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    Le Prisonnier
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Tout simplement, la plus grande et plus profonde série TV de l'Histoire...

    Cette série est démente !! Mangez-en !!
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2008
    surprenant, décalé, magique, les scénaristes ont du prendre des substances avant...
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    43 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 février 2007
    Série très courte mais très réussite. L'intrigue est effrayante à souhait. Aucun épisode est ennuyeux et l'ensemble est très bien ficelé. Par contre il faut voir la série du premier au dernier épisode pour comprendre l'intrigue !
    OMTR
    OMTR

    12 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 22 février 2019
    Conçue par Patrick McGoohan acteur-scénariste-producteur ambitieux, "Le Prisonnier" est un "chef-d'oeuvre télévisionnaire" intemporel !
    the_fan_of_inception
    the_fan_of_inception

    20 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 17 février 2010
    1967: le monde découvre sur son petit écran une mini-série composé uniquement de 17 épisodes. Pas plus. L'histoire ? Un agent secret démissionne et se retrouve dans un village où l'on ne peut s'echapper. 40 ans plus tard, la série reste culte. Malgré 2-3 épisodes moins réussis, la série est une excellente aventure. Le dernier épisode est GENIAL le tout rythmé par le "All You Need Is Love" des Beatles. Un excellente série, SUPER GENIAL. LA MEILLEURE DE TOUS LES TEMPS.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    138 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    Une excellente série de science-fiction sur la philosophie que nous sommes tous prisonniers d'une société corrompue campé par le personnage principal Numéro Six joué par le regretté Patrick McGoohan qui crie haut et fort qu'il n'est pas un numéro !!! Le Numéro deux essaye de lui avoir des renseignements mais il échoue et est joué par trois comédiens différents !!! Les personnages récurrents sont le maître d'hotel joué par le regretté Angelo Muscat et le superviseur joué par le regretté Peter Swanwick !!!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 19 août 2013
    Un serieux Chef d'oeuvre ! La deuxième meilleure série au monde après Twin Peaks à mon goût (comme quoi, les vieilles séries...) Patrick McGoohan est un acteur exceptionnel, les épisodes ne se suivent pas mais c'est pas grave, ils sont tous époustouflant ! De belles scènes de combats à main nue "old school", une intrigue géniale à chaque épisode, les premiers épisode sont "meilleurs" comparés aux suivants. La fin est jouïssive mais toute fois décevante ! Mais bon, ils ont dû bouclés la série plus rapidement faute de moyen ! Dommage que la série soit devenue culte qu'après la fin !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 23 août 2014
    Le 18 février 1968 la France découvre le tout premier épisode de la série créée par George Markstein et Patrick McGoohan, Le Prisonnier. Loin d’être unanimes, les spectateurs se lancent dans de virulentes critiques. D’un coté les déçus qui auraient souhaité un feuilleton d’action et d’agents secrets sauce James Bond de l’autre les néo-adeptes de cette série énigmatique et quasi anachronique car située aux antipodes de tout programmes de l’époque. Dans les deux cas, les spectateurs ne sont pas indifférents à l’originalité angoissante et déroutante de cette entité télévisuelle. Le succès de la série est rapide et sans interruption jusqu’à l’arrivée tragique du 17ème et dernier épisode, « Le Dénouement (Fall Out) », où Patrick McGoohan, haï de ses compatriotes est obligé de fuir l’Angleterre pour s’installer en Suisse. Si l’on devait en effet retenir un nom sans qui la série n’aurait pu voir le jour, c’est celui de Patrick McGoohan, créateur et réalisateur de la série, il en est aussi le principal interprète.

    L’histoire est celle d’un agent secret britannique, dont l’identité reste cachée, qui roule dans une Lotus Seven jaune (le générique du Prisonnier repris à chaque début d’épisode est aussi l’élément déclencheur). Notre agent vient de démissionner de sa fonction et rentre dans son appartement londonien, il semble vouloir prendre la fuite mais un gaz anesthésiant provenant de la porte d’entrée se repend dans la pièce. L’agent reprend conscience dans un appartement quasi identique sauf que le voici installé dans le Village. Ce Village en autogestion est à première vu un lieu idyllique, habité par une communauté de villageois en habits colorés (grande influence des années 60 dans l’esthétique général de la série). Mais notre héros va apprendre qu’il s’agit la d’une société parfaite – parfaite dans le sens où personne ne lui fait entrave – où les habitants aiment à être dirigés, sont dépossédés de toute identité et où les prisonniers côtoient les geôliers sans différentiation possible.

