"Tous les soirs j’étais ivre", Jérémy Ferrari se confie sur une période très difficile de sa vie
    Pauline Hétu
    Pauline Hétu
    Pauline est à l'affût du moindre buzz et de la moindre séquence qui fera parler sur les réseaux sociaux. Elle se passionne pour les histoires des personnalités françaises et internationales qui animent notre quotidien sur le petit écran.

    Dimanche 3 mars 2024, Jérémy Ferrari s’est confié auprès de Frédéric Lopez sur sa tentative de suicide. Habitué à faire rire son public, c’est une partie plus sombre de sa vie que l’humoriste a dévoilée.

    Capture d'écran France 2

    On le connait sur scène à enchainer les sketchs et faire rire son public. C’est une autre partie de lui et de sa vie que Jérémy Ferrari a dévoilée dimanche 3 mars 2024 auprès de Frédéric Lopez, dans l’émission Un dimanche à la campagne. " Depuis petit, ça ne va pas dans ma tête" a-t-il confié. Alors qu’il connaît le succès en tant qu’humoriste, Jérémy Ferrari est en réalité atteint d’un profond mal-être. "J’avais déjà des problèmes avec l’alcool parce que ne pas boire tous les jours me demandait un effort. Quand ça commence à marcher je suis convaincu que ça va résoudre mes problèmes" a-t-il expliqué.

    "Tous les soirs j’étais ivre"

    L’humoriste se confie alors sur son problème avec l’alcool. " Vers 29 ans, 30 ans tous les soirs j’étais ivre jusqu’à un moment donné où je buvais toute la journée" détaille-t-il. Une consommation excessive d’alcool qui ne lui suffit pas puisqu’il ajoute à cela les médicaments, "parce que je n’ai plus la forme, je perds ma voix sur scène donc je commence à prendre de la cortisone." "Je ne ressens rien sur scène. L’adrénaline est tellement forte que je ne ressens plus les effets de l’alcool et des médicaments", précise l'humoriste. Une consommation telle qu’il arrive à un point de non-retour et songe à commettre l'irréparable.

    "Je suis sur une petite corniche"

    À force de consommer tant d’alcool et de médicaments, l’humoriste ne trouve plus le sommeil. Il se trouve alors dans sa chambre d’hôtel, et ne parvient pas à dormir pendant trois jours d’affilée. Son meilleur ami, exceptionnellement présent sur sa tournée, décide alors de monter dans sa chambre.  "Seulement à ce moment, je me suis mis au bord de la fenêtre. Au début, je ne voulais pas sauter. Je voulais juste voir si l’imaginer m’apaise et donc je suis sur une petite corniche, explique Jérémy Ferrari. Et là, je me dis que je suis capable de me tuer. Je me dis qu’il faut absolument qu’on m’enferme. Je dis à mon ami “Il faut m’attraper, m’enfermer et me soigner." Il part alors en centre de désintoxication en Suisse. Il est diagnostiqué alcoolique chronique sévère, mais découvre aussi son trouble de l’attention avec hyperactivité et haut potentiel. "Quand tu allies ces deux choses, elles s’entrechoquent et tout ça provoque une surchauffe du cerveau. Le plus dur ce sont les obsessions. Ça te torture psychologiquement, ça bousille ta vie. Ça crée des sensations d’angoisses sur des choses qui n’existent pas", confie Jérémy Ferrari. Aujourd’hui, il est totalement sobre depuis huit ans.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Back to Top