Avis Six Feet Under S5

C'est simple : on n'aurait pu rêver plus belle conclusion pour cette série inoubliable qu'est « Six Feet Under ». Renouant magistralement avec ce qui faisait la quintessence des trois précédents volets, cette cinquième saison est peut-être la plus intelligente, la plus brillante, la plus politiquement incorrecte de la série, achevant magistralement un véritable monument télévisuel, sans doute le chef-d'œuvre de la pourtant très créative HBO : superbe et inoubliable.

L'ultime saison, j'ai laissé passé plus d'un mois depuis la saison 4 et alors que moi-même je me retrouve à passé des épreuves difficiles cette cinquième saison ma fait un bien fou malgré la difficulté de visionné ces épisodes. A peine arrivé dans le menu que j'ai le cœur lourd, les larmes aux yeux ... pour pas changé des saisons précédentes mais la encore avec un degré de tristesse supplémentaire. Mis à part le 7 et le 11 que je trouve moins bon les autres sont ce qu'il se fait de mieux depuis le début, chacun est chargé en émotion diverses, mes larmes n'était plus seulement aux bords de mes yeux, elles ont coulées ( beaucoup ) ! Que se soit David, Nate, Ruth, Keith, Georges, Claire et même Brenda, ils m'ont tous profondément ému et me manque déjà à la folie ... J'ai pas les mots pour dire à chacun à quel point je les aimes, et cette fin me met dans un état accompagné de Breathe Me de Sia ( une merveille ), surement ce que j'ai vu de plus beau ! Tout à une fin ...

Voilà, c'est finit... L'une des séries les plus humaines, captivantes et déroutantes qui soit tire sa révérence après cinq ans de bons et loyaux services. La meilleure saison derrière la 3. L'intrigue est habilement ficelée et progresse de manière très logique, jusqu'au choc de la conclusion de l'épisode 9. Une autre série aurait utilisé ce ressort dramatique lors du dernier épisode mais pas Six Feet. Les derniers épisodes évoquent l'avenir proche comme lointain des personnages emblématiques de la série. La scène finale est tout simplement grandiose, la conclusion n'aurait pas pu être meilleure. En conclusion, une série qui a su briser les tabous, être passionnante de bout en bout et surtout profondément humaine. Inoubliable !

Dernière saison pour l’accomplissement d’une série exceptionnelle. Bien évidemment on espère une fin à la hauteur de l’épopée qu’on a vécu, et c’est juste là où Alan Ball se fait peut-être trop prévisible, ou peut-être pas assez original. Bon… Malgré tout la saga se conclut en beauté et il est bien difficile de nier qu’elle ne laisse pas dans nos esprits un souvenir durable et profond. Rien que pour cet aspect d’accomplissement, cette saison est un moment dont il ne faudrait certainement pas se priver.

Voilà donc déjà cinq ans que le public suit les pérégrinations existentielles, les déboires amoureux et professionnels, les cocasses quiproquos de la famille Fisher et de son entourage sur HBO. Six Feet Under, bébé d’Alan Ball sur la plus prolifique des chaînes câblées américaines, prend fin après cinq ans de bons et loyaux services. Une saison finale qui conclut parfaitement l’œuvre originale qui nous aura été présentée de 2001 à 2005, qui met un point final tout à fait conforme aux attentes à une série humainement riche mais qui aura souffert, tout de même, de quelques baisses d’intensité, de quelques répétitions.

Une cinquième saison, donc, ni meilleure ni moins bonne qu’une autre, simplement homogène avec le reste de la série. Si quelques surprises de taille pourront ravir le public, il s’agit simplement, en définitive, que d’un esprit de pure logique, un déroulé harmonieux qui mènera à des au-revoir sans doute touchants. Alan Ball, en effet, et c’est tout en son honneur, avait clairement un plan pour parachever son œuvre, nous offrir à la fois une conclusion logique mais aussi quelques émotions sympathiques.

Je reviendrais donc m’épancher sur les mérites et vertus de Six Feet Under dans ma critique prochaine de l’intégralité de la série. Sachez simplement qui cette cinquième saison fait parfaitement corps avec les quatre précédentes, que cette cinquième saison est donc d’excellente facture. 15/20