    Durant les 17 épisodes, Patrick McGoohan tentera de s’échapper tandis que les dirigeants, sous les ordres du numéro 1 tenteront de lui extirper des informations quant à sa démission. Le spectateur, lui, éprouve du plaisir à suivre le numéro 6, à découvrir les rouages du Villages et les façons de les déjouer. Mais dans Le Prisonnier, la quête mène toujours à l’échec, le spectateur qui suit avec passion les déambulations du numéro 6 souhaite voir la fin tout en ayant peur de la découvrir. Notre héros est toujours bloqué, toujours prisonnier, le générique de fin qui est aussi emblématique que celui de début, commence toujours par des grilles se refermant sur le visage de Patrick McGoohan.

    Dans chaque épisode, ce dernier à voulu exprimer différent degrés d’enfermement, le village serait finalement l’allégorie de notre monde. McGoohan avec le classement par nombre a certifié vouloir représenter l’homme comme le voit la société, un numéro de sécurité sociale, de carte bleu… et le reste des épisodes décrit tour à tour l’enfermement social ou l’individualisme, l’adoration de la classe populaire pour leur maître, l’acceptation aveugle pour tout régime politique, la dualité d’un individu qui lutte contre le système tout en essayant d’y échapper, la police de la pensée où les élections sont uniquement présentent pour calmer les rebelles. Les inspirations de Patrick McGoohan sont nombreuses, de Kafka, à Orwell, Carroll, Ambler ou encore Huxley dont un passage célèbre de Le Meilleur des Mondes peut servir de description au Village « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude ».

