Avis Le Prisonnier - Page 5

Je viens enfin de voir et terminer cette série qui a dépassé les 40 années d'existence. Un très bon cru, voilà qui permet de résumer cette série fantastique dans tous les sens du terme. J'aurais d'ailleurs bien mis 4 étoiles si je n'avais un poil été déçu par la fin, tout du moins je suis resté sur un goût d'inachevé, mais cela ne remet pas en cause la qualité que ce soit des images, des scénarios ou de l'interprétation. Inachevé car après 16 épisodes soit près de 13 heures, je m'attendais à en découvrir un peu plus, tout du moins trouver un peu plus de rationnel dans ce qui ne l'était pas beaucoup jusque là.

Sinon, mention spéciale bien entendu au numéro 6, McGoohan je le connaissais côté série pour ses interprétations ou réalisations d'épisodes de Columbo (un très bon ami de Peter Falk par ailleurs) mais là c'est un vrai régal, paix à son ame d'ailleurs.

Les thèmes abordés sont nombreux, complets, intéressants.

Les personnages des numéros 2 sont aussi le plus souvent savoureux, tout comme bon nombre de seconds rôles.

Vraiment une série réussie qui a du révolutionner le genre à sa sortie car aujourd'hui encore, 40 ans après on retrouve beaucoup de sujets de société, et c'est en cela que cette série a un côté très moderne.

A savourer donc en prenant bien son temps, je pense que je la reverrai dans quelques temps, avec un regard encore plus avisé.

Il s’agit tout simplement d’un monument télévisuel.
Cette série brille tout d’abord par sa mise en scène audacieuse et par la mythologie qu’elle a pu mettre en place autours d’elle : le village, les habits de ses habitants, la classification des individus par numéro, la « boulle blanche » etc…
L’étrangeté qui règne dans le village crée une ambiance atypique et anxiogène.
Qu’est ce que le village ?
On comprendra très vite au fil des épisodes, que dans ce lieu idyllique cache une société dans la société. Tout est fait pour briser l’individualisme et le libre arbitre. Uniformisation de la pensée, uniformisation du goût, communications écoutées, surveillance vidéo omniprésente, activités abrutissantes, police (boule blanche) à la vue de tous, prise en charge « médicale » pour les récalcitrants…Système concentrationnaire maquillé en monde idéal.
La société (le village) vue comme l’état d’aliénation ultime de l’individu, allégorie de luxe à la télévision. Vous avez dit visionnaire ?
Totalement hors du temps, 40 ans après sa création, Le prisonnier est plus que jamais d’actualité.
17 épisodes géniaux et une fin qui a de quoi laisser pantois...indispensable !

C'est trés bien: sa rejoint destination danger sauf que la il démisionne, il est coincé dans un village et son but est de s'enfuir et surtout de virer tout les numéros 2 !! Pour ce qui ne connaisse pas, c'est de très bon dialoque, de très belle couleur, de bonne idée donc vous comprenez: A NE PAS MANQUER !!

La note maximale à cette série culte dont le thème est encore tellement d'actualité et même s'est particulièrement accentué au fil des décennies. Une série visionnaire, nous sommes tous des prisonniers en vérifiant chaque soir que notre cellule est bien fermée à clé.

La meilleure série que j'ai pu voir. 40 ans après, elle est encore d'actualité, totalement au diapason avec l'enfer actuel de la mondialisation et l'impossibilité d'"exister" si on ne s'y soumet pas. La condition humaine devant l'ordre établi : les lâches et les révolutionnaires. Numéro 6 .. est une icône pour beaucoup d'entre nous. Bourrée de références littéraires, cette série laisse entrevoir un certain espoir ..Mr McGoohan est loin d'être un idiot ..
Il y aura toujours un homme pour dire : NON.
Et ce sont ces hommes là qui changent le cours de l'Histoire.

Assurément la plus extraordinaire série avec Twin Peaks.
A l'époque on avait pas de moyens mais on avait du génie. Le Village de Portmeiron, La musique, Patrick McGoohan, numéro 6, Bonjour chez vous, non je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre, qui est numéro 1...
C'est Kafka et Orwell réunis. Plus qu'une série c'est un manifeste philosophique à la sauce psychédélique des sixties.

Une des séries majeurs de la fin des années 60.
Malgré un scénario confus, qui nous emmène aux portes de la folie, nous ne pouvons qu'admirer ce morceau d'anthologie de la télévision britannique. Un petit air de l'époque Beatles, de mai 68 mâtiné de psychédélisme. Toute une période... Grand moment de plaisir et de divertissement... Si quelqu'un à une explication qui tienne la route pour l'épisode final, je suis preneur... Même Patrick McGoohan pourtant scénariste de la série semble se perdre dans ses propres errements... Pour notre plus grand plaisir...

