Romanzo Criminale, la série : Episodes de la saison 1

Rome, années 1970, années de plomb. Le Libanais est un jeune criminel plein d'avenir. Lui et sa bande de petites frappes, Dandy, Buffle et Fil de fer, font les quatre cents coups. Le parrain de la capitale, Terrible, sent déjà la menace que représentent ces jeunes premiers. Leur prochain coup, la bande du Libanais le voit plus grand. Enlever le riche baron Rosellini contre une rançon. Pour réussir, elle s'allie avec le gang du Froid, un autre caïd de Rome. La coalition est tendue et les malfrats un peu bras cassés, mais ce nouveau clan est ambitieux. C'est l'inspecteur Nicola Scialoja qui prend l'affaire en main. Jeune et futé, il semble le plus apte à arrêter l'alliance criminelle.

Le commissaire Scialoja suit la trace des billets numérotés de la rançon pour coincer la Bande, mais son enquête dérange sa hiérarchie. Devant un gang dispersé, le Libanais doit affirmer sa position de chef. Il impose ses choix, empêchant ses hommes de dilapider l'argent. Seul Dandy, le bras droit du chef, dépense naïvement les billets auprès de Patrizia, une prostituée. La Bande, qui a décidé de mettre le butin en commun, rêve de faire main basse sur la Ville éternelle. Le Libanais décide d'investir dans la drogue en s'associant avec le Sarde, digne représentant de la Camorra à Rome.

La drogue arrivée, la Bande se partage les quartiers de la Ville aux sept collines. La conquête de Rome peut commencer. Les hommes du Libanais sont sans pitié envers ceux qui résistent. Rapidement, la plupart des dealers se plient aux exigences de la Bande et l'argent coule à flot. Scialoja, idéaliste, poursuit son enquête contre l'avis de ses supérieurs. La piste des billets numérotés du rapt mène le jeune commissaire directement à Patrizia et à son imprudent client, Dandy. Ce dernier est de plus en plus épris de la prostituée.

Devant la fortune qu'amasse la Bande, le Libanais permet enfin à ses hommes de dépenser l'argent. Filles, drogue, vêtements : l'attirail de la pègre monte à la tête des truands. La Bande place un dealer sur le territoire de Terrible. Ce dernier, en l'apprenant, renvoie au Libanais son émissaire salement amoché. Le chef a une dent contre Terrible depuis longtemps, mais son clan étant encore trop modeste il juge plus prudent d'attendre pour l'éliminer. La Bande doit se résoudre à passer un accord avec son ennemi juré. Les éléments à charge s'accumulent dans l'enquête de Scialoja. Seul contre tous, il démêle petit à petit le réseau du Libanais.

Coup dur pour la Bande : Aldo Moro, le président du parti démocrate-chrétien italien, s'est fait enlever par les Brigades rouges. La capitale est gorgée de carabiniers qui multiplient les barrages et ainsi compliquent les affaires du Libanais. D'obscurs politiques proches de la Camorra font appel à la Bande, qui a la main mise sur Rome, pour retrouver Aldo Moro. Le Froid, tombé amoureux de la jeune Roberta, voit d'un mauvais oeil cette collaboration avec l'État et prend ses distances avec ses complices. Terrible, assujetti au Libanais, se voit offrir de le dénoncer par le commissaire Scialoja. Il pourrait alors redevenir le parrain de la cité romaine.

La Bande est libre. Au faîte de sa puissance, elle peut préparer sa vengeance contre Terrible. Mais l'empereur déchu tente une dernière attaque contre le Libanais. Lorsque Scialoja trouve enfin matière à coffrer Dandy, la victime retire sa plainte sous la pression du Libanais et du Froid. Le policier se trouve désemparé face aux criminels. Pour ne rien arranger, sa soeur, militante révolutionnaire, est dans la ligne de mire des forces de l'ordre. L'organisation du mariage de Fil de fer est l'occasion pour la Bande de montrer sa richesse, d'asseoir son autorité et d'imposer le respect. Le Froid et le Libanais resserrent leurs liens à la tête du clan. Notamment quand il s'agit de régler le cas Dandy.