    La suite ici:
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 1 août 2013
    J'ai eu enfin le plaisir de découvrir cette série mythique qui est à classer indéniablement parmi les meilleures séries TV, Le Prisonnier reste après toutes ses années une série toujours extraordinaire tant par la richesse de ses scénarios, ses décors, son excentricité, son mystère et ses personnages dont le fameux numéro 6 interprété par un Patrick McGoohan à fond dans son rôle d'homme fort que Le Village ne parvient pas à briser. Excepté 2 ou 3 épisodes un peu plus faible l'ensemble du Prisonnier se regarde avec passion, un vrai régal comme la musique du générique très puissante et marquante. Le dernier épisode peut vous laisser dubitatif par son ton décalé ; c'est une série à découvrir à tout prix.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 8 mars 2016
    Série culte des années 60, l'engoument autour du "Prisonnier" me laisse perplexe car cette série britannique m'a profondément déçu. Elle part pourtant d'un bon concept et contient son lot de trouvailles bien senties. Le charisme de l'acteur principal, Patrick McGoohan, et la bande-son font également partie des points positifs que l'on peut relever. Le problème principal vient du scénario. Mis à part 2-3 qui sortent du lot, le schéma narratif des épisodes est toujours le même. Cette redondance finit par lasser. De plus, l'absence de continuité entre les épisodes génèrent de multiples incohérences. Quant à la fin tant attendu, outre qu'elle ne répond à aucune de nos questions, elle part complètement en vrille et est incompréhensible. Malgré son apport à la culture pop, je ne considère pas "Le prisonnier" comme une bonne série, loin de là.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 15 février 2009
    Série de SF britannique mythique des années 67-68, le prisonnier jouit d'une immense réputation, et il faut reconnaître qu'elle n'a pas trop vieillit, paraît même parfois moderne dans sa réalisation, essentiellement en raison de l'emploi d'un maximum de décors naturels, à commencer par le village du prisonnier, isolé sur une île du pays de Galles. Dans le fond, ensuite, il faut reconnaître l'ambition des symboliques, récital de luttes contre l'oppression (mentale, psychologique, politique, sociale) sous toutes ses formes. Le côté cérébral est souvent invoqué, la politique également. Rien d'étonnant en pleine guerre froide que la série prône libéralisme et individualisme, contre les vieilles sociétés castratrices ou destructrices (religions, monarchies, dictatures, totalitarismes d'extrême gauche ou droite). Il n'en manque pas moins de démontrer quelle mascarade la démocratie elle-même peut représenter, notamment par l'emploi de techniques publicitaires proches de la propagande totalitaire. Et encore, il ne connaissait pas cette forme de menace voilée qu'est le marketing !
    Bref, tant dans le fond que la forme, il n'y a guère de reproche. Il faut ajouter en outre des scénarios torturés, délirants, absurdes, originaux... Le problème, c'est que de la recherche forcenée de l'originalité mène souvent au saut dans l'absurde... et par conséquent que les épisodes tombent régulièrement dedans. Ainsi, si la série est bonne, de nombreux épisodes semblent seulement des délires de scénaristes sans grand intérêt, hormis quelques indices distillés ci et là pour l'intrigue globale, et quelques chutes sympathiques.
    De fait, les épisodes 3 - 10 - 13 sont plutôt bons, le 1 et le dernier moyens mais essentiels, les épisodes 2 - 5 - 7 - 8- 11 - 14 pas trop inintéressants, avec de l'originalité, des découvertes ou des surprises. Mais quant aux - 4 - 6 - 9 - 12 - 15 - 16, ils frôlent régulièrement la nullité et le n'importe quoi tant dans l'histoire que les dialogues. D'où ma note...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2023
    S’il est une série culte c’est bien “Le Prisonnier” née de la conjonction des volontés de George Markstein, ancien agent des services secrets britanniques reconverti scénariste puis romancier et de Patrick Mac Goohan, acteur irlando-américain rendu célèbre grâce à la série d’espionnage “Destination Danger” dans laquelle il interpréta sur 86 épisodes l’agent John Drake. C’est justement le statut acquis par l’acteur alors qu’il entame sa quatrième saison dont deux épisodes en couleur seulement seront tournés, qui incite Lew Grade, le fondateur d’ITC (compagnie de production qui règne dans les années 60 et 70 sur les séries anglaises) à s’engager sans réserve dans le projet d’une série que l’on peut aujourd’hui qualifier d’anticipation prophétique que le producteur concevait plutôt comme le simple prolongement des aventures de John Drake.
    L’affaire prit une autre tournure, Mac Goohan complètement investi ayant des visées plus ambitieuses qui contribuèrent grandement au culte à venir de la série qui connut pourtant un succès mitigé lors de ses premières diffusions. Comme pour les grands films tels “Autant en emporte le vent”, “Le Parrain” ou “Apocalypse Now”, tout ce qui entoure la genèse, la production, le tournage, la commercialisation et l’accueil du public devient avec le temps tout aussi passionnant, contribuant largement à l’entretien de la légende. A ce sujet, deux livres très instructifs ont été édités par des auteurs particulièrement qualifiés qui livrent tous les détails intéressants mais aussi des analyses très fouillées sur les multiples interprétations possibles de la série (“Le Prisonnier "chef-d’œuvre télévisionnaire” d’Alain Carrazé et Hélène Oswald paru en 1989 et “Le Prisonnier énigme télévisionnaire” de Patrick Ducher et Jean-Michel Philibert paru en 2003).
    Patrick MacGoohan qui est incontestablement l’élément moteur de la série, agissant comme acteur principal, concepteur, réalisateur mais aussi personnalité omnisciente sur le tournage, contribuera par un dirigisme presque maladif à certaines de ses faiblesses. Un dirigisme l’ayant d’ailleurs conduit à se brouiller avec George Markstein estimant que son compagnon de route tirait à toute force la couverture à lui. Le concept narratif avait initialement dans l’esprit des deux hommes la dimension d’une mini-série de sept épisodes, le sujet avant-gardiste proposé ne leur permettant pas de développer le personnage du fameux N°6 comme dans une série traditionnelle. Mais à l’époque le marché américain qui était systématiquement visé pour une rentabilité assurée exigeait que les séries se prolongent systématiquement sur plusieurs saisons de 30 à 40 épisodes. Lew Grade transigea sur une première saison de 24 épisodes. Au final, seulement 17 verront le jour. Avec le recul, il faut bien admettre que cet ajout a fait perdre sensiblement de sa force au “Prisonnier”, certains épisodes sortant complètement du contexte et pouvant apparaître pour le coup comme du simple remplissage.