Regardez mon pseudo et mon logo et vous comprendrez pourquoi je suis complètement impartial.
C'est simple, ce n'est pas une série, c'est LA SERIE de référence des sixties/seventies.
PS : Si vous n'aimez pas, tant mieux...moins on de est de fans, mieux c'est !!!

LA série absolue
Oeuvre d'art totale, empruntant à tous les styles, dotée d'une esthétique à la fois totalement pop 60's et intemporelle, psychédélique,. inquiétante et ironique, Le Prisonnier est une série magistrale - à côté de laquelle on peut passer totalement, hélas, mais qui encore aujourd'hui reste insurpassable. Une de ces séries qui crée son propre univers et d'où on ne peut jamais vraiment sortir

de part son originalité son histoire son acteur principal pour l epoque et même les decors cette serie a l ambiance bien particulière est un chef d oeuvre en plus comme elle n est pas tres longue il faut prendre le temps de la tester au moins une fois même encore en 2017.

Bien que faisant date par sa création, elle fait aussi date dans ma collection de visionnage de série ! Tout simplement époustouflant ! Une imagination et un sens du futur hors du commun... A l'époque, on était dans la science fiction (téléphone portable...), aujourd'hui c'est du réel ! J'adore !

Visionnaire, Patrick Mc Goohan signe la plus belle oeuvre du petit écran.

Série du génial Patrick Mcgohan, mets en scène un agent secret qui après avoir démissionné, se retrouve dans un village, prisonnier, dont on ne s'échappe pas. Cette série est une allégorie sur l'enfermement psychologique, la manipulation et tout ce qui en attrait. Tout le monde a un numéro, et notre héros est le numéro 6, ce qui constitue une image que tout ce qu est i carte bancaire, sécurité sociale, sont des numéros, et toute notre vie, on est cependant d'eux. Le village est dirigé par des numéros 2, et un numéro 1 que à la fin de la série, on connaît l'identité, et d'ailleurs, c'est le but du numéro 6, de découvrir son identité. Il n'y a pas de mur, de barreaux aux fenêtres, car le gardien (le rôdeur), n'est autre qu'une bulle qui a pour but d'étouffer ces victimes, ou de les ramener, et qui est en analogie, tout ce qui nous étouffent dans notre vie actuelle. Il découvre à la fin de la série que le numéro 1, n'est autre que lui même, ou plutôt son côté négatif, bestial de lui même, et démontre, que l'on a tous un numéro 1 en nous, et qu'on est en toujours en lutte en nous même, entre le bien et le mal. Alors, il y a plusieurs théories, dont celle ci, qu'il serait mort, et que le village, n'est autre que le purgatoire. Quand il est soit disant libre, et qu'il a gagné son paradis, on remarque que la porte de chez lui, est automatique. À méditer. Bonjour chez vous !

Pour l'instant je vois qu'une série de si bonne qualité (à part peut-être Chapeau Melon et Bottes de Cuir). Il n'y a pas de comparaison avec les séries actuelles. Vivement des séries aussi innovantes que cela. La preuve, c'est que quarante ans plus tard, elle est toujours aussi bien faite et toujours aussi logique dans le monde des contrôles où nous vivons.

Cette série à bientôt 40 ans ! Et pourtant elle fonctionne toujours. Voilà le plus bel exemple du savoir faire anglais pour nous concocter un univers avec des personnages énigmatiques, des cadrages ingénieux et une grande qualité technique le tout sous tendant un propos des plus intelligents et pas du tout artificiels. Les nombreux échanges entre le N°6 et les nombreux N°2 sont des plus passionnants. Oui la fin reste un grand moment de délire visuel mais est elle aussi obscure et incompréhensible que la plupart s'accorde à le dire. Pour ma part la symbolique véhiculée par McGoohan est des plus accessible : nous avons en chacun de nous une dualité qui se situe sur plusieurs niveau. L'image du singe qui lui fait face est aussi très forte, et elle n'est pas sans rappeler 2001 de Kubrick (réalisé plus tard). Cette série peut donc s'apprécier à différents niveaux : l'individu face à un univers faussement douillet qui est en fait carcéral, une cage doré, la simple histoire policière d'un individu pris au piège d'une sorte de complot, une réflexion symbolique sur les comportements humains, nos ambitions profondes etc .....
"Un chef d'oeuvre télévisionnaire" comme le définissait Alain Carazé dans son livre.