Le Libanais installé sur le trône de la pègre romaine, tout le monde veut faire affaire avec lui. Oncle Carlo, un puissant mafieux, souhaite même organiser une rencontre, d'égal à égal. Il veut lui vendre de la drogue. Patrizia est devenue tenancière d'une maison close en restant exclusivement avec Dandy. Mais un client meurt dans son établissement. Dandy veut récupérer les biens immobiliers de Terrible, enfin mort, et ouvrir le premier tripot de la Bande. Pendant ce temps, Scialoja décide de mettre la pression sur la Bande. Pour chaque plainte, il accuse d'emblée ses ennemis jurés. Le Froid est ainsi inculpé pour vol avec homicide. Le Libanais, convaincu de son innocence, remue ciel et terre pour découvrir le vrai coupable et libérer son ami. Ses recherches le mènent jusqu'au Noir, un néofasciste plutôt singulier.

Le tripot de la Bande voit défiler nombre d'officiels corruptibles. Un agent véreux des stupéfiants, repéré par le Libanais, lui donne le plan qui lui permettra de braquer un dépôt judiciaire rempli de drogue. Un casse chez les flics : un rêve d'enfant pour le désormais «roi de Rome». Conseillé par le Sec, le Libanais veut blanchir son argent dans l'immobilier. Le Noir emmène le Froid se mettre au vert près de Florence. Le Noir, membre d'un groupuscule fasciste, ne semble pas être venu pour se détendre. La maison close de Patrizia est l'objet de toutes les convoitises. Découvrant son existence, Scialoja veut fermer l'établissement. D'occultes services secrets souhaitent y installer une chambre de surveillance et semblent vouloir faire taire Scialoja.

Un mystérieux mandat d'arrêt renvoie le Libanais et Dandy derrière les barreaux. Ni la Bande et son avocat, ni la police ne comprennent cette mise en détention. Il semble y avoir un conflit d'intérêt avec les services secrets. Même les inspecteurs et les magistrats qui surveillent la Bande sont éconduits. Le chef incarcéré, c'est le Froid qui prend la tête de la Bande. En plus d'un souci familial, il doit gérer les problèmes financiers d'un gang trop dépensier, faire face à la perte de pistolets Berretta et à la dispersion de ses sbires qui vaquent à d'autres occupations. À Rome, les ennuis de la Bande font jaser. Certains se verraient bien calife à la place du calife. Satan, un ancien associé du Froid, prédit même la fin du gang.

Enlisé dans une sombre histoire de drogue et de jeu, le neveu de Puma, un boss à la retraite, est assassiné. Le Libanais ayant fait main basse sur les trafics et les tripots, Puma le croit coupable et tente de l'abattre sans succès. Le chef de la Bande enrage à l'idée que de l'héroïne circule derrière son dos. Le Froid, lui, se détache à mesure que les affaires se gâtent. Scialoja, muté à Modène par les services secrets, enquête sur un meurtre commis en même temps que l'attentat sanglant de la gare de Bologne. Le cadavre révèle peu à peu des éléments surprenants : des faux papiers, un aller simple depuis Rome et surtout des impacts de balles qui proviennent d'un Berretta déjà utilisé.

Le Libanais devient de plus en plus paranoïaque à mesure qu'augmente sa toxicomanie. Et de plus en plus cruel avec ses hommes qui dilapident la fortune de la Bande. Le gang, Dandy en tête, complote dans son dos. Même les services secrets sont embarrassés par les délires du Libanais. Le Froid pense à tout quitter. Le commissaire Scialoja reprend son poste dans la capitale. Plus déterminé que jamais, il veut à tout prix prouver le lien entre la Bande et les hautes sphères du pouvoir.