Remake de la série culte à succès Hawaï Police d’État, cette nouvelle version se rapproche plus des séries d’enquêtes du moment, mais avec un soupçon d’action en plus. Hormis le générique, le décor et les noms des personnages, ce remake ne ressemble pas vraiment à la série originale. En même temps, ils nous offrent ce que le public demande en cette époque. Dommage, car ça aurait pu nous changer des séries télé qui se ressemblent toutes les unes des autres. Au lieu de nous offrir quelque chose de nouveau, les créateurs de ce remake ne font qu’une copie de ce qui existe déjà. Bye bye l’originalité. L’équipe principale n’est composée que de quatre personnages. Ces quatre personnages sont incarnés par Alex O’Loughlin, Scott Caan, Daniel Dae Kim et Grace Park. Le premier, Alex O’Loughlin, fait partie de ceux qui s’en sortent le mieux. Il incarne Steve McGarrett, le leader de l’équipe 5.0. Scott Caan incarne son coéquipier, qui tient plus du rôle de side-kick que de personnage sérieux. Ce qui est frappant avec Scott Caan, c’est la similitude de jeu d’acteur qu’il a avec son père, James Caan. On dirait qu’il le recopie. En tout cas, c’est flagrant, il a carrément les mêmes mimiques. Daniel Dae Kim incarne lui aussi un coéquipier de Steve McGarrett. Tout droit venu de la série Lost (qui s’est aussi tournée sur une île de l’archipel d’Hawaï), Daniel Dae Kim a une chouette présence et son personnage fait partie des plus sympathiques. Enfin, pour terminer, un peu de douceur parmi ce monde de brutes : Grace Park, qui incarne la cousine de Daniel Dae Kim. Il s’agit de la seule coéquipière féminine, mais elle ne se laisse pas faire et est parfois plus violente que ses compères masculins. Du quatuor, c’est selon moi celle qui s’en sort le moins bien dans le jeu d’acteur. Il y a une chose qui me gonfle un peu dans ces personnages, c’est le fait qu’ils soient parfaits. Ce sont tous des beaux gosses qui n’ont pas peur de se mettre torse nu pour montrer leurs muscles. Il en est de même avec Grace Park, que l’on voit assez souvent en petite tenue. Je trouve cela assez lourd de ne voir que des personnages parfaits. Un exemple de série policière qui nous montre des personnages simples : NCIS. Bon, il y a bien DiNozzo, dont les femmes raffolent, mais l’équipe dans l’ensemble n’est pas constitué de playboys tous droit sortis d’un défilé de mode. Et c’est ça qui fait le charme de NCIS. Cela en enlève beaucoup à Hawaï 5.0. Bref, malgré quelques épisodes avec des scènes d’action spectaculaires (notamment en début de saison), Hawaï 5.0 n’a pas beaucoup de différences avec ses concurrents. Il n’est qu’une copie de plus qui surfe sur la vague de succès des séries de ce genre.