Après la « date » bizarre des 2 protagonistes on enchaîne sur une nouvelle saison. Maintenant que la principale attente des spectateurs a été atteinte que nous réserve-t-elle ?
Pas facile de se renouveler alors, le pitch principal étant cassé il faut trouver un autre recours scénaristique. Il faut avouer que les créateurs de la série s’en sortent pas mal : ils capitalisent sur les personnages et leurs différences. Cela permet de mieux les connaître, chose qui était un peu mis de côté dans la saison 1, et ça nous intègre davantage dans leur bande. Du coup arrivent des éléments qui seront récurrents par la suite tels le rire, les sarcasmes et les manies de Sheldon, notamment son toc de frapper 3x à la porte, ou encore la drague lourde et incessante d’Howard de tout ce qui est féminin jusqu’au point de se faire démolir par Penny, l’apparition de Kripke, ainsi que de Stuart, et surtout l’arrivée de la mère de Léonard et son cortège de soucis…
Tout ça construit davantage la trame de la série, et je pense que c’est la base qui lui permet de durer maintenant : on s’attache enfin aux persos. Du coup, on apprend comment ils se sont rencontrés, on constate que Raj’ et Howard forment vraiment un petit couple non assumé, les petites habitudes bien ancrées de la bande sortent au grand jour, et quand Penny donne des conseils de couple à Leonard ça en devient marrant. Par contre, la petite amie de Leonard ou la voisine qui disparait d’un coup sans raison c’était très moyen, de même que
le fait que Léonard et Penny couchent presqu’ensemble ne laisse aucune séquelle sur leur relation, mais c’est réservé pour la suite
.
Je mets une note égale à la 1ère saison, car si c’est souvent la + importante, celle qui lance tout, je me demande si celle-ci n’est pas celle qui a fait perdurer la série par la suite. En effet, elle permet de se lier aux protagonistes, et en se renouvelant ainsi elle ramène de nouveaux ressorts scénaristiques qui perdureront. Bref, un renouveau (déjà), de l’humour toujours présent, davantage de profondeur, on signe.