    Il n’empêche que revue aujourd’hui, “Le prisonnier” s’avère complètement prémonitoire de ce que devient progressivement “l’homme en société” (occidental s’entend) qui se croyait pourtant après la chute du mur de Berlin arrivé à la fin de la fracturation du monde en deux blocs et par la même à l’abri de nouveaux conflits sur son sol comme l’écrivait très présomptueusement le politologue américain Francis Fukuyama dans son livre “La fin de l’Histoire et le Dernier Homme” paru en 1992. La fin souvent tragique des totalitarismes du XXème siècle conjuguée à l’aveuglement général sur les possibilités infinies du progrès ont très vite poussé à la conception d’une “mondialisation heureuse”. Un monde où chacun pourrait trouver son bonheur grâce à la promesse illusoire d’un capitalisme élargi et assagi car plus équitablement réparti. Mais cette émancipation promise de chacun s’est naturellement accompagnée d’un individualisme renforcé mettant à bas les fondements de l’intérêt collectif.
    En quelques décennies s’est construit l’idée que la démocratie capitalistique et libérale étant le seul horizon souhaitable et envisageable, toute théorie proposant autre chose serait vue comme nocive à l’accomplissement de cet idéal et donc à combattre puis à bannir au nom d’une cause juste. La preuve a donc assez vite été apportée que tout régime porte en lui la tentation de l’absolutisme comme l’avait si bien décrit Adlous Huxley dans “Le meilleur des mondes” paru en 1932: “La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie; une prison sans mur dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où grâce à la consommation et aux divertissements; les esclaves auraient l’amour de leur servitude”. Sans doute conçue comme une fronde anti-communiste, l’ennemi alors encore bien vivace des démocraties, “Le Prisonnier” avec son N°6 (Patrick MacGoohan) seul en rébellion contre un système et son village, charmant mariage entre intérieurs, technologies futuristes et architectures classiques venues de toute l’Europe (le village de Portmeirion au Pays de Galles imaginé et conçu par l’architecte anglais Sir Clough William-Ellis en 1925), voit aujourd’hui son propos déborder de son cadre d’origine pour rejoindre les alarmes portées par des auteurs dystopiques comme H.G Wells, Adlous Huxley, Ray Bradbury, George Orwell , René Barjavel et quelques autres dont les œuvres ont été classées dans le domaine d’une science-fiction dont on peut se demander désormais si elle l’était tant que ca, fictionnelle.
    Près de 55 ans après son apparition sur les petits écrans, “Le Prisonnier”, au-delà de ses quelques imperfections narratives, de mise en scène et de son format improbable, prend une autre acuité ainsi qu’une autre résonance qui justifient pleinement son statut de série culte. Patrick MacGoohan, acteur intransigeant au caractère souvent ombrageux ayant refusé le succès facile que lui offrait le rôle de James Bond qu’on lui avait offert en primeur avant Sean Connery aura fait le choix de porter sur ses épaules un projet qui l’a sans doute parfois dépassé mais qui aura donné un véritable sens à sa carrière. Il peut de là où il est être fier mais aussi désolé d’avoir vu si juste.
    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 286 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 11 octobre 2016
    Une série vraiment barrée que je n'avais toujours pas regardée. Maintenant, c'est fait et j'en suis bien content. Le message sur l'individualisme, la liberté d'être, de penser, de choisir est intéressante et malgré le parti pris vraiment décalé dès le début, mais qui part totalement en vrille brutalement au 14ème épisode (sur 17), on reste accroché malgré un rythme irrégulier sur l'ensemble de la série. La fin spoiler: avec la porte automatique de l'appartement de Londres fait écho avec les portes automatiques du village.
    Cela montre que, même dans notre monde nous ne sommes que des numéros et notre cerveau est contrôlé, manipulé, par la publicité, les informations, la télévision... Je vais de ce pas regarder le remake fait en 2009 sur 6 épisodes. Une série à voir, sans aucun doute car avec peu de moyen, elle sait nous interroger, nous faire trembler et nous passionner malgré son aspect parfois vieillot.
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    80 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Seulement 7 épisodes pour une saison sur série aussi magistrale que The Prisoner, on aurait aimé en avoir plus !
    Parfaitement ryhtmé, imaginative à souhaits, The Prisoner dispose de dialogues onctueux, et de répliques cultes inoubliables. Critique exacerbé de la société, déjà imaginée en 1967, qui devient de plus en plus réelle, The prisoner prend place dans un village fictif. Un agent des services secrets British se retrouve "emprisoné" après avoir rendu sa démission. Il devient le N°6.
    A mi chemin entre le meilleur des mondes d'Aldous Huxley et Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, The prisoner est un chef d'oeuvre de SF, où se cotoient folie, soumission, et asile psychiatrique.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 3 mai 2015
    Le prisonnier, une des figures emblêmatiques du monde de la télévision britanniques des sixties, est à la fois une série empreinte de modernité (attention aux caméras qui nous observent, aux nouvelles technologies) et référencée en sources littéraires (Huxley, orwell, philosophes...) et au contexte historique de l'époque (la guerre froide). Patrick McGoohan, exceptionnel dans le rôle titre et très investi dans le feuilleton (producteur, scénariste et réalisateur des meilleurs épisodes) a dit que le village (joliment crée) ne donnait à voir que le manque de liberté était partout, que nous étions prisonnier de nous même et que nous seuls, pouvions trouver la voie (voir le choix final).la série montre aussi que les personnages sont en enfer. Au final, je ne considère pas Le Prisonnier comme le chef d'oeuvre annoncé. Le niveau des épisodes est souvent hétéroclite. Si La carillon de Big Ben, Le retour, Echec et mat sont réussis bien d'autres souffrent d'un scénario pateux et d'une très longue intrigue. Liberté pour tous est vraiment fort, prenant, au rythme intrépide. Enfin, Le dénouement conclue cette brève et bonne série d'une façon magistrale, chef d'oeuvre télévisuel absolu, aux idées foisonnantes (décors, montage, rythme, jeux de rôles, musiques). Bref, un feuilleton qu'on se doit de voir avec sérieux et application, ce qui n'a pas été peut être mon cas la dernière fois.
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