Dans la pub, Charlène "chez Carglass depuis 2017" nous l'a bien martelé : "tapez dans la barre d'adresse qui est juste là, www.carglass.fr et vous êtes sûr d'être sur le vrai site Carglass". Il existerait donc un "faux site" Carglass ? Un espèce de site jumeau maléfique qui nous entrainerait vers le côté obscur du réparateur de pare-brises. Comme on n'a peur de rien, on a décidé de vérifier : on a tapé Carglass dans Google, SANS taper le .fr (on est trop des rebelles). Que se passe-t-il alors ? On vous laisse le découvrir.
Les concurrents bien positionnés dans Google
Et bien la déception est immense. Car que l'on tape le .fr ou non, on tombe quand même sur le vrai site Carglass... Alors pourquoi donc le spécialiste du pare-brise de voiture insiste tant avec cette histoire de .fr ? Pour le comprendre, le mieux est de donner la parole à Christophe Viala, Responsable marketing Digital chez Carglass, qui a répondu à la question pour le site Abondance : "quand on tape le nom de la marque sur Google, les publicités Google Ads qui apparaissent ne vous emmèneront pas toujours chez Carglass, mais parfois chez des concurrents". Les pubs Google Ads sont ces fameux contenus sponsorisés qui apparaissent en amont des résultats classiques. Comment font ces concurrents pour remonter dans les requêtes lorsque le nom d'une autre marque a été tapé ? Soit parce que la requête a été achetée en mode "large" par la marque, soit tout simplement parce que certains concurrents ont directement acheté le nom auprès du moteur de recherche afin de pouvoir apparaitre lorsque le leader du marché est recherché.
Une pratique légale
En prévenant ainsi ses clients, Carglass prend les devants. Certes la marque est très bien référencée et n'a pas de problème à apparaitre en première position de la requête, mais les algorithme Google sont parfois opaques et difficiles à déjouer. En demandant de taper précisément l'adresse du site, Carglass ne prend aucun risque.
De nombreuses entreprises font face à des concurrents qui achètent comme mot-clé leur marque ou leur nom commercial. Cette technique, un brin filou quand même, peut aboutir d’un côté à une redirection de l’internaute au profit du concurrent, et de l’autre côté, à une perte de clients potentiels pour la marque qui est la victime. Pour le moment, la juridiction française ne va pas à l'encontre de cette pratique de référencement payant. On peut aussi considérer que cela permet à tout le monde d'exister...
