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chrischambers86
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Critique de la série
4,5
Publiée le 10 février 2020
il y a dans la France de 68 des milliers de mariniers (11500 pour être exact) et la moitiè sont artisans et propriètaires de leurs pèniches! D'autres sont salariès au service de plusieurs compagnie fluviales! A bord de leurs bateaux, ils transportent chaque annèe des millions de tonnes de marchandises! C'est l'histoire d'une de ses familles de mariniers que l'on dècouvre par le biais d'un excellent feuilleton en 40 èpisodes de 15 minutes (l'èquivalent aujourd'hui de 4 DVD). Un excellent moment de tèlèvision qui a rèussi à traverser les gènèrations et qui fait aujourd'hui parti de la mèmoire affective du public! Bien que restè dans le coeur des tèlèspectateurs français, "L'homme du Picardie" ravive haut la main les souvenirs du public des sixties et lui permet de revivre ses èmotions passèes avec une certaine nostalgie! Un feuilleton qui n'est plus, ou très rarement programmè à la tèlè, rendu très vivant par la famille Durtol! Ce qui est fort regrettable car Christian Barbier y est parfait d'authenticitè (lui, son pays, c'ètait un bateau) en « homme du Picardie » . Tout comme la bienveillante Yvette Etièvant dont la gentillesse faisait dèjà des merveilles dans "Les vieux de la vieille". Quant à Pierre Santini et Lèone Veron, ils apportent chez les enfants Durtol, une touche de justesse bienvenue! Riche et instructif (on apprend beaucoup sur le mètier de marinier), c'est donc un essentiel du petit ècran, à l'interprètation sans faille (citons le gènial Lucien Raimbourg qui apparaît dans le vol 3 et 4) et au thème sifflè inoubliable...
Un des feuilletons emblématiques de ce que l’on appelle désormais la télévision d’antan. Cette saga de huit heures autrefois découpée en 40 épisodes de 15 minutes a mis la France en émoi en 1969. Au-delà du destin d’un homme, c’est toute une société qui mute que les français observent à travers la petite lucarne. La société encore rurale et artisanale qu’était la France dans les années soixante bascule doucement vers la société de consommation industrielle qui va modifier profondément les comportements en société. On en constate amèrement tous les effets 40 ans plus tard. Le film très réaliste sur bien des aspects doit beaucoup à l’énorme prestation de Christian Barbier qui demeurera jusqu’à la fin de sa vie l’homme du Picardie. Il ne croyait pas si bien dire lors de sa tirade finale où Joseph Durtol expliquait comment il était enchaîné de père en fils à sa condition de marinier. A l’époque on a certainement pu comparer son jeu à celui d’un Raimu . Aujourd'hui la filiation est toujours valable mais on peut y ajouter une parenté avec le jeu bourru d’un Jean-Pierre Bacri ou d’un Vincent Lindon. Ce prototype du mâle de l’après-guerre entend diriger sa famille d’une main ferme mais bienveillante, conscient comme on le lui a appris que c’est à lui que revient le devoir de nourrir sa famille et d’éduquer ses enfants. Pour ne jamais être pris en défaut Durtol qui est un brin retors n’hésite pas à tordre un peu voire beaucoup la vérité. Ce sera tout au long du film l’origine de ses soucis avec son entourage. Forcément quand il perdra son bateau c’est un peu de lui-même qui s’en ira et du coup il se retrouvera désemparé. Dans cette société qui doucement apprend le chômage il est un inadapté qui découvre ce que coûte l'absence de diplôme ou de qualification. Heureusement la solidarité de classe est encore très active à l'époque et c'est grâce à ses copains mariniers que Joseph retrouvera sa raison d'être alors qu'il croyait qu'il ne s'en sortirait jamais songeant à disparaître dans les flots maritimes à force de se penser inutile. Mine de rien, le réalisateur expose tout le drame du travailleur au chômage qui en perdant sa dignité se retrouve en marge de la société. Ce chômage de masse qui n'a jamais cessé depuis est sans doute responsable d'une bonne partie des problèmes sociétaux de 2011 notamment de la délinquance. L'incompréhension entre les générations est bien présente dans le film mais l'amour et le respect permettent d'éviter l'irréparable. Le comparaison sera sans doute osée mais "l'homme du Picardie" expurgé de ses rebondissements feuilletonnesques se rapproche du néoréalisme italien d'un Vittorio De Sica. La retranscription de la société de l'époque est très fidèle quand les hommes étaient en costumes le dimanche et que les fanfares encadraient les célébrations et que les auto tamponneuses étaient encore le lieu idéal pour draguer les filles. On ressort de ces huit heures en se disant que la battellerie encore bien vivante aurait certainement permis à l'Europe de moins polluer son environnement. Qui sait un jour peut-être, l'homme du Picaride sillonnera à nouveau fièrement l'Europe du Nord de Rouen à Rotterdam ?
Une série culte mettant en scène la magnifique Yvette Etievant, Pierre Santini et Christian Barbier. Et puis une péniche, qui avance sur les fleuves. Le commentaire est austère, il ne se passe rien ou presque, c'est tellement déprimant, mais sublime. On peut aussi y croiser le fameux Pierre Tornade. Un grand moment de la télévision d'antan...
Un voyage original. Le portrait fluvial d’un homme qui a consacré sa vie à sa passion et qui par les vicissitudes de la vie se retrouve à terre. Sympathique
« L'homme du Picardie » est une série emblématique de la télévision française des années 60. Elle retrace avec authenticité la vie des mariniers. La série, en 40 épisodes de 15 minutes, met en scène des acteurs remarquables comme Christian Barbier, Yvette Etiévant et Pierre Santini. Elle dépeint non seulement les défis personnels de ces travailleurs fluviaux, mais aussi les transformations sociales de la France, passant d'une société rurale et artisanale à une société industrielle. Malgré un rythme lent et parfois austère, « L'homme du Picardie » reste un témoignage touchant et réaliste de cette époque, riche en enseignements et en émotions. Un véritable petit bijou télévisuel à redécouvrir malgré ses défauts. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Une série au rythme des passages d'écluses, dont les realistes et tranquilles cascades à la française marquèrent la quiétude de la dramatique hexagonale face à l'humour absurde des britanniques Chapeau Melon et Bottes de Cuir, ou l'outrageuse excitation des américains Starsky et Hutch.
Hélas je ne suis pas fan de L'Homme du Picardie. C'est ennuyeux et lourd. Il n'y a pas grand chose a raconter sur les mariniers bien que le thème est sympa. Je m'attendais a quelques ingrédients qui rend divertissant. Rien. Pas d'humour ni de passage marquant !