Après 78 ans passés à faire rêver petits et grands, le studio aux grandes oreilles dévoile au public son 54ème long métrage, "Les Nouveaux Héros". L'occasion pour la rédaction d'AlloCiné de revisiter les classiques de l'oncle Walt... Ce dossier est complété au fur et à mesure des sorties des films en Blu-Ray et est donc par définition... incomplet. Merci de votre compréhension. Dossier réalisé par Thomas Imbert, avec la participation de Lara Granat>
Raiponce, de Byron Howard et Nathan Greno (2010)
De quoi ça parle ?
Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel. L’étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand… C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et d'émotion, au cours de laquelle l’improbable duo va rencontrer un cheval super-flic, un caméléon à l’instinct de protection surdéveloppé, et une drôle de bande de malfaiteurs.
Un mot sur le film
Cinquantième bougie sur le gâteau des classiques Disney, Raiponce représente à plus d’un titre une étape-clé dans l’histoire des studios de Mickey. Premier conte de fées réalisé en 3D, le film suit le mouvement amorcé par La Princesse et la grenouille en replongeant aux sources de la plus pure tradition Disney, et propose malgré tout au public un concentré d’inventivité et de modernité jamais vu auparavant. Premier rendez-vous réussi chez Disney entre les nouvelles techniques d’animation et les vieilles recettes de l’Oncle Walt, Raiponce a néanmoins dû patienter de longues années avant de pouvoir quitter sa tour.
Le projet d’adapter le célèbre conte des frères Grimm date en effet du début des années 2000 et a subi, comme de nombreuses autres productions Disney, plusieurs reports. C’est Glen Keane, véritable vétéran des studios aux grandes oreilles, qui est alors en charge du long métrage. Habitué aux techniques d’animation traditionnelles, ce dernier se prépare à relever le défi du passage à la 3D, alors que le scénario du film se voit quant à lui remanié à plusieurs reprises. Le succès des studios Dreamworks et leur approche parodique des contes de fées pousse en effet les scénaristes à abandonner l’histoire originale de la princesse aux longs cheveux, et à la remplacer par une version plus "moderne", qui verrait deux adolescents contemporains propulsés dans un monde magique et médiéval (une sorte de remake du long métrage Il était une fois).
Au beau milieu de la tempête, le navire est repris en main par Roy Disney et John Lasseter, qui ne tardent pas à remettre le projet sur le droit chemin. Ils décident ainsi de réorienter le scénario vers une version plus fidèle au conte de Grimm, et de laisser de côté les gags omniprésents de leurs récents longs métrages pour tenter de retrouver l’essence de la magie Disney, celle qui faisait chanter Cendrillon et voler Peter Pan.
Suite à des problèmes de santé, Glen Keane abandonne la direction du projet, qui est confiée à deux jeunes réalisateurs : Nathan Greno et Byron Howard, ayant tous deux fait leurs armes chez Disney. En quelques années de travail, ils parviennent à trouver le compromis parfait, et à faire de Raiponce un joyau technologique en même temps qu’un voyage féérique pour le spectateur. Le tout est rythmé par une série de chansons traditionnelles, signées Alan Menken (La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Aladdin,…).
Acclamé par le public, salué par la critique, Raiponce, comme La Princesse et la grenouille un an auparavant, rend ses lettres de noblesse aux studios de Mickey et pourrait bien, selon l’avis de certains experts, ouvrir la voie vers un troisième âge d’or des classiques Disney.
Le saviez-vous ?
Pour créer et animer l'interminable chevelure de Raiponce, l'équipe chargée de l'animation a dû développer un nouveau logiciel, et de nouvelles techniques. Ils sont allés jusqu'à simuler manuellement les mouvements de chevelure de la princesse grâce à 147 tubes, pour un rendu final de 140 000 cheveux différents.
Pour créer le personnage de Raiponce, Glen Keane s'est inspiré de sa fille Claire, "enthousiaste et impétueuse" à l'image de la princesse. C'est d'ailleurs elle qui a dessiné les peintures que l'on peut voir sur les murs de la tour de Raiponce.
Le nom du héros Flynn Rider, est une référence à l'acteur Errol Flynn, dont l'un des rôles marquants était celui d'un bandit dans Les Aventures de Robin des Bois (1938).
-Pascal, le charmant reptile qui tient compagnie à Raiponce, fut inspiré à l'équipe par un véritable caméléon, celui de l'artiste Kelly Lewis, chargée de l'animation sur le film. Celle-ci l'avait prénommé... Pascal.
Dans la taverne du "Canard Boiteux", l'un des brigands se fait appeler Greno : il s'agit d'un clin d'œil au nom de l'un des deux réalisateurs du film, Nathan Greno.
Dans le film, Raiponce apparaît constamment pieds nus. Il s’agit d’un point commun qu’elle partage avec son interprète vocale américaine, Mandy Moore. En effet, cette dernière préfère jouer la comédie sans chaussures.
Pour créer l’univers fantastique qui est celui de Raiponce, les réalisateurs Nathan Greno et Byron Howard se sont offert un petit séjour au Disneyland de Californie. Ils se sont notamment inspirés des façades du parc à thème Fantasyland pour concevoir les décors de leur long métrage.
Le style visuel du film a entre autres été inspiré par la peinture "Les Hasards Heureux de l’Escarpolette", du peintre français rococo Jean-Honoré Fragonard.
La suite ?
Projeté dans les salles américaines en première partie de "La Belle et la Bête 3D", un court métrage intitulé Tangled Ever After et dont l’action se situe juste après les évènements du long métrage, raconte les noces de Raiponce et de Flynn Rider. Maximus et Pascal, en bons garçons d’honneur, tentent par tous les moyens de récupérer les alliances, qu’ils ont malencontreusement perdues.
Le court métrage est réalisé par le duo Byron Howard et Nathan Greno.
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