certains diront que Dexter 7 s'essouffle: disons qu'il mûrit, il est moins drôle, moins naïf, maîtrise tout (trop peut-être), il est un "killer" et sait enfin qui il est, il s'émancipe, assure ses actes, au point d'en oublier le Code, sa nature et sa raison d'être, à moins qu'il découvre véritablement enfin sa vraie personnalité ! Qu'on aime ou pas, le personnage n'est plus le même, ses aventures et multiplissimes péripéties l'ont fait évoluer, et pourtant il surprend toujours. L'évolution du personnage est franchement bienvenue. Mais cette saison 7 est avant tout la saison de (la pauvre) Debra qui, d'années en années, gagne en profondeur et en crédibilité: cette saison repose beaucoup sur ses épaules, ses questionnements et sa complicité. Les dialogues, à l'image de ceux entre Dexter et sa soeur ou encore avec Sirko, sont affûtés et subtils: certaines situations entre frère et soeur mêlent désespoir et rire en même temps. Il y a, malheureusement comme chaque saison, des personnages "sacrifiés" par un scénario parfois ridicule ( Quinn, n'en est pas à sa 1ère saison ratée) ou trop rapide (le réveil Laguerta, et pourtant, quelle classe!!). Mais quel plaisir de voir ce film (plastique) se dérouler une 7ème fois, même si Dexter en fait des économies dans son utilisation cette année: bientôt la fin d'une époque, le bout du rouleau !!!

Voila, la Saison qui vient nous dégoûter de notre personnage préférer ce bon vieux Dexter, qui victime de ses scénariste, ne joue plus le même rôle, ce Dexter Saison 7,8 est à des années lumière du vrais Dex, celui-ci devient idiot de par ses actes et sa nouvelle façon de pensé. Pourquoi avoir allonger cette série de 2 saisons, alors qu'elle aurait très bien pu se terminer à la saison 6, en y ajoutant 1 épisode.

Et voilà. Il en fallait bien une. Une saison mal maîtrisée, mal dosée, mal menée. Le premier épisode partait pourtant sur d’excellentes bases et annonçait un truc grandiose, mais dès le seconde, on se rend compte qu’il aurait eu mieux sa place en conclusion de la saison précédente. Parce que, et c’est dramatique de le dire, ce premier épisode est celui qui possède le plus de tension de toute la saison !

Une fois passé ce passage, la tension disparaît et ne remontrera plus le bout de son nez. La saison part alors sur plusieurs histoires parallèles, mais aucune ne convaincra vraiment. spoiler: Quinn et sa relation avec Nadia ? Depuis le début on se doute de l’échec du truc, et au final ça ne propose rien d’intéressant. Toute cette histoire de la fraternité ukrainienne ? Reléguée fissa en troisième rang et au final ne réussit à ne rien créer. Le personnage d’Isaac Sirko est intéressant quelques temps mais ça devient là aussi rapidement très fade, prévisible et ça se conclut de façon trop prévisible (sa mort aura au moins le mérite d’être belle). La quête de LaGuerta ? Là aussi, facilement prévisible et sous-exploitée. Sa conclusion met fin à un calvaire dont on ne voyait pas le bout.


Reste donc deux points : spoiler: l’arrivée d’un nouveau personnage, en la personne d’Hannah McKay ; et la réaction de Debra à propos de la vérité sur Dexter. Si le premier point développe quelques trucs intéressants (et où on se rend compte qu’Hannah est une sorte de mélange de toutes les femmes qu’a rencontré Dexter), il n’en reste pas moins longuet et ne développe au final pas grand-chose. Quant à Deb, je dois dire que je suis plutôt mitigé : d’une part sa réaction surprend un peu, car inattendue, mais d’un autre côté déçoit car ce n’est pas Deb. La direction que prend la relation entre le frère et la sœur est intéressante, mais mal exploitée, parfois un peu too much.


Et puis ce manque de tension, d’intérêt, de…Dexter. Cette saison est probablement celle qui a le moins l’esprit si fort de cette série. spoiler: Pas seulement par l’absence de serial killer (l’idée de prendre la mafia ukrainienne était intéressante mais, comme je l’ai dit, ça a été franchement mal exploité)
. Cette saison donne plus l’impression d’être une saison de meublage, une saison pour combler en attendant l’ultime saison. Il ne s’y passe pas grand-chose, les histoires sont inabouties (l’exemple le plus frappant est l’intrigue autour de Louis : écartée en deux secondes juste pour pas s’emmerder trop longtemps), les personnages sont fades. Bref, il manque vraiment quelque chose à cette saison. Ça reste sympa à suivre, mais c’est trop classique dans le genre.

Pour le reste, pas grand-chose à dire. Le casting reste toujours de très bonne qualité (notamment Jennifer Carpenter à plusieurs reprises), les nouveaux se défendent bien. Techniquement, c’est toujours au top niveau musique, décors et mise en scène.

Bref, une septième saison qui est nettement la moins bonne jusqu’à présent. Pas la saison de trop mais clairement cette saison ingrate qu’on toutes les séries qui commencent à durer. Cette saison lancée en se disant « allez, on en tente une avant de voir si on continue ». Une saison à l’histoire indubitablement bâclée, beaucoup moins intéressante ou même palpitante que ses consœurs. Les bases posées pour le final sont prometteuses, mais celles en fin de saison 6 également et on voit le résultat final. Réponse dans 12 épisodes !

Saison qui casse un peu les codes habituels des saisons précédentes. Du coup c'est intéressant. Plusieurs histoires se chevauchent et l'intrigue s'accélère sacrément. J'ai passé de bonnes soirées en compagnie de cette saison 7 !