Dans Koh-Lanta, rien n'est jamais acquis. Et ce n'est pas Frédéric qui dira le contraire ! L'ancien membre de la tribu du Nord a réussi à atteindre la réunification, synonyme d'aventure individuelle. Malheureusement, le candidat n'en aura pas profité longtemps puisque sur le parcours du combattant de cette édition de La Revanche des 4 Terres, il s'est blessé à l'épaule et a dû être emmené à l'infirmerie. Quelques heures plus tard, Denis Brogniart a annoncé à ses coéquipiers qu'il ne reviendrait pas dans le jeu. Un abandon sur décision médicale qui passe mal du côté de Frédéric, qui s'est confié en exclusivité auprès de TV Actu.
TV Actu : Qu'a représenté pour vous l’épreuve du parcours du combattant ?
Frédéric : C’était une épreuve que je ne redoutais pas et que j’attendais, sachant qu’à ce stade je commençais à être un peu fatigué comme tous les autres. Mon objectif, comme à chaque fois, était de finir même si je savais que je n’allais pas être premier à cause de certains qui étaient plus en forme et plus jeunes que moi.
Comment vous-êtes vous blessé et quel a été votre état d'esprit à ce moment-là ?
C’était une très grande déception, surtout que c’était sur l’avant-dernier obstacle du parcours. Lors du franchissement de la palissade, mon épaule a lâché. J’ai tout de suite compris que c’était terminé pour moi car je savais que ce n’était pas qu’une petite contracture ou une crampe.
Comment se sont passés vos soins à l’infirmerie ?
J’ai eu une bonne prise en charge par les équipes de la production. Le diagnostic était compliqué à avoir. J’ai été rapatrié en France parce qu’il fallait que je me fasse opérer puisque mes trois tendons de l’épaule avaient lâché. Il ne fallait pas traîner !
Qui vous a annoncé que votre aventure était terminée ?
C’est Denis Brogniart lui-même.
Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez compris que vous ne reviendriez pas sur le camp ?
J’ai reçu un grand coup sur la tête. J’ai été très affecté. Ça a été très dur pour moi de terminer l’aventure surtout que j’étais bien mentalement. Physiquement, c’était devenu compliqué, mais je m’entendais bien avec tous les aventuriers, il n’y avait pas de danger pour moi. J’ai la sensation de ne pas avoir fini et d’avoir abandonné mes coéquipiers qui sont restés. Je n’ai même pas eu le temps de leur dire au revoir. C’était un grand moment de tristesse et de solitude.
Qu’auriez-vous aimé déclarer aux aventuriers avant votre retour en France ?
J’aurais surtout eu un mot pour Joana et Claire, parce qu'il y a eu quelques petites tensions entre nous juste avant. J’avais eu du mal sur le fait qu’elle n’aient pas voulu m’écouter, mais c’est le jeu, et je peux les comprendre avec du recul. J’aurais aussi encouragé tout le monde parce que même si au départ nous ne sommes pas dans les mêmes équipes, on a beaucoup d’affinités les uns envers les autres.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous durant cette aventure ?
Je m’étais bien préparé mentalement à vivre dans des conditions difficiles avant de partir en pensant que le manque de nourriture serait le plus compliqué pour moi. Finalement je me suis étonné moi-même de manger très peu. C’est plutôt le manque de sommeil qui a été le plus dur.
