Jeune & jolie de François Ozon
avec Marine Vacth, Géraldine Pailhas, Frédéric Pierrot...
Sélection Officielle - Compétition
De quoi ça parle ?
Le portrait d'une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons. En plein éveil de sa sexualité, Isabelle choisit de monnayer ses charmes à des hommes rencontrés sur internet.
Ce qu'il faut savoir
Dix ans après l'érotique Swimming Pool, François Ozon est de retour dans la compétition cannoise, avec un film annoncé comme étant tout aussi sulfureux. Et pourtant... S'inscrivant dans la veine sensible et intimiste qui caractérise une partie de son cinéma, Jeune & Jolie a nimbé de douceur et de pudeur la compétition. Emmené par la lumineuse Marina Vacth, l'émouvante Géraldine Pailhas et le ténébreux Frédéric Pierrot, le film dresse le portrait sans fard d'une adolescente en émois et en quête de soi. Avec subtilité.
Ce qu'en pense la presse
The Hollywood Reporter : "Le film de François Ozon, dont le titre est si bien choisi, est à la fois édifiant dans sa teneur psychologique et d'une élégante justesse dans son refus de porter un jugement. L'incandescente Marine Vacth transcende le film, livrant une performance qui va vite l'exposer et affoler les radars des castings."
Variety : "Comme Dans la maison, Jeune et jolie est une étude nuancée à l’émotion retenue d’une adolescence précoce. […] Et même si le film n’a pas le caractère explosif de son prédécesseur, son dispositif élégant devrait lui conférer de chaleureuses critiques, tandis que son côté Belle de jour attirera sans peine les fans de cinéma d’auteur du monde entier."
Télérama : " A rebours du film provoc (pas de scène choc pour faire parler les festivaliers), très loin du film-dossier (moi, 17 ans bourgeoise et prostituée), "Jeune et Jolie" s'affirme peu à peu comme une exploration de la solitude adolescente, affective et sexuelle."
Libération : " Avec Jeune et jolie (...) François Ozon réussit le tour de force de raconter sans voyeurisme malsain mais avec justesse l'histoire d'une adolescente de 17 ans qui se prostitue comme elle vivrait une autre expérience extrême."
Le Monde : "Le prix du film tient à la manière dont François Ozon préserve le mystère, et le scandale de son personnage, en prenant garde d'évacuer les unes après les autres toutes les pistes, sociales ou psychologiques, qui pourraient expliquer un tel comportement."
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Laetitia Ratane
